L’audience en appel de la défenseuse des droits humains Meriem Bribri aura lieu le 28 septembre 2022
Le 28 septembre 2022, Meriem Bribri doit assister à une audience en appel devant la Cour d’appel de Sfax.
Le 21 décembre, la défenseuse des droits humains et blogueuse Meriem Breibri a été condamnée par le tribunal de première instance de Sfax, au sud-est de Tunis, à quatre mois de prison et à une amende de 500 dinars.
Meriem Breibri est une défenseuse des droits humains et blogueuse qui travaille sur les droits civils dans la société et documente les violations des droits humains. Elle a participé à de nombreuses manifestations dirigées par des jeunes contre des lois qui étouffent la liberté d’expression.
Le 28 septembre 2022, la défenseuse des droits humains Meriem Bribri doit assister à une audience en appel devant la Cour d’appel de Sfax. Le 21 décembre 2021, la défenseuse des droits humains a été accusée d’avoir « sciemment nui ou dérangé autrui via les réseaux de télécommunications publics ». La défenseuse a été condamnée à quatre mois de prison et à une amende de 500 dinars.
Meriem Breibri est une défenseuse des droits humains et blogueuse qui travaille sur les droits civils dans la société et documente les violations des droits humains. Elle a participé à de nombreuses manifestations menées par des jeunes contre des lois qui étouffent la liberté d’expression.
Le 21 décembre 2021, le Tribunal de première instance de Sfax a accusé Meriem Breibri d’avoir « sciemment nui ou dérangé d’autres personnes via les réseaux de télécommunications publics » et l’a condamnée à quatre mois de prison et à une amende de 500 dinars. Elle est accusée à cause d’une publication sur Facebook dans laquelle elle critiquait la violence exercée par la police contre les civils. Cette publication a été publiée le 20 octobre 2020 et comprenait une vidéo qui documentait une agression commise par un agent de sécurité contre un civil dans la ville de Nabeul.
Suite à la publication de la défenseuse sur Facebook, le Syndicat tunisien de la sécurité a déposé une plainte auprès du procureur général de Sfax. La plainte est fondée sur l’article 86 du Code des télécommunications de 2001, qui prévoit une peine d’emprisonnement d’un à deux ans et une amende de 100 à 1000 dinars tunisiens (environ 30 à 300 euros) à « quiconque nuit sciemment à des tiers ou trouble leur paix par le biais de réseaux publics de télécommunications ».
Le 21 décembre, la défenseuse des droits humains et blogueuse Meriem Breibri a été condamnée par le tribunal de première instance de Sfax, au sud-est de Tunis, à quatre mois de prison et à une amende de 500 dinars.
Meriem Breibri est une défenseuse des droits humains et blogueuse qui travaille sur les droits civils dans la société et documente les violations des droits humains. Elle participe à de nombreuses manifestations menées par la jeunesse contre des lois qui entravent la liberté d’expression.
Le 21 décembre, la défenseuse des droits humains a été condamnée par le tribunal de première instance de Sfax, au sud-est de Tunis, à quatre mois de prison et à une amende de 500 dinars. L’accusation a été portée en lien avec une vidéo qu’elle avait partagée sur sa page Facebook en octobre 2020. La vidéo montre un agent des forces de l’ordre dans la ville de Nabeul en train d’agresser un civil. La défenseuse des droits humains avait repartagé la vidéo et critiqué l’usage de la violence par certains membres des forces de sécurité dans l’exercice de leurs fonctions contre des civils. Le verdict est basé sur l’article 86 du Code des télécommunications, qui prévoit une peine d’emprisonnement d’un à deux ans et une amende de 100 à 1000 dinars tunisiens (environ 30 à 300 euros) pour « quiconque nuit sciemment aux tiers ou perturbe leur quiétude à travers les réseaux publics des télécommunications. »
Meriem Breibri avait souligné l’invalidité de l’affaire portée contre elle, car la procédure judiciaire appropriée n’a pas été suivie. La défenseuse des droits humains n’a pas non plus reçu son dossier qui détaillait les preuves, les notes et les accusations portées contre elle. La défenseuse a été harcelée par des agents de sécurité et des membres de leur syndicat à cause de cette affaire et a fait l’objet de menaces. Le 22 décembre, l’avocate de la défenseuse a fait appel contre la condamnation.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par le harcèlement continu contre Meriem Breibri et les accusations portées contre elle, car il semble qu’elle soit prise pour cible uniquement à cause de ses activités légitimes et pacifiques en faveur des droits humains. Front Line Defenders est également préoccupée par la récente tendance des autorités tunisiennes à condamner les défenseur-ses en vertu de l’article 86 lorsqu’ils documentent et partagent des critiques à propos des violations commises par les forces de sécurité.