#Costa Rica
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Le Costa Rica se pose comme un exemple pour le reste de la région en terme de respect des droits humains, tant au niveau de gouvernement que de la société, et en tant qu'hôte de la Cour interaméricaine des droits de l'Homme. En juillet 2014, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a mis en lumière l'importance de ce tribunal dans la lutte contre l'impunité et la protection des défenseur-ses des droits humains.
Il reste cependant deux domaines préoccupants: les DDH transexuels, qui sont toujours la cible de discriminations sociales malgré l'adoption de lois pour protéger toute la communauté LGBTI, et les défenseur-ses de l'environnement, qui subissent l'impact du trafic de drogue dans tout le pays et du braconnage, ce qui affecte le travail des organisations de la société civile qui protègent l'environnement. Cette dernière question était une source d'inquiétudes dans le rapport 2013 de John Knox, expert indépendant de l'ONU sur les droits humains et l'environnement, qui a constaté une tendance au développement de la violence contre les écologistes, malgré le bon bilan en matière de protection.
Les récents signalements d'exactions perpétrées contre les défenseurs des droits des populations autochtones sont aussi préoccupants. Différentes populations indigènes, telles que les bri-bri et les cabécar, ont signalé des invasions et des incendies criminels sur leurs terres ancestrales, perpétrés par de grands propriétaires terriens de la région. L'absence de réponse des responsables des représentants du gouvernement et des forces de police accentue la vulnérabilité des populations indigènes au Costa Rica dans leur lutte pour l'attribution des terres et la régulation de la loi d'autonomie des peuples autochtones.