Détention de Mahienour El-Masry et d'autres défenseur-ses des droits humains
Le 18 juillet 2021, le parquet a ordonné la libération sous caution de Mahienour El-Masry.
Le 30 août 2020, la défenseuse des droits humains Mme Mahienour El-Masry a été interrogée par le parquet et accusée d'avoir "rejoint une organisation illégale".
Le 5 mai 2020, le tribunal correctionnel du Caire a renouvelé la détention des défenseurs des droits humains Mohamed El-Baqer, Ibrahim Ezz El-Din, Mohamed Ibrahim et de la défenseuse des droits humains Mahienour El-Masry pour 45 jours supplémentaires.
Le 11 février 2020, la cour d'assise du Caire a renouvelé la détention de la défenseuse des droits humains pour 45 jours de plus. Depuis son arrestation le 22 septembre 2019, sa détention a été renouvelée à plusieurs reprises tous les 15 jours.
Le 18 novembre 2019, le parquet suprême a renouvelé la détention préventive de l'avocate en droits humains Mahienour El-Masry pour 15 jours supplémentaires, "à des fins d'enquête".
Le 3 novembre 2019, le parquet suprême a renouvelé la détention préventive de l'avocate en droits humains Mahienour El-Masry de 15 jours supplémentaires, à des "fins d'enquête".
Le 20 octobre 2019, le parquet suprême a renouvelé la détention de Mahienour El-Masry pour 15 jours.
Le 23 septembre 2019, le parquet suprême pour la sûreté de l'État a ordonné 15 jours de détention préventive pour la défenseuse des droits humains Mahienour El-Masry.
Le 22 septembre 2019, la défenseuse des droits humains Mahienour El-Masry a été arrêtée par les forces de sécurité devant le parquet du Caire. On ignore où elle est détenue. Compte tenu des modalités de son arrestation, il semble que les autorités n'aient pas présenté de mandat d'arrêt.
Mahienour El Masry est défenseuse des droits humains ; elle œuvre en faveur de l'indépendance du système judiciaire et des droits des prisonniers en organisant des manifestations pacifiques, en sensibilisant le public par le biais des médias sociaux et en organisant le soutien des prisonniers politiques sous la forme d'évènements solidaires et de levées de fonds pour payer leurs cautions.
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- À propos de
- 23 Juillet 2021 : Mahienour El-Masry libérée sous caution
- 2 Septembre 2020 : Mahienour El-Masry sous le coup d'une enquête dans le cadre d'une nouvelle affaire
- 8 Mai 2020 : La détention de plusieurs DDH renouvelée par contumace
- 14 Février 2020 : Renouvellement de la détention préventive de Mahienour El-Masry
- 20 Novembre 2019 : Renouvellement de la détention préventive de Mahienour El-Masry
- 7 Novembre 2019 : Renouvellement de la détention de Mahienour El-Masry
- 23 Octobre 2019 : Renouvellement de la détention de Mahienour El-Masry
- 29 Septembre 2019 : Mahienour El-Masry condamnée à 15 jours de détention préventive
- 23 Septembre 2019 : Détention de Mahienour El-Masry et d'autres défenseur-ses des droits humains
Le 18 juillet, le parquet a ordonné la libération sous caution de Mahienour El-Masry. La détention préventive de Mahienour El-Masry avait été renouvelée à plusieurs reprises depuis son arrestation devant le parquet du Caire en septembre 2019.
Le 30 août 2020, la défenseuse des droits humains Mme Mahienour El-Masry a été interrogée par le parquet et accusée d'avoir "rejoint une organisation illégale" ; cette accusation est portée dans le cadre de l'affaire n°855 de 2020 ouverte récemment. Le 31 août 2020, le parquet suprême a renouvelé la détention préventive de Mme El-Masry pour 15 jours.
La détention préventive de Mahienour El-Masry est renouvelée régulièrement depuis qu'elle a été arrêtée devant le parquet du Caire en septembre 2019.
Le 5 mai 2020, le tribunal correctionnel du Caire a renouvelé la détention des défenseurs des droits humains Mohamed El-Baqer, Ibrahim Ezz El-Din, Mohamed Ibrahim et de la défenseuse des droits humains Mahienour El-Masry pour 45 jours supplémentaires.
L'audience s'est tenue par contumace, en l'absence des défenseur-ses des droits humains ou de leurs avocats. Les défenseur-ses des droits humains sont détenus dans des conditions inhumaines, ce qui les expose à un risque élevé dans le contexte du COVID-19.
