Oleg Orlov libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers
Le 1er août 2024, Oleg Orlov, éminent défenseur des droits humains et membre du conseil de l’Human Rights Center « Memorial » (HRC "Memorial"), a été libéré du Centre de détention provisoire n° 1 de Samara, en Fédération de Russie, dans le cadre d’un important échange de prisonniers entre la Russie et l’Allemagne, la Norvège, la Pologne, la Slovénie et les États-Unis.
Le 11 juillet 2024, le tribunal municipal de Moscou a confirmé la condamnation à deux ans et demi de prison du défenseur des droits humains Oleg Orlov.
Le 15 avril 2024, l’Human Rights Defense Center « Memorial » a indiqué que le jeudi 11 avril 2024, des agents des forces de l’ordre ont transféré le défenseur des droits humains Oleg Orlov au Centre de détention provisoire n° 1 à Samara.
Le 27 mars 2024, le Human Rights Defence Center « Memorial » (HRDC « Memorial ») a signalé que le défenseur des droits humains Oleg Orlov est systématiquement soumis à des traitements inhumains depuis le début de la procédure d'appel.
Le 11 mars 2024, l’Human Rights Defence Center "Memorial" a signalé que les autorités du centre de détention provisoire "Vodnik", à Moscou, ont tenté de recruter le défenseur des droits humains Oleg Orlov dans l'armée russe pour qu'il participe à la guerre contre l'Ukraine en échange d'une relise de peine.
Le 7 février 2024, le défenseur des droits humains Oleg Orlov a reçu un acte d’accusation final suite à la nouvelle enquête sur ses motivations lorsqu’il a commis des « actions publiques répétées visant à discréditer l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération de Russie », une infraction pénale prévue par l’article 280.3, partie 1 du Code pénal de la Fédération de Russie.
Le 2 février 2024, le défenseur des droits humains Oleg Orlov a signalé que le tribunal du district de Tverskoy à Moscou avait décidé de limiter au 5 février 2024 au soir le délai auquel lui et son avocate, Kateryna Tertukhina, pouvaient étudier le dossier contenant les documents de l’enquête. Le même jour, le ministère de la Justice a inscrit Oleg Orlov sur la liste des agents de l’étranger.
Le 27 décembre 2023, le défenseur des droits humains Oleg Orlov a été convoqué à un interrogatoire. Celui-ci a eu lieu dans le cadre d’une nouvelle enquête .
Le 14 décembre 2023, le tribunal de Moscou entendra l'appel d’Oleg Orlov contre la décision du tribunal du district de Golovinskiy de lui infliger une amende de 150 000 roubles (environ 1500 EUR).
Le 26 octobre 2023, le défenseur des droits humains Oleg Orlov et son avocate, Katerina Tertukhina, ont fait appel de la décision du tribunal du district de Golovinskiy à Moscou de condamner le défenseur des droits humains à une amende de 150 000 roubles (environ 1500 EUR) pour « discrédit répété des forces armées russes ». Le même jour, ils ont appris que le parquet général avait également fait appel de la décision. Bien que le procureur ait requis une amende de 250 000 roubles devant le tribunal de première instance, il demande à présent que le défenseur soit condamné à trois ans de prison. Cette peine est la peine maximale prévue par l’article 280.3, partie 1, du Code pénal de la Fédération de Russie, une loi de censure en temps de guerre.
Le 11 octobre 2023, le tribunal du district de Golovinskiy à Moscou a condamné le défenseur des droits humains Oleg Orlov à une amende de 150 000 roubles (environ 1500 EUR).
Le 8 juin 2023, le tribunal du district de Golovinsky à Moscou a commencé à examiner l’affaire intentée contre le défenseur des droits humains Oleg Orlov.
Le 30 mai 2023, le tribunal du district de Golovinsky à Moscou a annoncé que le procès du défenseur des droits humains Oleg Orlov débutera le 8 juin 2023. L’audience est prévue à 15 heures, heure de Moscou.
Le 21 mars 2023, les forces de l’ordre russes ont lancé une procédure pénale contre le défenseur des droits humains Oleg Orlov pour avoir récidivé en commettant « des actions publiques visant à discréditer les forces armées de la Fédération de Russie qui protègent les intérêts de la Fédération », une infraction pénale prévue par l’article 280.3, partie 1 du Code pénal de la Fédération de Russie. Ce dernier évènement contre le défenseur des droits humains est lié à un message qu’il a publié sur Facebook en novembre 2022. La peine maximale en cas de récidive est de trois ans d’emprisonnement. Les autorités ont placé le défenseur sous le coup d’une interdiction de voyager pour une période indéterminée.
Oleg Orlov est défenseur des droits humains et membre du conseil de l’Human Rights Defense Center « Memorial » (HRC « Mémorial ») fondé lorsque les autorités russes ont fermé l’Human Rights Centre « Memorial ». Le défenseur est également à la tête du programme « Hot Spots » du HRDC « Mémorial », établi en 1990 ; le programme intervient dans les zones de conflits qui peuvent dégénérer en conflit armé, ainsi que dans les situations post-conflit, en recherchant le respect des droits humains et du droit humanitaire international. En 2009, il a reçu le prix Sakharov « pour la liberté de l’esprit » et en 2012, le prix du Groupe Helsinki à Moscou « pour sa contribution historique à la protection des droits humains et au mouvement des droits humains ».
