#Turkmenistan
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Le pays reste fermé aux examens indépendants; les libertés de la presse et de culte sont soumises à des restrictions draconiennes, et les défenseur-ses des droits humains (DDH) font face à la menace constate de représailles gouvernementales. L'environnement répressif du Turkménistan complique grandement le travail des organisations non gouvernementales (ONG) indépendantes.
Tous les médias, papier ou en ligne, sont contrôlés par l'État. L'accès internet reste très limité et strictement contrôlé par l'État. Dans le but de contrôler le flux d'information, en 2015 le gouvernement a commencé retirer les paraboles satellites chez les utilisateurs privés. Le seul fournisseur d'accès à internet du pays est géré par l'État et les sites web de l'opposition sont bloqués. Les clients des cafés internet ont l'obligation de présenter leurs passeports. Le gouvernement est connu pour surveiller les communications électroniques et téléphoniques. Les militants en faveur des droits humains et les membres de leur famille sont fréquemment convoqués par les services de renseignements. Les journalistes et DDH qui ont des contacts à l'étranger subissent une pression particulière. Les sites web des ONG qui surveillent la situation des droits humains au Turkménistan depuis l'étranger, tels que celui de Turkmen Human Rights Initiative (THRI), sont bloqués.
La justice manque de transparence, les procès politiques se tiennent à huis clos et le degré de répression générale exclut toute surveillance indépendante de la situation des droits humains. Le gouvernement persiste à interdire l'accès du pays aux groupes indépendants dans le domaine des droits humains, notamment le Comité international de la Croix Rouge (CICR), les ONG, mais aussi à 10 rapporteurs spéciaux de l'ONU dont les demandes de visites restent sans réponse.