Détention arbitraire du défenseur des droits humains Ibrahim Mrikli
Le 8 octobre 2021, l’affaire d’Ibrahim Mrikli a été reportée au 6 décembre 2021.
Le 15 mai 2020, le défenseur des droits humains Ibrahim Mrikli a été détenu arbitrairement à Laayoune par plusieurs policiers marocains en civil. Il est accusé d'avoir "insulté des fonctionnaires", "jeté des pierres" et "violé les règles de la quarantaine".
Ibrahim Mrikli est défenseur des droits humains et membre de la Fondation Nushatta pour les médias et les droits de l'Homme, une ONG basée au Sahara occidental qui travaille dans le domaine de l'activisme médiatique et de la défense des droits humains depuis sa création en 2013. Ibrahim Mrikli travaille comme photographe pour la Fondation Nushatta ; il documente les violations des droits humains commises par les autorités marocaines au Sahara occidental.
Le 8 octobre 2021, l’affaire d’Ibrahim Mrikli a été reportée au 6 décembre 2021. L’audience devait porter sur les accusations d'« insulte à l’encontre de fonctionnaires », « jet de pierres » et « violation des règles de quarantaine » portées contre le défenseur le 17 mai 2020, après son arrestation arbitraire le 15 mai 2020.
Le 15 mai 2020, le défenseur des droits humains Ibrahim Mrikli a été détenu arbitrairement à Laayoune par plusieurs policiers marocains en civil. Il est accusé d'avoir "insulté des fonctionnaires", "jeté des pierres" et "violé les règles de la quarantaine".
Ibrahim Mrikli est défenseur des droits humains et membre de la Fondation Nushatta pour les médias et les droits de l'Homme, une ONG basée au Sahara occidental qui travaille dans le domaine de l'activisme médiatique et de la défense des droits humains depuis sa création en 2013. Ibrahim Mrikli travaille comme photographe pour la Fondation Nushatta ; il documente les violations des droits humains commises par les autorités marocaines au Sahara occidental.
Le 15 mai 2020, vers 23 heures, Ibrahim Mrikli se rendait à la pharmacie locale lorsqu'il a été intercepté et arrêté par plusieurs policiers marocains en civil. Il a ensuite été conduit au poste de sécurité de Laayoune, où il a été placé à l'isolement jusqu'à 9 heures le lendemain matin. Ibrahim Mrikli a été interrogé pendant deux heures et demie, au cours desquelles il a subi des violences physiques et verbales et a été expressément informé par l'interrogateur que son avocat n'était pas autorisé à être présent pendant l'interrogatoire. Le téléphone d'Ibrahim Mrikli a été saisi lors de l'interrogatoire et inspecté par les policiers.
Le 17 mai 2020, il a été accusé d'avoir "insulté des fonctionnaires", "jeté des pierres" et "violé les règles de la quarantaine". Ces accusations étaient fondées sur des aveux présumés faits par Ibrahim Mrikli lors de l'interrogatoire, mais le défenseur des droits humains réfute l'affirmation selon laquelle il aurait avoué ces crimes. Ibrahim Mrikli a été libéré sous caution, d'un montant de 3000 dirhams (environ 300 euros), le même jour. L'audience n'a pas encore été fixée.
Ibrahim Mrikli a déjà été harcelé et détenu arbitrairement par les autorités marocaines. En janvier 2019, il avait été détenu pendant deux mois et en juillet 2019, il avait également été condamné à quatre mois de prison. Dans les deux cas, il avait été accusé d'avoir insulté "des fonctionnaires" et "jeté des pierres".
Front Line Defenders est vivement préoccupée par la détention arbitraire d'Ibrahim Mrikli ainsi que par les charges retenues contre lui. Front Line Defenders estime que la détention arbitraire et les accusations sont des actes de représailles directes contre son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains, qui documente les violations perpétrées au Sahara occidental.