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- À propos de
- 13 Août 2024 : Oleg Orlov libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers
- 25 Juillet 2024 : La cour d’appel confirme la peine de prison prononcée contre le défenseur des droits humains Oleg Orlov
- 20 Avril 2024 : Oleg Orlov transféré dans un centre de détention provisoire à Samara
- 31 Mars 2024 : Oleg Orlov soumis à un traitement inhumain tout au long de la procédure d'appel
- 23 Mars 2024 : Le défenseur des droits humains Oleg Orlov se voit proposer de s'enrôler dans l'armée russe pour aller combattre en Ukraine pendant sa détention
- 16 Février 2024 : Nouvelle date de procès du défenseur des droits humains Oleg Orlov
- 8 Février 2024 : Restriction du droit d’Oleg Orlov à accéder au dossier d’enquête ; le défenseur taxé d’agent de l’étranger le même jour
- 6 Janvier 2024 : Oleg Orlov convoqué pour un interrogatoire de 15 minutes dans le cadre d’une nouvelle enquête sur son affaire
- 12 Décembre 2023 : La date du procès en appel d’Oleg Orlov fixée
- 6 Décembre 2023 : Le parquet requiert trois ans de prison contre le défenseur des droits humains Oleg Orlov devant la Cour d’appel
- 2 Novembre 2023 : Oleg Orlov condamné à une amende de 150 000 roubles
- 12 Juin 2023 : Début du procès d’Oleg Orlov à Moscou
- 9 Juin 2023 : La date du procès du défenseur des droits humains Oleg Orlov fixée
- 24 Mars 2023 : Le défenseur des droits humains Oleg Orlov face à des accusations criminelles pour avoir « discrédité l’armée russe »
Le 1er août 2024, Oleg Orlov, éminent défenseur des droits humains et membre du conseil de l’Human Rights Center « Memorial » (HRC "Memorial"), a été libéré du Centre de détention provisoire n° 1 de Samara, en Fédération de Russie, dans le cadre d’un important échange de prisonniers entre la Russie et l’Allemagne, la Norvège, la Pologne, la Slovénie et les États-Unis. Dans le cadre de cet échange, la Russie a libéré 16 personnes, dont des défenseur⸱ses des droits humains et des journalistes, illégalement détenues et condamnées pour leur action pacifique et légitime en faveur des droits humains. Oleg Orlov avait été condamné à deux ans et demi de prison pour des « actions publiques répétées visant à discréditer l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération » en vertu de la première partie de l’article 280.3 du Code pénal de la Fédération de Russie.
Le 11 juillet 2024, le tribunal municipal de Moscou a confirmé la condamnation à deux ans et demi de prison du défenseur des droits humains Oleg Orlov. Le défenseur n’était pas physiquement présent au tribunal ; il a assisté à l’audience virtuellement depuis le centre de détention provisoire n° 2 de Syzran, en Russie. Oleg Orlov a été transféré au centre de détention provisoire n° 2 par les autorités pénitentiaires en avril 2024. La Cour avait précédemment ignoré la requête déposée par l’avocat d’Oleg Orlov de le faire transférer à Moscou.
Oleg Orlov est un défenseur des droits humains et membre de l’Human Rights Center Memorial (HRC "Memorial"). Le défenseur des droits humains est également à la tête du programme « Hot Spots » du HRC « Mémorial », établi en 1990, qui travaille dans les zones de conflit qui peuvent dégénérer en conflit armé, ainsi que dans les situations post-conflit, et mène des recherches sur le respect des droits humains et du droit humanitaire international. En 2009, il a reçu le prix Sakharov « pour la liberté de l’esprit » et en 2012, le prix du Groupe Helsinki à Moscou « pour sa contribution historique à la protection des droits humains et du mouvement des droits humains ».
Le 11 juillet 2024, le tribunal de la ville de Moscou a tenu l’audience de l’appel d’Oleg Orlov, qui a assisté virtuellement à l’audience. Au cours de l’audience, Oleg Orlov a tenté de s’adresser aux personnes qui assistaient à son procès, mais il a été temporairement mis en sourdine et empêché de communiquer avec le public. Le juge a rejeté la requête déposée par le défenseur pour reporter le procès, il affirmait qu’il n’avait pas eu le temps de recevoir ni d’étudier la demande d’appel déposée par son avocat. Les conditions de détention d’Oleg Orlov — le faible éclairage dans la cellule, aggravé par sa mauvaise vue et le format (4 pages réunies sur une page) dans lequel la demande d’appel a été imprimée, ont limité la capacité du défenseur à se familiariser avec la demande. Oleg Orlov a ensuite refusé de participer à l’audience, interdisant à son avocat de déposer une requête pour inviter des témoins à témoigner, pour s’opposer au manque de légitimité juridique des procédures tout au long du procès. Le défenseur a déclaré, en signe de protestation, qu’il lirait un livre tout au long de l’audience. L’avocat d’Oleg Orlov a réitéré que l’accusation n’avait jusqu’à présent présenté aucune preuve pertinente sur son cas, et en particulier pour justifier l’accusation de haine dans l’article publié par le défenseur, pour lequel il est inculpé. L’avocat a également mentionné que les experts qui ont été invités à examiner l’article en question n’étaient pas compétents.
Oleg Orlov est accusé pour un message posté sur Facebook le 14 novembre 2022, la version russe de l’un de ses articles intitulé « Ils voulaient le fascisme ? Ils l’ont eu ». L’article a été publié à l’origine par le média français « Mediapart » et critiquait l’invasion massive de l’Ukraine par la Russie. Le 27 février 2024, le tribunal municipal de Moscou a condamné Oleg Orlov à deux ans et demi de prison pour ses « actions publiques répétées visant à discréditer l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération de Russie », une infraction pénale en vertu de la Partie 1 de l’article 280.3 du Code pénal de la Fédération de Russie. En avril 2024, les autorités pénitentiaires ont transféré Oleg Orlov du centre de détention provisoire « Vodnik », basé à Moscou, au centre de détention provisoire n° 1 de Samara. Il a ensuite été transféré au centre de détention provisoire n’° 2 à Syzran. Lors de l’audience du 7 juin 2024, Oleg Orlov a fait appel de son transfert à Syzran, déclarant qu’il s’agissait d’une violation de son droit à la défense, car son transfert compliquait les visites de son avocat et l’empêchait donc d’avoir accès à une aide juridique. En raison du transfert, Oleg Orlov n’a pas été en mesure d’étudier toutes les questions qui devaient être soulevées dans son affaire et n’a pas pu se préparer pour l’audience d’appel.
Les articles du Code pénal de la Fédération de Russie qui criminalisent « le fait de discréditer » et l’utilisation de « faux » pour affaiblir l’armée russe sont dénoncés par plusieurs organisations de défense des droits humains qui considèrent qu’ils sont inconstitutionnels et bafouent les obligations internationales de la Russie en matière de droits humains. Ces lois favorisent la censure dans le pays et sont utilisées de manière disproportionnée pour cibler les défenseur⸱ses des droits humains et les journalistes.
