#Sahara occidental
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La question du statut du Sahara Occidental n’est toujours pas résolue malgré les négociations continues entre les autorités marocaines et le Front Polisario. La mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (MINURSO), établie en 1991, a été prolongée, mais n’a toujours pas de composante pour la surveillance des droits humains. Le conflit relatif à l’autodétermination engendre de profondes tensions politiques et sécuritaires dans toute la zone du Sahara et impacte tous les aspects de la vie, y compris le travail des défenseur-ses des droits humains.
Les défenseur-ses des droits humains sahraouis sont toujours victimes d’intimidation, de harcèlement, d’interrogatoires, d’arrestations, de détentions au secret, et de procès inéquitables.
Le droit à la liberté de réunion reste sévèrement limité. Les autorisations d’organiser des rassemblements publics sont souvent rejetées et les manifestations sont dispersées par la force. Les participants, y compris les défenseur-ses des droits humains, sont passés à tabac, arrêtés ou intimidés.
Aucun groupe de défense des droits humains au Sahara Occidental n’est enregistré légalement. Les autorités considèrent généralement ces groupes comme des partisans de l’autodétermination ou des "séparatistes". Plusieurs groupes ont tenté en vain de s’enregistrer.