Devant l'Assemblée générale de l'ONU, le Canada s'enorgueillit d'être un modèle pour les droits des femmes et des enfants, après avoir fait plusieurs recommandations aux États sur ces questions pendant le processus de l'EPU au fil des années. Cependant, derrière cette réputation se cache une sombre réalité, où le Canada fait preuve de peu d'égards vis-à-vis des droits des femmes et des enfants autochtones qui vivent en Amérique centrale et au Mexique. Les compagnies minières canadiennes sont impliquées dans des exactions contre les populations indigènes, mais aussi contre les défenseur-ses des droits humains qui défendent leurs droits, tout en étant protégées par le gouvernement canadien dans leur pays.
Les défenseur-ses des droits humains qui travaillent dans toute l'Amérique latine se plaignent que les entreprises canadiennes, qui seraient sujettes à des contrôles rigoureux dans leur propre pays, sont autorisées à régner librement en Amérique latine; elles mettent en œuvre des mégas-projets de développements sans consulter préalablement les communautés affectées. Lorsque les défenseur-ses des droits humains ressemblent leurs communautés pour s'opposer à ces projets, ils sont pris pour cible, menacés de mort, stigmatisés, criminalisés et même assassinés. En effet, au Canada les défenseur-ses des droits humains des Premières Nations dénoncent l'acharnement judiciaire dont ils sont victimes lorsqu'ils revendiquent l'égalité des droits et la justice pour les peuples autochtones de la nation.
Ces dernières années, le gouvernement canadien, dans sa quête d'une plus grande exploitation des ressources naturelles sur son territoire, cible les organisations de la société civile qui défendent l'environnement, par le biais d'une politique de harcèlement bureaucratique et administratif.