Front Line Defenders condamne la condamnation du défenseur des droits humains Oleg Orlov, car il semble qu’il soit criminalisé en représailles contre son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains. L’organisation demande instamment aux autorités russes de le libérer immédiatement et d’abandonner toutes les charges retenues contre lui.
Le 15 avril 2024, l’Human Rights Defense Center « Memorial » a indiqué que le jeudi 11 avril 2024, des agents des forces de l’ordre ont transféré le défenseur des droits humains Oleg Orlov au Centre de détention provisoire n° 1 à Samara. Les autorités n’avaient pas informé Oleg Orlov, son avocate, ni sa famille de ce transfèrement à venir. Ses collègues et son avocat considèrent ce transfèrement comme une pression supplémentaire à son encontre. On ne sait pas encore s’il sera transféré ailleurs ou s’il restera à Samara.
Oleg Orlov est un défenseur des droits humains et membre de l’Human Rights Center Memorial (HRC "Memorial"). Le défenseur des droits humains est également à la tête du programme « Hot Spots » du HRC « Mémorial », établi en 1990, qui travaille dans les zones de conflit pouvant dégénérer en conflit armé, ainsi que dans les situations post-conflit, sur des recherches sur le respect des droits humains et du droit humanitaire international. En 2009, il a reçu le prix Sakharov « pour la liberté de l’esprit » et en 2012, le prix du Groupe Helsinki à Moscou « pour sa contribution historique à la protection des droits humains et du mouvement des droits humains ».
Dans la nuit du 11 au 12 avril 2024, les autorités pénitentiaires ont transféré Oleg Orlov du centre de détention provisoire Vodnik à Moscou, au centre de détention provisoire n° 1 de Samara. Oleg Orlev n’avait pas été informé de son transfèrement et n’a donc pas pu se préparer. Ceci s’est produit après qu’un juge a approuvé une visite familiale pour l’épouse d’Oleg Orlov au centre de détention provisoire Vodnik. L’avocate d’Oleg Orlov, Katerina Tertukhina, a déclaré que de telles pratiques sont répandues dans le système pénitentiaire russe, et limite les contacts entre les détenus et leurs avocats. Ces transfèrements se font souvent dans des conditions inhumaines, ce qui a un impact sur sa santé, surtout si l’on tient compte de son récent rétablissement. La date de l’appel du défenseur n’a pas été fixée, mais il est prévu qu’il y participe en personne, ce qui nécessiterait un nouveau transfert à Moscou, qui pourrait encore détériorer son état de santé.
Le 27 février 2024, le tribunal municipal de Moscou l’a condamné à deux ans et demi de prison pour ses « actions publiques répétées visant à discréditer l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération de Russie », une infraction pénale en vertu de la Partie 1 de l’article 280.3 du Code pénal de la Fédération de Russie.
Front Line Defenders exprime sa profonde inquiétude concernant le transfèrement d’Oleg Orlov à Samara dans des conditions inhumaines avant l’audience en appel, ce qui pourrait avoir un impact sur sa santé en raison de son âge. Elle condamne ce verdict et demande instamment aux autorités russes de le libérer et d’abandonner toutes les charges retenues contre lui. Front Line Defenders rappelle que les articles du Code pénal de la Fédération de Russie qui criminalisent le « discrédit » et « l’utilisation de faux » pour affaiblir l’armée russe sont inconstitutionnels et portent atteinte aux obligations internationales de la Russie en matière de droits humains, en encourageant la censure et en ciblant de manière disproportionnée les défenseur⸱ses des droits humains et les journalistes.
Le 27 mars 2024, le Human Rights Defence Center « Memorial » (HRDC « Memorial ») a signalé que le défenseur des droits humains Oleg Orlov est systématiquement soumis à des traitements inhumains depuis le début de la procédure d'appel. Il attend actuellement son audience au centre de détention provisoire "Vodnik", à Moscou. L'avocate d'Oleg Orlov, Kateryna Tertukhina, a déposé une plainte auprès des présidents du tribunal du district de Golovinsky et du tribunal municipal de Moscou concernant le traitement inhumain qui lui est imposé.
Oleg Orlov est défenseur des droits humains et membre du conseil de l’Human Rights Defense Center « Memorial » (HRC « Mémorial ») qui a été fondé lorsque les autorités russes ont fermé l’Human Rights Centre « Memorial ». Le défenseur est également à la tête du programme « Hot Spots » du HRDC « Memorial », établi en 1990. Le programme intervient dans les zones de conflits armés ainsi que dans les situations post-conflit, en recherchant le respect des droits humains et du droit humanitaire international. En 2009, il a reçu le prix Sakharov « pour la liberté de l’esprit » et en 2012, le prix du Groupe Helsinki à Moscou « pour sa contribution historique à la protection des droits humains et au mouvement des droits humains ».
Le 12 mars 2024, Oleg Orlov et son avocat ont fait appel de la décision du tribunal de district de Golovinsky de le condamner à deux ans et demi de prison. Dans le texte de l'appel, lui et son avocat ont déclaré que pour déposer une plainte complète, il devait étudier les documents du procès, une procédure prévue par le Code de procédure pénale de la Fédération de Russie. Depuis, les forces de l'ordre transfèrent Oleg Orlov du centre de détention provisoire "Vodnik" au tribunal municipal de Golovinskiy. Les transferts vers le tribunal ont eu lieu tôt le matin, avant le petit-déjeuner, tandis que le retour a eu lieu en fin de soirée, après l'heure prévue pour le dîner, ce qui le prive de repas chauds. Le HRDC « Memorial » a également signalé que le défenseur des droits humains est tombé malade au centre de détention provisoire Vodnik et qu'il se sent épuisé par les voyages et le manque de nourriture.
