En Fédération de Russie, les défenseur-ses des droits humains (DDH) font l’objet d’actes de harcèlement, de surveillance, de violations de leurs droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion, d’agressions violentes, de raids et perquisitions de leurs domiciles et bureaux, de campagnes de calomnie et diffamation, d'acharnement judiciaire, de détentions arbitraires et de mauvais traitements.
Les DDH qui surveillent les élections, la situation dans le Nord du Caucase (notamment en Tchétchénie, en Ingouchie et au Dagestan), la xénophobie, le nationalisme et les droits LGBT sont particulièrement exposés au danger. Les défenseur-ses écologistes ont aussi été la cible d'agressions physiques et verbales au cours des dernières années. Ceux qui font part de leurs critiques à l'égard des autorités ou qui tentent d'organiser des manifestations sont fréquemment pris pour cible.