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Carlos Hernández

DDH & avocat

Carlos Hernández était avocat et défenseur des droits humains au Honduras. Il représentait Arnoldo Chacón, maire de la ville d'Arizona et fervent défenseur des droits des communautés qui y vivent et qui résistent à la construction du barrage hydroélectrique dans la région de Rio Jilamito par l'entreprise Generación Eléctrica (INGELSA). Arnoldo Chacón et quatre autres personnes, Elena Gaitan, Tulio Enrique Laínez Gonzales, Julio César Leiva Guzmán et Claudio Ramírez Espinoza, ont été criminalisés en raison de leur participation à la construction du campement Campamento Digno en Defensa del Río Jilamito organisé par le Movimiento Amplio por la Dignidad y Justicia - MADJ (Mouvement pour la dignité et la justice); ce campement a été construit il y a 11 mois pour s'opposer à l'impact négatif des activités de l'entreprise hydroélectrique INGELSA dans la zone. Elena Gaitan, Tulio Enrique Laínez Gonzales, Julio César Leiva Guzmán et Claudio Ramírez Espinoza sont représentés par des avocats de Witness for Peace, partenaire du MADJ, et Arnoldo Chacón avait choisi l'avocat Carlos Hernández. Ils sont accusés d'occupation illégale et de crime contre l'Etat du Honduras et l'entreprise INGELSA, suite à une manifestation pacifique organisée depuis mai 2017 par le biais de la mise en place du "Campamento Digno en Defensa del Río Jilamito" dans la municipalité d'Arizona.

Les défenseur-ses des droits humains (DDH) sont victimes d'exécutions extrajudiciaires, disparitions forcées, tortures et mauvais traitements, ainsi que d'acharnement judiciaire, menaces, et stigmatisation. Les journalistes, avocats, procureurs, ceux-celles qui défendent les droits des femmes, des enfants, la communauté lesbienne, gay, bisexuelle, transgenre et intersexuée (LGBTI), les communautés autochtones et afro-honduriennes, et ceux-celles qui défendent l'environnement et le droit à la terre sont particulièrement en danger.