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Suneeta Pottam

FDDH, fondatrice
Mulwasi Bachao Manch

Suneeta Pottam est une défenseuse des droits humains qui milite inlassablement contre les violations systémiques à l’encontre de la communauté Adivasi et pour promouvoir les droits des femmes et des jeunes filles dans le Chhattisgarh. Elle est membre de l’Union populaire pour les libertés civiles (PUCL) Chhattisgarh, et est engagée auprès de Women against Sexual Violence and State Repression (WSS) depuis 2015. Avec d’autres leaders Adivasis, Suneeta Pottam a fondé le Mulwasi Bachao Manch, un forum de jeunes Adivasis qui documente les violations des droits humains commises par l’État et mène des campagnes pacifiques en faveur des droits et de la justice pour la communauté locale. La défenseuse est également au premier plan des manifestations pacifiques qui se déroulent actuellement dans plusieurs districts du Chhattisgarh, pour réclamer les droits constitutionnellement garantis des Adivasis et s’opposer aux implications que l’exploitation minière et la militarisation de la région par les entreprises ont sur les droits humains. En 2016, elle a déposé une requête auprès de la Haute Cour du Chhattisgarh contre les exécutions extrajudiciaires de civils par les forces armées dans le district de Bijapur. Suneeta Pottam fait l’objet de menaces répétées de la part de la police et des autorités de l’État à cause de son travail.

Les défenseur·ses des droits humains en Inde font face à de nombreux actes de harcèlement et attaques perpétrés par des acteurs étatiques ou non étatiques, tels que des assassinats, des agressions physiques, des détentions arbitraires, des menaces et l'acharnement judiciaire. Les policiers sont souvent les principaux coupables des violences contre les DDH, qui sont généralement perpétrées en toute impunité. Les groupes armés et les entreprises privées s'en prennent aussi aux DDH à cause de leur travail liés à des projets de développement économique et à l'impact de ces derniers sur les communautés locales et l'environnement. Les DDH sont de plus en plus souvent la cible de campagnes de diffamation en ligne orchestrées par des nationalistes radicaux.