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Rocío Bastidas

FDDH, cofondatrice
Red de Barrios del Centro Oriente de Quito

Rocio Bastidas est une défenseuse des droits humains et une activiste urbaine qui œuvre pour le droit à la ville et la défense du patrimoine public et culturel de Quito. Elle est l’une des cofondatrices du Red de Barrios del Centro Oriente de Quito (Réseau des quartiers du centre-est de Quito) et de la Mancomunidad de Barrios del Hipercentro de Quito en defensa del Hotel Quito (Communauté des quartiers de l’hypercentre de Quito pour la défense de l’Hôtel Quito). Rocio est actuellement coordinatrice générale du Conseil civique de Quito, où elle était auparavant coordinatrice de la commission de l’art, de la culture et du patrimoine. En outre, Rocio est également leader citoyenne du quartier de La Floresta, à Quito, qui œuvre pour la préservation et le respect de l’environnement dans son quartier, notamment en plaidant pour la protection de la zone contre les intérêts immobiliers et la construction de gratte-ciel. Rocio Bastidas dénonce le fait que ces constructions conduisent à la destruction de petits foyers, génèrent de l’humidité (provoquant des maladies) et conduisent à l’abandon de maisons (provoquant le phénomène de gentrification dans la zone).

Elle a été récompensée par l'Agence métropolitaine de contrôle pour sa contribution à la réglementation de l'utilisation des sols, de la constructibilité, de l'espace public, de la protection de l'environnement, de l'entretien et de la gestion du patrimoine culturel, de la promotion des petites entreprises de quartier respectueuses de l'environnement.

 

Les défenseur⸱ses des droits humains sont victime de nombreuses violations des droits humains en Équateur, telles que: brutalité policière, acharnement judiciaire, détentions arbitraires, campagnes de diffamation, menaces, harcèlement et oppression des communautés autochtones et campesinas. Les récents incidents ont montré que la situation des défenseur-ses des droits humains en Équateur est précaire. Pendant le mois d'août 2015, des milliers de personnes se sont rassemblées dans différentes parties du pays pour protester contre le projet d'amendement de la constitution du Président Correa, qui lui permettrait de se présenter indéfiniment à la présidence. Pendant cette manifestation, de nombreux DDH ont été arrêtés et frappés par la police.