Arrestation de six membres de l'organisation humanitaire Azul Positivo
Le 14 janvier 2021, les défenseurs des droits humains et les travailleurs humanitaires d'Azul Positivo Johan Leon Reyes, Yordy Bermudez, Layners Gutierrez Diaz, Alejandro Gomez Di Maggio et Luis Ferrebuz ont été accusés de "manipulation frauduleuse de cartes", "d'association de malfaiteurs" et "de blanchiment d'argent".
Le 12 janvier 2021, six membres d'Azul Positivo ont été arrêtés et détenus dans les locaux de la Direction générale du contre-espionnage militaire (DGCIM) à Maracaibo, Zulia. La détention fait suite à un audit présumé du bureau d'Azul Positivo mené par la police d'État de Zulia et la DGCIM, qui a duré environ six heures. Les défenseur-ses des droits humains et membres d'Azul Positivo se voient refuser l'accès à leurs avocats depuis leur arrestation. On ignore toujours les charges portées contre eux.
Azul Positivo est une organisation humanitaire qui fournit une aide humanitaire aux communautés vulnérables de l'État de Zulia, en particulier aux personnes vivant avec le VIH / SIDA, depuis plus de quinze ans. L'organisation est exceptionnellement active dans la lutte contre l'impact du COVID-19 sur les communautés locales par le biais d'ateliers sur la santé sexuelle et reproductive, de sessions éducatives sur la prévention des maladies et en apportant une aide pour la sécurité alimentaire.
Le 14 janvier 2021, les défenseurs des droits humains et les travailleurs humanitaires d'Azul Positivo Johan Leon Reyes, Yordy Bermudez, Layners Gutierrez Diaz, Alejandro Gomez Di Maggio et Luis Ferrebuz ont été accusés de "manipulation frauduleuse de cartes", "d'association de malfaiteurs" et "de blanchiment d'argent".
Le 12 janvier 2021, six membres d'Azul Positivo ont été transférés à la Direction générale du contre-espionnage militaire (DGCIM) à Maracaibo, État de Zulia, où ils ont été placés en détention. La détention faisait suite à un audit du bureau d'Azul Positivo par la police d'État de Zulia et la DGCIM. Les défenseurs des droits humains et membres d'Azul Positivo se sont vu refuser l'accès à leurs avocats pendant deux jours après leur arrestation. Le 13 janvier 2021, leurs avocats ont été informés que les défenseurs seraient traduits devant un tribunal militaire.
Le 14 janvier 2021, les défenseurs ont été informés que la 18e cour de contrôle militaire s'est déclaré incompétente pour cette affaire. Les défenseurs ont alors été traduits devant le 4e tribunal de première instance de l'État de Zulia. La Cour a ratifié les accusations de "manipulation frauduleuse de cartes ou d’instruments similaires", "d’association de malfaiteurs" et de "blanchiment d’argent" contre cinq des six défenseurs détenus. La cour a également ordonné des mesures de détention préventive à leur encontre. Le sixième membre d'Azul Positivo arrêté le 12 janvier été libéré sans charge.
À compter de la date de l'audience, le ministère public dispose de 45 jours pour enquêter et présenter ses conclusions concernant la détention des cinq défenseurs des droits humains mis en examen : Johan Leon Reyes, Yordy Bermudez, Layners Gutierrez Diaz, Alejandro Gomez Di Maggio et Luis Ferrebuz.
Front Line Defenders réitère sa profonde préoccupation face à la criminalisation actuelle des travailleurs humanitaires et des organisations humanitaires dans le pays. Cette décision met en évidence le schéma de harcèlement et de persécution contre ceux qui, dans le cadre de l'exercice de leur droit à la liberté d'association et de réunion, tentent d'atténuer l'impact négatif de l'urgence humanitaire complexe et de la pandémie de COVID-19 sur la population du Venezuela.
Front Line Defenders condamne l'utilisation abusive du système judiciaire pour criminaliser le travail effectué par l'organisation humanitaire Azul Positivo. Front Line Defenders pense que leur détention est uniquement motivée par leur travail humanitaire et exhorte les autorités vénézuéliennes à abandonner toutes les charges retenues contre eux et à les libérer immédiatement et sans condition.
Le 12 janvier 2021, six membres d'Azul Positivo ont été arrêtés et détenus dans les locaux de la Direction générale du contre-espionnage militaire (DGCIM) à Maracaibo, Zulia. La détention fait suite à un audit présumé du bureau d'Azul Positivo mené par la police d'État de Zulia et la DGCIM, qui a duré environ six heures. Les défenseur-ses des droits humains et membres d'Azul Positivo se voient refuser l'accès à leurs avocats depuis leur arrestation. On ignore toujours les charges portées contre eux.
Azul Positivo est une organisation humanitaire qui fournit une aide humanitaire aux communautés vulnérables de l'État de Zulia, en particulier aux personnes vivant avec le VIH / SIDA, depuis plus de quinze ans. L'organisation est exceptionnellement active dans la lutte contre l'impact du COVID-19 sur les communautés locales par le biais d'ateliers sur la santé sexuelle et reproductive, de sessions éducatives sur la prévention des maladies et en apportant une aide pour la sécurité alimentaire.
Le 12 janvier 2021 vers 11h30, la police de l'État de Zulia et des agents de la DGCIM sont entrés au siège d'Azul Positivo à Maracaibo. D'après les informations disponibles, les agents ont informé les membres d'Azul Positivo qu'ils procéderaient à un audit de l'organisation. Dans le cadre de cette procédure, le directeur général, Johan León Reyes, et d'autres membres de l'exécutif d'Azul Positivo qui étaient présents ce jour-là ont été interrogés. Six heures plus tard, cinq membres de l'organisation ont été transférés au siège de la DGCIM à Zulia, où ils ont été placés en détention. Plus tard dans la journée, des organisations locales ont été informées qu'un sixième membre d'Azul Positivo avait également été arrêté.
Depuis leur arrestation, les six défenseur-ses des droits humains n'ont accès à aucun avocat. Le jour de l'arrestation, leurs avocats n'ont pas été autorisés à entrer et n'ont pas pu vérifier le statut des détenus. Le 13 janvier 2021, les détenus se sont de nouveau vu refuser le droit de voir leurs avocats. Les avocats ont été informés que les défenseur-ses des droits humains seraient traduits devant un tribunal militaire. Si tel est le cas, cela créerait un dangereux précédent pour la défense des droits humains au Venezuela. Les détenus n'ont toujours pas été informés des accusations qui pèsent sur eux.
Front Line Defenders a déjà dénoncé l'escalade des attaques contre des organisations qui mènent des activités humanitaires et promeuvent les droits humains dans le contexte de la crise humanitaire complexe à laquelle le Venezuela est confronté ces dernières années. Front Line Defenders condamne les attaques portées contre Azul Positivo et est particulièrement préoccupée par le fait que les défenseur-ses des droits humains ne soient pas autorisés à consulter leurs avocats.
Front Line Defenders réitère ses inquiétudes quant au fait que des événements tels que ceux perpétrés contre Azul Positivo intimident la communauté des défenseur-ses des droits humains au Venezuela, en particulier ceux qui continuent de dénoncer la crise humanitaire et ceux qui apportent une aide humanitaire fondamentale pendant la lutte contre la pandémie de COVID-19.