Selon les informations fournies par Oleg Orlov, les transferts se déroulent comme suit. Le matin, le convoi l'a convoqué avant le petit-déjeuner et il n'a reçu qu'une ration sèche pour toute la journée. Le transfert lui-même est un long trajet dans un fourgon de police entièrement fermé, sans ventilation ni chauffage. À son arrivée au tribunal, Oleg Orlov doit passer toute la journée dans une minuscule salle de convoi, car le tribunal n'aménage généralement pas d'espace pour lui permettre d'étudier les documents du procès. Cela limite également sa capacité à marcher ou à se reposer correctement.
De plus, les transferts quotidiens du centre de détention provisoire au tribunal empêchent Oleg Orlov de rencontrer son avocat et de préparer son appel. Au tribunal, la communication entre lui et ses avocats est surveillée et restreinte, car les forces de l'ordre sont toujours présentes. Les agents empêchent également Oleg Orlov d'interroger son avocat sur l'état de santé de sa femme, récemment opérée.
Le 27 février 2024, le tribunal municipal de Moscou a condamné Oleg Orlov à deux ans et demi de prison pour ses « actions publiques répétées visant à discréditer l'utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération de Russie », une infraction pénale en vertu de la Partie 1 de l’article 280.3 du Code pénal de la Fédération de Russie. Les agents des forces de l'ordre l’ont menotté et placé dans une pièce vitrée dans le tribunal en attendant que le juge rende le verdict.
Front Line Defenders exprime sa profonde inquiétude concernant le traitement inhumain infligé à Oleg Orlov en prison, qui peut avoir un impact sévère sur sa santé en raison de son âge. Front Line Defenders continue de condamner la peine de deux ans et demi de prison prononcée contre Oleg Orlov à cause de son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains et demande instamment aux autorités russes de le libérer immédiatement et d'abandonner toutes les charges qui pèsent contre lui. Elle rappelle également que les articles du Code pénal de la Fédération de Russie qui criminalisent la « discréditation » et l' « utilisation de faux » pour affaiblir l'armée russe sont inconstitutionnels et en violation des obligations internationales de la Russie en matière de droits humains. Ces lois favorisent la censure dans le pays et sont utilisées de manière disproportionnée pour cibler les défenseur⸱ses des droits humains et les journalistes.
Le 11 mars 2024, l’Human Rights Defence Center "Memorial" a signalé que les autorités du centre de détention provisoire "Vodnik", à Moscou, ont tenté de recruter le défenseur des droits humains Oleg Orlov dans l'armée russe pour qu'il participe à la guerre contre l'Ukraine en échange d'une relise de peine. Cette offre lui a été faite alors qu'Oleg Orlov va fêter ses 71 ans cette année et qu'il purge une peine pour son action en faveur des droits humains et contre la guerre, et plus précisément, son travail contre la guerre menée par la Russie en Ukraine. Il a indiqué qu'il avait refusé cette « possibilité », mais a noté que les autorités russes offraient cette option à tous les nouveaux détenus arrivant au centre.
Le 7 février 2024, le défenseur des droits humains Oleg Orlov a reçu un acte d’accusation final suite à la nouvelle enquête sur ses motivations lorsqu’il a commis des « actions publiques répétées visant à discréditer l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération de Russie », une infraction pénale prévue par l’article 280.3, partie 1 du Code pénal de la Fédération de Russie. Le défenseur des droits humains a indiqué que le 6 février 2024, le représentant du parquet de l’interdistrict de Tverskoï à Moscou l’a contacté et s’est empressé de lui remettre l’acte d’accusation et a même proposé de se rendre au domicile d’Oleg Orlov, car on lui a dit que c’était urgent et qu’Oleg Orlov devait recevoir l’acte d’accusation le plus rapidement possible. Suite à la remise de l’acte d’accusation, la nouvelle date du procès d’Oleg Orlov, qui sera jugé sur ses intentions lors de la publication de l’article condamnant la guerre de la Russie en Ukraine, est fixée au 16 février 2024.
Le 2 février 2024, le défenseur des droits humains Oleg Orlov a signalé que le tribunal du district de Tverskoy à Moscou avait décidé de limiter au 5 février 2024 au soir le délai auquel lui et son avocate, Kateryna Tertukhina, pouvaient étudier le dossier contenant les documents de l’enquête. Cette décision intervient après que le comité d’enquête a clôturé l’enquête « renouvelée » visant à identifier le mobile d’Oleg Orlov lorsqu’il a commis les différentes « actions publiques visant à discréditer l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération de Russie », une infraction pénale prévue par l’article 280.3, partie 1, du Code pénal. Le même jour, le 2 février 2024, le ministère de la Justice a inscrit Oleg Orlov sur la liste des agents de l’étranger.
Oleg Orlov est défenseur des droits humains et membre du conseil de l’Human Rights Defense Center « Memorial » (HRDC « Memorial ») qui a été fondé lorsque les autorités russes ont fermé l’Human Rights Centre « Memorial ». Le défenseur est également à la tête du programme « Hot Spots » du HRDC « Memorial », établi en 1990. Ce programme intervient dans les zones de conflits armés ainsi que dans les situations post-conflit, en recherchant le respect des droits humains et du droit humanitaire international. En 2009, il a reçu le prix Sakharov « pour la liberté de l’esprit » et en 2012, le prix du Groupe Helsinki à Moscou « pour sa contribution historique à la protection des droits humains et au mouvement des droits humains ».
Oleg Orlov a déclaré que le 30 janvier 2024, lui et son avocate, Kateryna Tertukhina, ont entamé l’étude des conclusions de la « nouvelle enquête ». Le 2 février 2024, Oleg Orlov et son avocate ont appris que l’enquêteur avait déposé une requête auprès du tribunal du district de Tverskoy afin de limiter les droits du défenseur à étudier les conclusions de l’« enquête renouvelée » jusqu’au soir du 5 février 2024. L’audience pour statuer sur une requête était prévue vendredi à 12 h 30 ; le défenseur a indiqué que lui et son avocate n’ont eu cette information que quelques heures avant l’audience. Oleg Orlov a pu présenter une demande pour contrer la requête de l’enquêteur, ainsi qu’une demande de report de l’audience, car l’avocate, Kateryna Tertukhina, avait une autre date d’audience. La Cour a toutefois maintenu l’audience par défaut et a satisfait à la requête de l’enquêteur.
