#Cyber-activisme

De nombreux défenseur-ses des droits humains communiquent via les réseaux sociaux pour faire des rapports, documenter, écrire ou attirer l’attention sur les questions relatives aux droits humains qui sont souvent ignorées par les médias traditionnels ou censurées par les autorités. L’utilisation d’internet joue un rôle important pour exposer les injustices, diffuser des informations qui sinon seraient difficiles d’accès ou bloquées, ou pour mobiliser une audience et agir autour des questions clés. À l’ère de l’information, les blogueurs et autres cyber-activistes ont sculpté un nouvel espace au sein du mouvement des droits humains, tandis que la technologie permet à un grand nombre de personnes qui étaient marginalisées d’avoir une plateforme pour faire entendre leurs voix.

Cependant, les DDH, les journalistes et les blogueurs sont souvent arrêtés et accusés pour avoir publier des informations relatives aux droits humains sur des sites web, des blogs ou des réseaux sociaux, ou pour avoir critiqué les autorités ou les politiques gouvernementales, tant en ligne que hors ligne. Les accusations portées en vertu de lois sur le cyber-crime ou la diffamation sont souvent employées contre l’expression sur internet.