Des défenseur-ses des droits humains continuellement criminalisés en Algérie
Le 10 mars 2021, la cour d'appel d'Oran a ordonné la libération du défenseur des droits humains Saïd Boudour. La Cour a acquitté Saïd Boudour de l'accusation de « diffamation », mais a confirmé l'accusation d '« insulte à l'encontre du régime » et a prononcé une peine de deux mois d'emprisonnement avec sursis.
Le 21 janvier 2021, le tribunal de première instance d'Oran a fixé l'audience de l'appel de Saïd Boudour au 2 mars.
Le 24 novembre 2020, la cour d'assise d'Oran a condamné le défenseur des droits humains Saïd Boudour par contumace à un an de prison et à une amende de 50 000 dinars algériens (environ 325€).
Le 27 octobre 2020, le procureur d'Oran a requit une peine de deux ans de prison et une amende de 100 000 dinars algériens (environ 660€) contre le défenseur des droits humains Said Boudour.
Le 8 juillet 2020, le tribunal correctionnel d'Oran a reporté pour la seconde fois l'audience du défenseur des droits humains Saïd Boudour.
Le 3 mars 2020, la cour d'assise d'Oran a abandonné certaines des charges qui pesaient contre le défenseur des droits humains Saïd Boudour et a décidé de considérer les accusations restantes comme des délits.
Le 25 février 2020, la cour d'assise d'Oran a reporté la première audience du défenseur des droits humains Saïd Boudour au 3 mars 2020.
Le 15 octobre 2019, le tribunal pénal d'Oran a ordonné la détention préventive du défenseur des droits humains Saïd Boudour.
Saïd Boudour est sous le coup de plusieurs chefs d'accusations, notamment "diffamation", "contribution à l’affaiblissement du moral de l’armée et "insulte contre le régime". Il a été placé en liberté conditionnelle le 7 octobre 2019, après avoir été arrêté par les autorités algériennes le 6 octobre 2019 à Oran.
Saïd Boudour est défenseur des droits humains et membre de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme. En plus d'organiser des manifestations pacifiques, il œuvre pour la défense des droits des migrants et des prisonniers politiques.
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- À propos de
- 18 Mars 2021 : Saïd Boudour placé en liberté conditionnelle
- 29 Novembre 2020 : Condamnation de Saïd Boudour
- 2 Novembre 2020 : Le procureur requiert une peine de prison contre Said Boudour
- 13 Juillet 2020 : L'audience de Saïd Boudour reportée pour la seconde fois
- 20 Avril 2020 : La cour abandonne certaines charges contre Saïd Boudour
- 25 Février 2020 : Report de la première audience de Saïd Boudour
- 18 Octobre 2019 : Saïd Boudour placé en détention préventive
- 11 Octobre 2019 : Des défenseur-ses des droits humains continuellement criminalisés en Algérie
Le 10 mars 2021, la cour d'appel d'Oran a ordonné la libération du défenseur des droits humains Saïd Boudour. La Cour a acquitté Saïd Boudour de l'accusation de « diffamation », mais a confirmé l'accusation d '« insulte à l'encontre du régime » et a prononcé une peine de deux mois d'emprisonnement avec sursis.
La cour d'appel d'Oran avait ordonné la détention du défenseur le 2 mars 2021. Selon le défenseur des droits humains, les conditions dans la prison d'Oran étaient inhumaines, avec des mesures d'hygiène insuffisantes et une nourriture de mauvaise qualité pour les détenus.
Le 24 novembre 2020, le tribunal correctionnel d'Oran a condamné Saïd Boudour par contumace à un an de prison et à une amende de 50 000 dinars algériens (environ 325 euros).
Le 24 novembre 2020, la cour d'assise d'Oran a condamné le défenseur des droits humains Saïd Boudour par contumace à un an de prison et à une amende de 50 000 dinars algériens (environ 325€). Saïd Boudour a été reconnu coupable de diffamation et de chantage après une plainte déposée contre lui à propos de messages postés sur Facebook dans lesquels il critiquait le gouvernement algérien.
L'audience devait avoir lieu le 17 novembre mais avait été retardée en raison de l'absence du juge. Depuis que le défenseur a été accusé en septembre 2019, les procédures judiciaires ont été reportées à plusieurs reprises.