Le 2 février 2023, le ministère de la Justice de la Fédération de Russie a inscrit Oleg Orlov sur la liste des agents de l’étranger, notamment parce qu’il s’est opposé à la guerre menée par la Russie en Ukraine. En réponse, le HRDC « Memorial » a publié une déclaration indiquant que l’inscription d’Oleg Orlov sur la liste des agents de l’étranger vise à affaiblir et à discréditer sa position dans le cadre de la procédure pénale engagée contre lui. La déclaration affirme que l’inscription d’un défenseur des droits humains sur la liste des agents de l’étranger « viole la présomption d’innocence puisque l’inscription sur le registre des “agents” pourrait influencer le juge qui entendra l’affaire pénale ».
Le 29 janvier, l’enquêteur Ilya Savchenko a finalisé l’enquête « renouvelée » visant à identifier le mobile d’Oleg Orlov lorsqu’il a commis les différentes « actions publiques visant à discréditer l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération de Russie », une infraction pénale prévue par l’article 280.3, partie 1, du Code pénal. L’enquête a conclu qu’en publiant un article dans le média français Mediapart, Oleg Orlov s’est laissé guider par « l’hostilité idéologique contre les valeurs spirituelles, morales et patriotiques traditionnelles de la Russie » et par « la haine envers le groupe social du personnel militaire des forces armées de la Fédération de Russie ».
Front Line Defenders condamne la persécution continue d’Oleg Orlov pour son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains et demande instamment aux autorités russes d’abandonner immédiatement toutes les charges portées contre le défenseur des droits humains. Front Line Defenders réitère que l’ensemble des articles du Code pénal de la Fédération de Russie qui criminalisent le discrédit et l’utilisation de « faux » pour affaiblir l’armée russe, est inconstitutionnel et en contradiction avec les obligations internationales de la Russie en matière de droits humains. Ces lois favorisent la censure dans le pays et sont utilisées de manière disproportionnée pour cibler les défenseur⸱ses des droits humains et les journalistes. L’organisation condamne également les autorités russes pour avoir inscrit Oleg Orlov sur la liste des agents de l’étranger, ce qui constitue une forme de diffamation dans le cadre de la persécution dont il fait l’objet. Front Line Defenders réitère également sa préoccupation générale concernant l’utilisation continue par le gouvernement russe des lois sur les agents de l’étranger pour réprimer le travail en faveur des droits humains dans le pays.
Le 27 décembre 2023, le défenseur des droits humains Oleg Orlov a été convoqué à un interrogatoire. Celui-ci a eu lieu dans le cadre d’une nouvelle enquête sur l’infraction présumée commise par le défenseur, à savoir « des actions publiques visant à discréditer l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération ». L’objectif de ce supplément d’enquête est d’établir le mobile d’Oleg Orlov lorsqu’il a commis l’infraction présumée. L’interrogatoire a duré environ 15 minutes, l’enquêteur ne lui ayant posé qu’une seule question, à savoir : « Expliquez dans quel but vous avez écrit et publié un article intitulé “Ils voulaient le fascisme ? Ils l’ont eu” ». L’enquêteur a également informé le défenseur des droits humains que l’enquête avait décidé de demander à l’Institut de science médico-légale du Service fédéral de sécurité de procéder à une analyse linguistique supplémentaire.
Le 14 décembre 2023, le tribunal de Moscou entendra l'appel d’Oleg Orlov contre la décision du tribunal du district de Golovinskiy de lui infliger une amende de 150 000 roubles (environ 1500 EUR). Ce verdict correspond à de présumées « actions publiques » menées par Oleg Orlov « visant à discréditer l'utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération de Russie », une infraction pénale en vertu de l'article 280.3, partie 1 du Code pénal de la Fédération de Russie. Le défenseur des droits humains clame son innocence.
Le même jour, le tribunal de Moscou examinera également l'appel du parquet général contre la décision susmentionnée du tribunal du district de Golovinskiy. Dans son appel, le parquet réclame que la peine infligée au défenseur des droits humains passe de l'amende de 150 000 roubles à une peine de trois ans d'emprisonnement. Cette peine est la peine maximale prévue par l'article 280.3, partie 1 du Code pénal de la Fédération de Russie, une loi de censure en temps de guerre. Le tribunal municipal de Moscou examinera les deux appels dans le cadre d'un seul procès.
Le 26 octobre 2023, le défenseur des droits humains Oleg Orlov et son avocate, Katerina Tertukhina, ont fait appel de la décision du tribunal du district de Golovinskiy à Moscou de condamner le défenseur des droits humains à une amende de 150 000 roubles (environ 1500 EUR) pour « discrédit répété des forces armées russes ». Le même jour, ils ont appris que le parquet général avait également fait appel de la décision. Bien que le procureur ait requis une amende de 250 000 roubles devant le tribunal de première instance, il demande à présent que le défenseur soit condamné à trois ans de prison. Cette peine est la peine maximale prévue par l’article 280.3, partie 1, du Code pénal de la Fédération de Russie, une loi de censure en temps de guerre.
Oleg Orlov est défenseur des droits humains et membre du conseil de l’Human Rights Defense Center « Memorial » (HRDC « Mémorial ») qui a été fondé lorsque les autorités russes ont fermé l’Human Rights Centre « Memorial ». Le défenseur est également à la tête du programme « Hot Spots » du HRDC « Memorial », établi par l’Human Rights Centre « Memorial » en 1990. Le programme intervient dans les zones de conflits armés ainsi que dans les situations post-conflit, en recherchant le respect des droits humains et du droit humanitaire international. En 2009, il a reçu le prix Sakharov « pour la liberté de l’esprit » et en 2012, le prix du Groupe Helsinki à Moscou « pour sa contribution historique à la protection des droits humains et au mouvement des droits humains ».
