Mansoureh Behkish
Mansoureh Behkish milite en faveur des droits des femmes. Elle est membre active de Mère de Khavaran (Iran) et de Mères de Laleh Park (Iran). En tant que partisane de la résistance non violente et en tant que DDH, elle a passé les 30 dernières années à aider à renforcer les capacités des survivants et des victimes de violations des droits humains. Elle aide en particulier les mères, soeurs et femmes des milliers de prisonniers ou de personnes exécutées par les autorités de la République islamique, à obtenir justice par le biais de canaux juridiques et humanitaires. À cause de son travail de DDH, elle est elle-même victime de harcèlement continu, son passeport lui a été confisqué, elle n'est pas autorisée à voyager et elle a fait face à trois peines de prison. Le 4 avril 2010, Mansoureh Behkish a été accusée de "rassemblement et complot dans l'intention de nuire à la sécurité nationale", ainsi que de "propagande contre le système" et condamnée par la Branche 15 du tribunal révolutionnaire islamique central. Le 5 juillet 2012, la cour d'appel a combiné deux parties de sa peine, la condamnant à quatre ans de prison, dont trois ans et six mois avec sursis pour une période de cinq ans, ce qui signifie qu'elle purgerait ces trois ans et demi en plus de toute nouvelle peine, si elle est inculpée en vertu d'accusations similaires durant la période de cinq ans. Le 4 février 2013, après avoir été convoquée par les autorités, Mansoureh Behkish s'est présentée à la prison Evin pour commencer sa peine, mais à son arrivée, les responsables de la prison lui ont dit de rentrer chez elle. Mansoureh Behkish était finaliste du Prix Front Line Defenders 2013 pour les défenseur-ses des droits humains en danger.