La décision d'organiser l'audience sans la présence, même par liaison vidéo, des défenseur-ses des droits humains ou de leurs avocats en raison des restrictions liées au COVID-19, vise clairement à utiliser ces restrictions pour refuser aux défenseur-ses des droits humains une procédure régulière.
Le 11 février 2020, la cour d'assise du Caire a renouvelé la détention de la défenseuse des droits humains pour 45 jours de plus. Depuis son arrestation le 22 septembre 2019, sa détention a été renouvelée à plusieurs reprises tous les 15 jours.
Mahienour El-Masry est accusée d'avoir "rejoint un groupe illégal", de "publication de fausses nouvelles" et de "mauvaise utilisation des réseaux sociaux".
Le 18 novembre 2019, le parquet suprême a renouvelé la détention préventive de l'avocate en droits humains Mahienour El-Masry pour 15 jours supplémentaires, "à des fins d'enquête".
Le 3 novembre 2019, le parquet suprême a renouvelé la détention préventive de l'avocate en droits humains Mahienour El-Masry de 15 jours supplémentaires, à des "fins d'enquête".
Le 20 octobre 2019, le parquet suprême a renouvelé la détention de Mahienour El-Masry pour 15 jours.
Le 23 septembre 2019, le parquet suprême pour la sûreté de l'État a ordonné 15 jours de détention préventive pour la défenseuse des droits humains Mahienour El-Masry. Elle est accusée d'avoir "rejoint un groupe illégal", de "publication de fausses informations" et de "mauvaise utilisation des réseaux sociaux".
Le 22 septembre 2019, la défenseuse des droits humains Mahienour El-Masry a été arrêtée par les forces de sécurité devant le parquet du Caire. On ignore où elle est détenue. Compte tenu des modalités de son arrestation, il semble que les autorités n'aient pas présenté de mandat d'arrêt.
Mahienour El-Masry est défenseuse des droits humains ; elle œuvre en faveur de l'indépendance du système judiciaire et des droits des prisonniers en organisant des manifestations pacifiques, en sensibilisant le public par le biais des médias sociaux et en organisant le soutien des prisonniers politiques sous la forme d'évènements solidaires et de levées de fonds pour payer leurs cautions.
Le 22 septembre 2019, Mahienour El-Masry était en train de quitter le parquet lorsque des agents de sécurité en civil l'ont faite monter de force dans un van. Sa famille et son avocat n'ont pas pu lui rendre visite car ils ignorent où elle est détenue.
Mahienour El-Masry a déjà été harcelée et arrêtée par les autorités égyptiennes. Le 30 décembre 2016, elle avait été condamnée à deux ans de prison par le tribunal d'Alexandrie pour les mauvaises conduites, pour "avoir protesté sans autorisation" ; la peine avait été infirmée en appel. En 2015, elle avait été condamnée à un an et trois mois de prison pour un sit-in de protestation contre les violences policières. En 2014, elle avait été condamnée à deux ans pour avoir participé à des manifestations ; la peine avait ensuite été réduite à six mois.
La détention arbitraire de Mahienour El-Masry est une réponse aux manifestations qui ont commencé le 20 septembre 2019 et qui appellent à la démission du président égyptien Abdelfattah Al-Sisi. Selon l'Egyptian Commission for Rights and Freedoms, 373 personnes ont été arrêtées arbitrairement au Caire, à Alexandrie, Damietta, Mahalla et Suez depuis le début des manifestations, dont plusieurs défenseur-ses des droits humains. Les forces de sécurité égyptiennes ont répliqué aux manifestations avec du gaz lacrymogène, des balles de caoutchouc et des balles réelles. Les défenseur-ses des droits humains arrêtés sont accusés d'avoir "rejoint une organisation illégale", d'avoir "manifesté sans autorisation" d'avoir "diffusé des fausses informations". Le défenseur des droits humains Mohamed Ibrahim a été arrêté le 21 septembre 2019 alors qu'il se présentait au poste de police dans le cadre de son contrôle judiciaire pour une autre affaire intentée contre lui en 2018.
Front Line Defenders est préoccupée par la détention de Mahienour El-Masry et d'autres défenseur-ses des droits humains dans le cadre de leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains et leur exercice de leur droit à la liberté de rassemblement pacifique.