Le procureur a déclaré qu’une peine aussi douce ne correspondait pas à la gravité et au « danger public » que représente le crime prétendument commis par Oleg Orlov. Le texte de l’appel n’explique cependant pas correctement le changement d’avis soudain du procureur, puisque le parquet avait précédemment requis une amende contre Oleg Orlov pour son soi-disant « discrédit répété des forces armées russes ». Le texte, soumis par le parquet, contredit l’argumentation et les déclarations faites par le Procureur général pendant le procès du défenseur. Aujourd’hui, le parquet affirme que sa décision de demander une peine maximale devant la cour d’appel découle du fait qu’Oleg Orlov manifeste une « haine idéologique à l’égard de la Fédération de Russie ». Il affirme qu’Oleg Orlov et Memorial « continuent à déstabiliser la société civile dans le pays » et que le défenseur fait preuve d’un « comportement illégal persistant ». Pour étayer cet argument, la demande d’appel se réfère au procès de 2009 contre Oleg Orlov, lors duquel le chef de la République tchétchène, Ramzan Kadyrov, accusait le défenseur de diffamation, après que ce dernier a publiquement rejeté la responsabilité du meurtre de la défenseuse des droits humains Natalia Estemirova sur Ramzan Kadyrov. Bien que la Cour ait acquitté Oleg Orlov et l’ait déclaré non coupable de diffamation, le paquet utilise cette affaire comme un exemple de l’activité « criminelle » systémique d’Oleg Orlov et demande qu’il soit « isolé de la société ».
Le 11 octobre 2023, le tribunal du district de Golovinskiy à Moscou a décidé d’infliger une amende de 150 000 roubles à Oleg Orlov. La juge Kristina Kostriukova a déclaré le défenseur coupable d’« actions publiques visant à discréditer l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération de Russie », une infraction pénale prévue par l’article 280.3, partie 1 du Code pénal de la Fédération de Russie. Oleg Orlov a été condamné pour avoir posté sur Facebook, le 14 novembre 2022, une traduction d’un article intitulé « Ils voulaient le fascisme — ils l’ont eu », publié par le média français Mediapart. Alors que le procureur général avait requis une amende de 250 000 roubles, la juge avait réduit le montant de 100 000 roubles. Le défenseur n’est pas d’accord avec la décision et clame son innocence.
Front Line Defenders condamne la persécution continue du défenseur des droits humains Oleg Orlov pour son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains et appelle à son acquittement immédiat et complet. Front Line Defenders affirme que l’élargissement du Code pénal de la Fédération de Russie avec une série d’articles contre le « discrédit » et les « fausses nouvelles » contre l’armée russe favorise la censure dans le pays et est utilisé de manière disproportionnée pour cibler les défenseur⸱ses des droits humains et les journalistes. L’organisation demande instamment aux autorités russes de mettre fin à l’attaque continue contre le défenseur des droits humains et la société civile en Russie.
Le 11 octobre 2023, le tribunal du district de Golovinskiy à Moscou a condamné le défenseur des droits humains Oleg Orlov à une amende de 150 000 roubles (environ 1500 EUR). La juge Kristina Kostriukova a déclaré le défenseur coupable d’« actions publiques visant à discréditer l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération de Russie », une infraction pénale prévue par l’article 280.3, partie 1 du Code pénal de la Fédération de Russie. Bien que le procureur ait requis une amende de 250 000 roubles, la juge a abaissé la somme à 150 000 roubles. Le défenseur des droits humains n’est pas d’accord avec cette décision et maintient qu’il est innocent ; lui et son avocat feront appel de cette décision.
Le 21 mars 2023, les autorités russes chargées de l’application de la loi ont engagé une procédure pénale contre Oleg Orlov pour des « actions publiques répétées visant à discréditer l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération de Russie ». Le défenseur a été jugé pour avoir publié sur Facebook, le 14 novembre 2022, une traduction d’un article intitulé « Ils voulaient le Facisme — Ils l’ont eu », publié par le média français « Mediapart ». Dans le texte de l’arrêt de la Cour, la juge Kristina Kostriukova indique qu’elle a déclaré Oleg Orlov coupable en se fondant sur l’examen de l’article en question par des experts et sur les témoignages des représentants de l’organisation « Vétérans de Russie ». L’Human Rights Center Memorial a indiqué que les témoignages des différents membres étaient pratiquement identiques et pourtant la juge n’a pas considéré cela comme un problème. Bien que la juge ait déclaré que les témoignages de divers défenseur⸱ses des droits humains en faveur d’Oleg Orlov n’étaient pas liés à l’objet de l’accusation, le travail de longue haleine d’Oleg Orlov dans le domaine des droits humains a été considéré comme une circonstance atténuante dans l’affaire.
Le 8 juin 2023, le tribunal du district de Golovinsky à Moscou a commencé à examiner l’affaire intentée contre le défenseur des droits humains Oleg Orlov. Le défenseur est jugé pour « des actions publiques répétées visant à discréditer l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération de Russie », notamment dans un article de 2022 qui critiquait l’invasion de l’Ukraine à grande échelle, qu’il a partagé sur Facebook. Lors de l’audience, Oleg Orlov a déclaré que la nature des accusations portées contre lui n’est pas claire pour lui et il n’a fait aucun aveu de culpabilité. La prochaine audience est fixée au 3 juillet 2023.
Oleg Orlov est défenseur des droits humains et membre du conseil de l’Human Rights Defense Center « Memorial » (HRC « Mémorial ») qui a été fondé lorsque les autorités russes ont fermé l’Human Rights Centre « Memorial ». Le défenseur est également à la tête du programme « Hot Spots » du HRDC « Memorial », établi en 1990. Le programme intervient dans les zones de conflits armés ainsi que dans les situations post-conflit, en recherchant le respect des droits humains et du droit humanitaire international. En 2009, il a reçu le prix Sakharov « pour la liberté de l’esprit » et en 2012, le prix du Groupe Helsinki à Moscou « pour sa contribution historique à la protection des droits humains et au mouvement des droits humains ».
