#Zimbabwe
#Zimbabwe
Les défenseurs des droits humains au Zimbabwe sont systématiquement pris pour cible et soumis à des détentions arbitraires, des arrestations et des actes de torture.
La loi introduite par le gouvernement restreint énormément les libertés d’expression, de réunion, de mouvement et d’association et a conduit la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies à écrire dans son rapport de 2006 que « la communauté des droits humains à titre collectif et les défenseurs à titre individuel étaient gravement en péril ». Cette formule est toujours valable aujourd’hui.
Malgré tous les défis auxquels elle est confrontée, la communauté des défenseur-ses des droits humains au Zimbabwe est bien organisée, active et s’appuie sur une large base en termes de thématiques et d’acteurs. On y retrouve des ONG, des groupes confessionnels, des avocats des droits humains, des militants étudiants, des mouvements sociaux, des militants communautaires, des syndicalistes et des membres de l’opposition politique. Les défenseur-ses des droits de la femme occupent une place importante.