En 2022, Ales Bialiatski a reçu le prix Nobel de la paix, en même temps que deux autres organisations de défense des droits humains : Memorial (Russie) et le Centre for Civil Liberties (Ukraine).
En 2020, Ales Bialiatski et l'Human Rights Center Viasna ont reçu conjointement le Right Livelihood Award, largement connu comme le "prix Nobel alternatif", pour leur rôle dans la lutte pour la démocratie et les droits humains en Biélorussie.
En 2014, Ales Bialiatski a été sélectionné comme finaliste du Prix Front Line Defenders pour les défenseur-ses des droits humains en danger.
Ales Bialiatski, founder of the Belarusian human rights organisation Viasna, is the recipient of the 2014 Civil Rights Defender of the Year Award.
Imprisoned Belarusian human rights defender Ales Bialiatski has been chosen as the inaugural winner of the Václav Havel Human Rights Prize. The prize was established this year by the Parliamentary Assembly of the Council of Europe (PACE) and aims to 'encourage and place the spotlight on those who commit themselves to human rights' according to the President of the PACE Jean-Claude Mignon.
Je suis libre, mais nous devons nous souvenir qu'il y a des prisonniers politiques dans le pays. Tant qu'il y a des prisonniers politiques en Biélorussie, il ne peut y avoir de discussions sérieuses à propos de l'amélioration des relations.
Ales Bialiatski est président de l’Human Rights Centre Viasna (HRC Viasna) et vice-président de la FIDH. Il a fondé le HRC Viasna en 1996, lors des manifestations de masse organisées par l’opposition prodémocratique en Biélorussie, pour aider les manifestants arrêtés et leur famille. Ales Bialiatski a été emprisonné deux fois. Tout d’abord, le 24 novembre 2011, il a été condamné à quatre ans et demi de détention sous régime strict et à la confiscation de ses biens, pour évasion fiscale. Ales Bialiatski a été libéré le 21 juin 2014 sur amnistie après avoir purgé près de 3 ans de prison. En 2021, à la suite des manifestations de masse liées aux élections largement contestées de l’année précédente, Ales Bialiatski a été arrêté et, le 3 mars 2023, il a été condamné à Minsk à dix ans de prison pour « contrebande d’espèces » ainsi que pour « financement d’actions et de groupes qui ont clairement troublé l’ordre public ».