Le 8 juin 2023, la juge Kristina Kostriukova au tribunal du district de Golovinsky à Moscou a commencé à examiner l’affaire intentée contre le défenseur des droits humains Oleg Orlov. Le défenseur est jugé pour « des actions publiques visant à discréditer l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération de Russie », une infraction pénale selon l’article 280.3, Partie 1 du Code pénal de la Fédération de Russie. La défenseuse des droits humains et avocate Katerina Tertukhina est l’avocate de Oleg Orlov. Au cours de l’audience, le défenseur des droits humains et son avocate ont soumis une requête à la Cour pour autoriser le défenseur des droits humains, journaliste et rédacteur en chef du journal Novaya Gazeta, Dmirtiy Muratov, à agir en tant qu’avocat public d’Oleg Orlov. Le juge a accepté la requête, malgré l’objection du procureur. Lors de l’audience, Oleg Orlov a déclaré que la nature des accusations portées contre lui n’est pas claire pour lui et il n’a fait aucun aveu de culpabilité.
L’avocate d’Oleg Orlov a déposé une autre requête auprès de la Cour pour suspendre l’examen de l’affaire du défenseur, car ce dernier a déposé une plainte auprès de la Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie concernant l’article du code administratif relatif à la soi-disant « discréditation », affirmant qu’il est inconstitutionnel. Depuis le 24 avril 2023, au moins 20 personnes ont soumis des plaintes identiques à la Cour constitutionnelle. Katerina Tertukhina a fait valoir que pour examiner correctement l’affaire contre Oleg Orlov, la Cour du district de Golovinskiy de Moscou doit avoir la décision de la Cour constitutionnelle. Le tribunal de disctrict et la Cour constitutionnelle examinent tous deux les mêmes faits et cela pourrait conduire à deux conclusions radicalement différentes. La juge Kristina Kostriukova a refusé la requête et a également refusé de demander les informations à la Cour constitutionnelle concernant la plainte d’Oleg Orlov.
Katerina Tertukhina a également déposé une requête pour renvoyer le cas d’Oleg Orlov devant le procureur, car celui-ci » n’a pas expliqué quelles informations de l’article d’Oleg Orlov peuvent être définies comme criminelles. Le procureur n’a pas inclus le texte de l’article qui est à l’origine des poursuites répétées contre le défenseur, ni indiqué quelle « menace publique » il représentait. L’avocate a soutenu que le manque de clarté des accusations limite les possibilités de défense. En outre, elle a mentionné que le dernier acte d’accusation du défenseur des droits humains stipulait qu’Oleg Orlov est suivi par un « narcologue » et un psychiatre ce qui est une erreur du procureur, car ce n’est pas le cas. L’équipe de la défense soutient qu’il s’agit d’informations diffamatoires et que le public pourrait les utiliser à mauvais escient pour discréditer le défenseur. Le juge a rejeté cette motion.
Depuis l’introduction des lois sur le discrédit en 2022, Oleg Orlov a été accusé à deux reprises. Le 30 mars 2022, le tribunal municipal de Tverskoy a accusé Oleg Orlov de « discrédit » pour avoir manifesté contre la guerre en Ukraine. Le défenseur a tenu un piquet de grève dans le centre-ville de Moscou avec une affiche disant « Poutine le fou pousse le monde dans une guerre nucléaire ». Le 12 mai 2022, le tribunal municipal de Tverskoy a de nouveau accusé Oleg Orlov de « discrédit » pour des manifestations contre la guerre. À cette occasion, le défenseur a été arrêté avec une pancarte disant : « URSS 1945 — un pays qui a combattu le fascisme. Russie 2022 — Un pays où le fascisme a gagné ». Oleg Orlov a été accusé en vertu de l’article 20.3.3 du Code des délits administratifs de la Fédération de Russie.
Le 21 mars 2023, les autorités russes ont engagé une procédure pénale contre le défenseur pour des « des actions publiques répétées visant à discréditer l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération de Russie », une infraction pénale en vertu de l’article 280.3, partie 1 du Code pénal de la Fédération de Russie. Le défenseur est accusé d’avoir publié sur Facebook le 14 novembre 2022 un article intitulé « They Wanted Fascism – They Got It » (Ils ont voulu le fascisme, ils l’ont) publié initialement dans le média français « Mediapart ». L’article critiquait l’invasion de l’Ukraine par la Russie. S’il est reconnu coupable, Oleg Orlov encourt jusqu’à trois ans de prison.
Front Line Defenders condamne la persécution continue du défenseur des droits humains Oleg Orlov pour son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains et exhorte les autorités russes à abandonner immédiatement toutes les charges contre le défenseur. Front Line Defenders affirme que l’élargissement du Code pénal de la Fédération de Russie avec un ensemble d’articles contre le « discrédit » et les « faux » contre l’armée russe sont inconstitutionnels, en contradiction avec les obligations internationales de la Russie en matière de droits humains, qu’ils encouragent la censure dans le pays et sont utilisés de manière disproportionnée pour cibler les défenseur⸱ses des droits humains et les journalistes.
Le 30 mai 2023, le tribunal du district de Golovinsky à Moscou a annoncé que le procès du défenseur des droits humains Oleg Orlov débutera le 8 juin 2023. L’audience est prévue à 15 heures, heure de Moscou. Le défenseur est jugé pour « des actions publiques visant à discréditer l’utilisation des forces armées de la Fédération de Russie pour protéger les intérêts de la Fédération de Russie », une infraction pénale selon l’article 280.3, Partie 1 du Code pénal de la Fédération de Russie. Après que les accusations ont été portées contre lui, les autorités lui ont imposé des restrictions de voyage pour une période indéterminée.
Le 29 mai 2023, Oleg Orlov a déposé une plainte auprès de la Cour constitutionnelle, déclarant que l’article 20.3.3 du Code des infractions administratives, qui interdit le prétendu « discrédit des forces armées », est inconstitutionnel et viole les droits et les libertés garantis par la constitution russe. Cet article a été adopté immédiatement après l’invasion massive de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Dans sa plainte, le défenseur a déclaré que cet article porte atteinte aux garanties constitutionnelles du pluralisme idéologique et politique (Article 13, Parties 1 à 3), de la liberté de conscience (Article 28), de la liberté d’expression (Article 29) et du droit de réunion pacifique. (Article 31).
