Sam Rajabi libéré de prison
Le 3 décembre 2023, le défenseur des droits humains Sam Rajabi a été libéré de la prison d’Evin après avoir purgé une peine de six ans d’emprisonnement.
Le 29 mars 2021, Sam Rajabi a bénéficié d'une libération conditionnelle temporaire. S
Le 22 avril 2020, le défenseur de l'environnement Sam Rajabi a été renvoyé à la prison Evin, malgré un test positif au COVID-19. Il se trouve actuellement à la clinique de la prison et aurait un accès limité aux installations et aux services médicaux appropriés.
Le 18 février 2020, la cour d'appel de Téhéran a confirmé la peine de prison prononcée contre le défenseur des droits humains Sam Rajabi. Il avait été reconnu coupable d’espionnage et de "coopération avec un État hostile" et condamné à 6 ans de prison par le tribunal révolutionnaire de Téhéran le 23 novembre 2019.
En date du 8 mai 2018, Sam Rajabi était toujours détenu au secret dans la prison Evin à Téhéran. Il a été arrêté chez lui à Téhéran, le 25 janvier 2018, et il est détenu au secret depuis le 26 janvier.
Sam Rajabi est défenseur de l'environnement et membre de Persian Wildlife Heritage Foundation (PWHF), une organisation à but non lucratif gérée par Kavous Seyed-Emami, un sociologue iranien décédé il y a trois mois dans des circonstances suspectes alors qu'il était placé en détention préventive. La PWHF effectue un travail écologiste sur le terrain, promeut l'implication de la communauté locale dans la conservation et sensibilise le public aux questions environnementales. Sam Rajabi était aussi interprète pour d'autres ONG écologistes internationales.
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- À propos de
- 18 Décembre 2023 : Sam Rajabi libéré de prison
- 31 Mars 2021 : Sam Rajabi temporairement placé en liberté conditionnelle
- 14 Janvier 2021 : Sam Rajabi reçoit la permission d'assister aux funérailles de sa mère après ne pas avoir été autorisé à lui rendre visite avant son décès
- 25 Avril 2020 : Le défenseur de l'environnement Sam Rajabi renvoyé à la prison Evin malgré un test positif au COVID-19.
- 20 Février 2020 : La cour d'appel confirme la peine de prison prononcée contre Sam Rajabi
- 8 Mai 2018 : Le défenseur de l'environnement Sam Rajabi toujours détenu au secret
Le 3 décembre 2023, le défenseur des droits humains Sam Rajabi a été libéré de la prison d’Evin après avoir purgé une peine de six ans d’emprisonnement. Le défenseur des droits environnementaux avait été arrêté en janvier 2018 pour ses activités au sein de la Persian Wildlife Heritage Foundation (PWHF), une organisation environnementale à but non lucratif qui effectue des travaux écologiques sur le terrain, encourage la participation des communautés locales à la conservation et sensibilise aux questions liées à l’environnement.
Après son arrestation, Sam Rajabi a été détenu au secret pendant une longue période. Le 23 novembre 2019, il a été reconnu coupable d’« espionnage » et de « coopération avec un État hostile », et condamné à six ans d’emprisonnement par le tribunal révolutionnaire de Téhéran. Le 18 février 2020, la Cour d’appel de Téhéran a confirmé la peine d’emprisonnement prononcée à l’encontre de Sam Rajabi, le condamnant à rester à la prison d’Evin jusqu’à sa récente libération.
Le 29 mars 2021, Sam Rajabi a bénéficié d'une libération conditionnelle temporaire. Selon son avocat, la libération conditionnelle peut être prolongée au-delà de la durée normale d'une à 2 semaines. Le 9 janvier 2021, après le décès de sa mère, le défenseur de l'environnement s'était vu accorder cinq jours de permission pour la première fois depuis son arrestation en janvier 2018.
Le 8 janvier 2021, la mère du défenseur de l'environnement Sam Rajabi est décédée à l'hôpital des suites d'un cancer. Selon le Règlement de l’Organisation iranienne des prisons, les détenus peuvent être autorisés à quitter un centre de détention pour rendre visite à un membre de leur famille gravement malade. Dans un entretien accordé avant son décès, Leili Hooshmand Afhsar (la mère de Sam Rajabi) a indiqué que la famille avait demandé une permission temporaire pour son fils pendant plusieurs mois. Sam Rajabi a soumis plusieurs demandes à différentes autorités, y compris au bureau du procureur général, afin d'être autorisé à rendre visite à sa mère mourante, mais il n'a reçu aucune réponse officielle.
Le 9 janvier 2021, Sam Rajabi a obtenu une permission de cinq jours après avoir passé au total 1080 jours en détention arbitraire. Il a été testé positif au COVID-19 en avril 2020 mais n'a pas été autorisé à demander une assistance médicale en dehors de la prison. La permission de cinq jour lui a été accordée afin qu'il puisse assister aux funérailles de sa mère.
Le 22 avril 2020, le défenseur de l'environnement Sam Rajabi a été renvoyé à la prison Evin, malgré un test positif au COVID-19. Il se trouve actuellement à la clinique de la prison et aurait un accès limité aux installations et aux services médicaux appropriés.
Sam Rajabi est défenseur de l'environnement et membre de la Persian Wildlife Heritage Foundation (PWHF), une organisation environnementale à but non lucratif. La PWHF effectue un travail écologiste sur le terrain, promeut l'implication des communautés locales dans la conservation et sensibilise le public au sujet des questions environnementales. L'organisation était dirigée par Kavous Seyed-Emami, un sociologue iranien décédé le 8 février 2018 dans la prison Evin dans des circonstances suspectes.