Le 27 octobre 2020, le procureur d'Oran a requit une peine de deux ans de prison et une amende de 100 000 dinars algériens (environ 660€) contre le défenseur des droits humains Said Boudour. La demande de condamnation repose sur plusieurs accusations, dont «diffamation et diffusion de fausses informations», «contribution à l'affaiblissement du moral des forces armées nationales algériennes» et «insultes à l'encontre du régime algérien». L'audience s'est tenue en l'absence du défenseur. La cour rendra sa décision le 15 novembre 2020.
Le 8 juillet 2020, le tribunal correctionnel d'Oran a reporté pour la seconde fois l'audience du défenseur des droits humains Saïd Boudour. Selon son avocat, l'audience a été reportée à septembre, mais aucune date précise n'a encore été fixée. L'audience devait initialement avoir lieu le 3 mars 2020.
Le défenseur des droits humains fait face à plusieurs accusations, dont "diffamation et diffusion de fausses informations", "atteinte au moral des Forces armées nationales algériennes" et "insulte contre le régime algérien".
Le 3 mars 2020, la cour d'assise d'Oran a abandonné certaines des charges qui pesaient contre le défenseur des droits humains Saïd Boudour et a décidé de considérer les accusations restantes comme des délits. Il était accusé de "diffamation", "atteinte au moral des troupes" et "d'insultes envers le régime". On ignore quelles charges ont été abandonnées. L'affaire a été renvoyée devant le tribunal de première instance. La date de la prochaine audience n'a pas encore été fixée.
Le 25 février 2020, la cour d'assise d'Oran a reporté la première audience du défenseur des droits humains Saïd Boudour au 3 mars 2020. Il est sous le coup de plusieurs chefs d'accusation, notamment "diffamation", "contribution à l’affaiblissement du moral de l’armée" et "insulte contre le régime".
Le 15 octobre 2019, le tribunal pénal d'Oran a ordonné la détention préventive du défenseur des droits humains Saïd Boudour. Selon le Code de procédure pénale algérien, il doit rester en détention préventive pendant quatre mois, à la suite desquels la sanction peut être renouvelée.
Saïd Boudour est sous le coup de plusieurs chefs d'accusations, notamment "diffamation", "contribution à l’affaiblissement du moral de l’armée et "insulte contre le régime". Il a été placé en liberté conditionnelle le 7 octobre 2019, après avoir été arrêté par les autorités algériennes le 6 octobre 2019 à Oran.
Saïd Boudour est défenseur des droits humains et membre de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme. En plus d'organiser des manifestations pacifiques, il œuvre pour la défense des droits des migrants et des prisonniers politiques.
Un mandat d'arrêt a été lancé contre Saïd Boudour fin septembre 2019, après qu'il a participé à des manifestations pacifiques en faveur de la démocratie à Oran. Le 6 octobre 2019, il s'est rendu au département de la sécurité nationale d'Oran, où il a été détenu pendant près de 24 heures, interrogé sans pouvoir contacter son avocat. Saïd Boudour est sous le coup de plusieurs chefs d'accusations, notamment "diffamation et diffusion de fausses informations", "contribution à l’affaiblissement du moral des Forces armées algériennes" et "insulte contre le régime algérien".
Depuis plusieurs années, Saïd Boudour est fréquemment harcelé par les autorités algériennes pour reportages sur les questions relatives aux droits humains dans le pays. Il a été arrêté en juin 2016, en juin 2018 et en décembre 2018 à cause de son travail.
D'autres défenseur-ses des droits humains sont également harcelés par l'État algérien. Les défenseurs des droits humains Hamid Goura et Slimane Hamitouche ont été arrêtés et interrogés séparément le 8 octobre 2019 en raison de leur participation à des manifestations pacifiques. Slimane Hamitouche a été relâché par la suite mais il a été placé sous le coup d'un interdiction de voyager et sa période de probation le contraint à se présenter au poste de police tous les 15 jours. Deux jours plus tard, le 10 octobre 2019, le défenseur des droits humains Abdelouahab Fersaoui a été arrêté par des policiers en civil et il est toujours détenu dans un lieu tenu secret.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par la répression contre les défenseurs des droits humains en Algérie. Les arrestations et les charges retenues contre Saïd Boudour et d'autres défenseurs des droits humains semblent uniquement motivées par leur travail pacifique et légitime en faveur des droits humains en Algérie.