Back to top
binay_krishno_mallick.jpg

Binay Krishno Mallick

DDH & Directeur exécutif
Rights Jessore

Binay Krishno Mallick est un défenseur qui travaille sur plusieurs questions, notamment contre la corruption et contre le trafic au Bangladesh. Il est directeur exécutif de Rights Jessore, une organisation de défense des droits humains bien connue qui se consacre à empêcher le trafic d'êtres humains et qui soutient les personnes qui en sont victimes. L'organisation parle ouvertement des questions relatives aux droits humains et ses membres sont régulièrement exposés à des problèmes avec l'administration, la police locale et les agences de recrutement. En avril 2016, un poste de police local à Jessore a mis Binay Krishno Mallick sur liste noire et a fait circuler une photo de lui affirmant qu'il fait du trafic d'êtres humains et qu'il blanchit de l'argent, après que son organisation a organisé une conférence de presse en faveur des victimes d'expropriations de terres. Binay Krishno Mallick est également éditeur et rédacteur du journal local Daily Telegram.

Bangladesh

Les défenseur-ses des droits humains (DDH) au Bangladesh sont victimes d’acharnement judiciaire, d'arrestations arbitraires, d'accusations fabriquées de toutes pièces, d'enlèvements, d'agressions physiques, de torture et d'exécutions extrajudiciaires. Les violations des droits humains contre les DDH sont perpétrées par des acteurs étatiques ou non, notamment par de grandes entreprises, et l’impunité reste une question particulièrement préoccupante, notamment car les attaques meurtrières contre les défenseur-ses des droits humains et les journalistes sont de plus en plus fréquentes.

Au cours des dernières années, des douzaines de journalistes ont été agressés par la police ou des bandes armées. Pour la seule année 2012, trois journalistes ont été assassinés et 19 ont été agressés physiquement. Les femmes journalistes sont particulièrement vulnérables : nombre d’entre elles sont harcelées ou agressées sexuellement, y compris sur leur lieu de travail. Dans la grande majorité des cas, ces violations restent impunies. Au cours des huit premiers mois de 2015, quatre blogueurs ont été tués. L'une des victimes avait déjà indiqué craindre une attaque et a déclaré que la police a ignoré ses plaintes contre les menaces qu'il a reçues.