#Salvador
#Salvador
La communauté des défenseur-ses des droits humains est régulièrement ciblée par des campagnes de diffamation - ils-elles sont taxés de "traitres de la nation", "terroristes" et "subversifs". Cette tactique employée par les autorités a pour but de discréditer et saper de travail des défenseur-ses des droits humains en les isolant et en les marginalisant, pour en faire des proies plus faciles aux abus.Les leaders communautaires et les militants écologistes qui sont opposés à de gros projets miniers sont menacés de mort et victimes de violences.
L'avortement est aussi pénalisé au Salvador et, contrairement à d'autres pays où c'est également le cas, la loi est appliquée. Les DDH qui militent pour la libération des femmes emprisonnées soupçonnées d'avoir avorté sont victimes de menaces et d'actes d'intimidation.
Les défenseur-ses des droits humains qui font campagne en faveur des lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels et intersexués (LGBTI) sont plus particulièrement pris pour cible. Plusieurs organisations de LGBTI ont été victimes d’infractions et de saccages, et leurs membres sont victimes d’agressions, d’intimidations et de menaces. Selon l'organisation Entre Amigos, les plaintes déposées par les défenseur-ses LGBTI devant la police sont souvent ignorées.