Le 22 avril 2020, Sam Rajabi a été admis à l'hôpital pour un examen de sa maladie chronique ; à ce moment-là, il a été diagnostiqué avec le COVID-19, en raison de symptômes de fièvre élevée, de difficultés respiratoires et de perte du goût et de l'odorat. Bien qu'il se plaigne de tels symptômes depuis mars 2020, il a partagé une cellule avec 15 autres prisonniers jusqu'au 22 avril 2020. Plus tard dans la même journée, il a quitté l'hôpital et a été renvoyé à la prison Evin. Il se trouve à la clinique de la prison et aurait un accès limité à aux installations et aux services médicaux appropriés. Selon les membres de sa famille, Sam Rajabi souffre d'asthme, ce qui accentue les risques qu'il contracte la forme grave du COVID-19. Le 23 avril 2020, le défenseur a envoyé une lettre à l'administration pénitentiaire avertissant que s'il n'était pas admis à l'hôpital avant le 25 avril 2020, il entamerait une grève de la faim.
Sam Rajabi a été arrêté chez lui à Téhéran le 25 janvier 2018. Après son arrestation, il a été placé à l'isolement pendant une longue période. Le 23 novembre 2019, le défenseur de l'environnement a été reconnu coupable d’"espionnage" et de "coopération avec un État hostile" et condamné à six ans de prison par le tribunal révolutionnaire de Téhéran. Le 18 février 2020, la cour d'appel de Téhéran a confirmé la peine d'emprisonnement prononcée contre lui et il est toujours détenu dans la prison Evin..
Front Line Defenders est gravement préoccupée par la santé et le bien-être du défenseur de l'environnement Sam Rajabi, compte tenu de son diagnostic positif au COVID-19 et de la maladie respiratoire dont il souffre déjà, et craint que son état ne se détériore s'il ne bénéficie pas rapidement de soins médicaux adaptés. Elle est également préoccupée par la santé et le bien-être des détenus avec lesquels il a partagé sa cellule avant de se rendre à l'hôpital, dont certains sont également des défenseurs de l'environnement. Front Line Defenders réitère en outre ses préoccupations concernant le maintien en prison des défenseur-ses des droits humains iraniens malgré leur exposition au virus COVID-19 et le risque élevé de le contracter tout en étant détenu dans des conditions médiocres et insalubres.
Le 18 février 2020, la cour d'appel de Téhéran a confirmé la peine de prison prononcée contre le défenseur des droits humains Sam Rajabi. Il avait été reconnu coupable d’espionnage et de "coopération avec un État hostile" et condamné à 6 ans de prison par le tribunal révolutionnaire de Téhéran le 23 novembre 2019.
Les deux audiences ont été fermées au public et la famille du défenseur n’a pas été autorisée à y assister. Le juge a interdit à l'avocat du défenseur de parler lors de la lecture de l'acte d'accusation.
Le défenseur a été arrêté en janvier en 2018. Après son arrestation, il a été placé à l'isolement pendant une longue période. Il est toujours détenu dans la prison Evin, où il est régulièrement placé à l'isolement.
En date du 8 mai 2018, Sam Rajabi était toujours détenu au secret dans la prison Evin à Téhéran. Il a été arrêté chez lui à Téhéran, le 25 janvier 2018, et il est détenu au secret depuis le 26 janvier.
Dans la soirée du 25 janvier 2018, les forces de sécurité ont mené un raid au domicile de Sam Rajabi et l'ont illégalement placé en détention. On ignore pourquoi les forces de sécurité ont saisi un ordinateur personnel, des documents et des livres appartenant au père du défenseur, qui est décédé et qui était un éminent universitaire iranien. Six autres membres de la PWHF ont été illégalement arrêtés le même jour.
Le 26 mars 2018, sa mère, Lili Houshmand Afshar, a été autorisée à rendre l'unique visite à son fils depuis qu'il est placé en détention. Sam Rajabi n'est pas autorisé à voir un avocat et il est illégalement maintenu à l'isolement depuis la dernière visite de sa mère.
Les responsables de la prison ont dit à Lili Houshmand Afshar qu'elle serait autorisée à rendre visite à son fils le 14 avril 2018, mais à son arrivée à la prison elle n'y a pas été autorisée.
Au cours des derniers mois, les autorités iraniennes ont intensifié les détentions illégales des écologistes et défenseur-ses des droits humains en Iran, notamment Niloufar Bayani, Sepideh Kashani, Taher Ghadirian, Houman Jowkar, et Amir-Hossein Khaleghi, pour de vagues allégations d'espionnage.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par le bien-être de Sam Rajabi et pense qu'il est pris pour cible uniquement à cause de ses activités légitimes en faveur de l'environnement.
Front Line Defenders exhorte les autorités iraniennes à:
1. Libérer immédiatement et sans condition Sam Rajabi, car il semble qu'il soit pris pour cible uniquement à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;
2. Assurer que le traitement de Sam Rajabi pendant sa détention, corresponde à toutes les conditions établies dans les «Principes fondamentaux relatifs à la protection de toute personne contre toute forme de détention ou emprisonnement» adoptés par l'Assemblée Générale de l'ONU dans sa résolution 43/173 du 9 décembre 1988;
3. Autoriser Sam Rajabi à accéder immédiatement et sans entrave à sa famille et à son avocat;
4. Restituer les documents confisqués pendant le raid, car ils ne sont liés à aucune activité criminelle;
5. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains en Iran puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris la privation de liberté et l'acharnement judiciaire.