Back to top

#Grèce

#Grèce

Les défenseur-ses des droits humains (DDH) en Grèce doivent faire face à un environnement de plus en plus hostile depuis que la crise des réfugiés s'est intensifiée en Europe en 2015. Les DDH et les journalistes indépendants qui travaillent pour les droits des minorités et ceux qui fournissent une assistance humanitaire aux migrants et aux demandeurs d'asile en Grèce, sont les principales cibles d'actes persistants de harcèlement et d'intimidation.

Les DDH sont exposés aux abus de pouvoir des agents des forces de l'ordre et des forces spéciales de police, notamment de restrictions de la libre circulation et de leur droit à la vie privée, et les DDH sont également insultés et victimes d'acharnement judiciaire, de menaces, de détentions préventives, d'interrogatoires et de perquisitions, fouilles et saisies de leurs appartements et affaires.

Les amendements d'une législation adoptée en 2016 en Grèce exigent que les organisations qui apportent une assistance humanitaire et qui protègent les réfugiés s'enregistrent auprès des autorités locales, afin que leurs actions soient contrôlées, coordonnées, supervisées et ébauchées par l'État. Lorsque les DDH ne s'enregistrent pas auprès des autorités, ils peuvent être sanctionnés ou accusés de complicité dans une "organisation criminelle".

En outre, les DDH et journalistes indépendants qui critiquent les politiques migratoires et économiques du gouvernement sont victimes d'intimidation. Selon la législation grecque, les médias ou journalistes peuvent être saisis si leurs publications sont considérées contre insultantes à l'encontre du président ou si elles dépeignent la Grèce sous un mauvais angle.