Sarah Mardini
Sarah Mardini est une défenseuse des droits humains syrienne. Elle a travaillé comme défenseuse des droits des migrants ; entre 2016 et 2018, elle fait du bénévolat lors d’opérations de recherches et de sauvetage au sein de l’Emergency Response Center International (ERCI), une organisation aujourd’hui fermée. Malgré une coopération continue avec les autorités, Sarah a été arrêtée à cause de son travail humanitaire le 21 août 2018 et a passé 106 jours en détention préventive. Les accusations portées contre elle comprennent le blanchiment d’argent, l’espionnage et l’aide aux réseaux de passeurs illégaux. L’affaire est toujours en cours et elle risque jusqu’à 25 ans de prison.
Les défenseurs des droits humains (DDH) en Grèce sont confrontés à un environnement de plus en plus hostile depuis l’intensification de la crise des réfugiés en Europe en 2015. Les DDH et les journalistes indépendants travaillant sur les droits des minorités, et ceux qui fournissent une aide humanitaire aux migrants et aux demandeurs d’asile en Grèce sont les principales cibles d’actes persistants de harcèlement et d’intimidation.
Les DDH sont exposés aux abus de pouvoir des agents des forces de l’ordre et des forces spéciales de police, notamment de restrictions de la libre circulation et de leur droit à la vie privée, et les DDH sont également insultés et victimes d’acharnement judiciaire, de menaces, de détentions préventives, d’interrogatoires et de perquisitions, fouilles et saisies de leurs appartements et affaires.