Oleg Orlov a également souligné le fait que la Constitution de la Fédération de Russie déclare que les autorités russes ne devraient pas adopter de lois qui abolissent ou diminuent les droits humains et les libertés (Article 55). La Cour constitutionnelle a souligné que les droits peuvent être limités par la loi fédérale afin de protéger les valeurs constitutionnelles importantes, sous réserve du respect des principes de nécessité et de proportionnalité. Les restrictions ne devraient pas porter atteinte à l’essence même des droits constitutionnels ni empêcher les citoyens d’exprimer ouvertement et librement leurs opinions ou leurs demandes.
Le 21 mars 2023, les forces de l’ordre russes ont lancé une procédure pénale contre le défenseur des droits humains Oleg Orlov pour avoir récidivé en commettant « des actions publiques visant à discréditer les forces armées de la Fédération de Russie qui protègent les intérêts de la Fédération », une infraction pénale prévue par l’article 280.3, partie 1 du Code pénal de la Fédération de Russie. Ce dernier évènement contre le défenseur des droits humains est lié à un message qu’il a publié sur Facebook en novembre 2022. La peine maximale en cas de récidive est de trois ans d’emprisonnement. Les autorités ont placé le défenseur sous le coup d’une interdiction de voyager pour une période indéterminée.
Oleg Orlov est défenseur des droits humains et membre du conseil de l’Human Rights Defense Center « Memorial » (HRC « Mémorial ») fondé lorsque les autorités russes ont fermé l’Human Rights Centre « Memorial ». Le défenseur est également à la tête du programme « Hot Spots » du HRDC « Mémorial », établi en 1990 ; le programme intervient dans les zones de conflits qui peuvent dégénérer en conflit armé, ainsi que dans les situations post-conflit, en recherchant le respect des droits humains et du droit humanitaire international. En 2009, il a reçu le prix Sakharov « pour la liberté de l’esprit » et en 2012, le prix du Groupe Helsinki à Moscou « pour sa contribution historique à la protection des droits humains et au mouvement des droits humains ».
Le 23 mars 2023 vers 7 h, heure de Moscou, l’appartement d’Oleg Orlov a été perquisitionné par les forces de l’ordre, et le défenseur a été conduit au poste pour un interrogatoire. Les perquisitions et les interrogatoires ont été autorisés dans le cadre d’une enquête contre les « membres du personnel non identifiés » de « Memorial » — concernant la « réhabilitation du nazisme », une infraction pénale en vertu des articles 354.1 partie 2.b du Code pénal de la Fédération de Russie. Au moins huit autres anciens représentants d’International « Memorial » et de l’Human Right Centre « Memorial » ont été la cible de raids et d’interrogatoires. Pendant le raid, les forces de l’ordre ont saisi l’ordinateur portable d’Oleg Orlov, trois disques durs, un certain nombre de clés USB, un téléphone, des autocollants de « Memorial », un badge indiquant « No War » et un livre sur les crimes commis pendant la première guerre de Tchétchénie.
Le même jour, après la perquisition, les représentants du comité d’enquête ont conduit le défenseur Oleg Orlov au département d’enquête du district de Tverskoy à Moscou. Les forces de l’ordre russes ont lancé une procédure pénale contre le défenseur des droits humains Oleg Orlov pour avoir récidivé en commettant « des actions publiques visant à discréditer les forces armées de la Fédération de Russie qui protègent les intérêts de la Fédération » une infraction pénale prévue par l’article 280.3, partie 1 du Code pénal de la Fédération de Russie. Le défenseur est accusé d’avoir publié sur Facebook le 14 novembre 2022 un article intitulé « They Wanted Fascism – They Got It » (Ils ont voulu le fascisme, ils l’ont) publié dans le média français « Mediapart ». L’article traitait de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les collègues d’Oleg Orlov ont indiqué qu’il avait été libéré, mais qu’il reste témoin dans l’enquête concernant la « réhabilitation du nazisme », qui est la raison initiale de l’interrogatoire le 21 mars 2023.
L’enquête a révélé que le défenseur avait une « intention criminelle » lorsqu’il a publié le message sur Facebook. En outre, selon l’étude faite par le Centre d’expertise médico-légale (ECC) de la Direction principale du ministère de l’Intérieur le 9 décembre 2022, Oleg Orlov, dans son post Facebook, décrit les activités des forces militaires russes comme étant « liées au génocide, aux meurtres, à la destruction de l’économie et des infrastructures » et « visant l’ordre constitutionnel existant ». Pendant l’interrogatoire, le défenseur a déclaré avoir publié son propre avis sur les évènements en Fédération de Russie et dans le monde. Il a refusé de fournir plus de détails à l’enquête, invoquant l’article 51 de la Constitution de la Fédération de Russie, qui prévoit que nul ne sera forcé de témoigner contre lui-même.
Depuis l’introduction des lois sur le discrédit, Oleg Orlov a été accusé à deux reprises. Le 30 mars 2022, le tribunal municipal de Tverskoy a accusé Oleg Orlov de « discrédit » pour avoir manifesté contre la guerre. Le défenseur a tenu un piquet de grève dans le centre-ville de Moscou avec une affiche disant « Poutine le fou pousse le monde dans une guerre nucléaire ». Il a été reconnu coupable le 17 mai 2022, après avoir fait appel devant le tribunal municipal de Moscou. Le 12 mai 2022, le tribunal municipal de Tverskoy a de nouveau accusé Oleg Orlov de « discrédit » à cause de ses manifestations contre la guerre ; cette fois-ci, le défenseur des droits humains a été arrêté avec une affiche disant « URSS 1945 — un pays qui a combattu le fascisme. Russie 2022 — Un pays où le fascisme a gagné ». Oleg Orlov a été accusé en vertu de l’article 20.3.3 du Code des délits administratifs de la Fédération de Russie. Il a officiellement été reconnu coupable le 28 juin 2022, après avoir fait appel devant le tribunal municipal de Moscou.
Front Line Defenders condamne la persécution continue du défenseur des droits humains Oleg Orlov, pour son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. Front Line Defenders condamne également l’élargissement du Code pénal de la Fédération de Russie par un ensemble d’articles contre le « discrédit » et les « faux » contre l’armée russe, car cela favorise la censure dans le pays et est utilisé de manière disproportionnée pour cibler les défenseur⸱ses des droits humains et les journalistes.