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Shahnaz Akmali

DDH

"Depuis le jour où j'ai perdu mon fils, et jusqu'à la fin de ma vie, je serai la voix de mon fils et je réclamerai justice. Je n'ai peur de rien".

Shahnaz Akmali est la mère de Moustafa Karimbeigi, un célèbre manifestant pacifique de 26 ans et membre du mouvement vert. Il a été touché par balle et tué par les autorités iraniennes en 2009, lors du soulèvement de l'Achoura, le résultat des grandes manifestations contre les résultats des élections présidentielles iraniennes de cette année là. Depuis la mort de son fils, la défenseuse a tenté plusieurs fois d'obtenir justice devant les tribunaux iraniens pour la mort de son fils, mais le gouvernement a répondu en les menaçant plusieurs fois elle et sa famille. Elle a également rejoint les mères d'autres victimes de violences politiques qui réclament justice pour leurs enfants. Shahnaz Akmali est aussi connue pour ses actions en faveur des droits des prisonniers politiques retenus dans la prison Evin en Iran, en se rasant la tête en solidarité avec les prisonniers.

Les défenseur-ses des droits humains et les journalistes sont arrêtés, placés en détention et poursuivis dans le cadre de procès inéquitables. Les DDH reçoivent toujours des menaces de mort et sont harcelés, et arbitrairement arrêtés. Les demandes de libération sous conditions sont rejetées ou les conditions pour y avoir accès sont extrêmement sévères. En outre, les DDH sont soumis à une surveillance systématique et les membres de leurs familles sont également pris pour cible. Les journalistes sont condamnés à la flagellation lorsqu'ils critiquent le gouvernement.

L’acharnement judiciaire est l’une des tactiques les plus fréquemment utilisées pour réduire les DDH et les voix indépendantes au silence. Vaguely-worded charges of “acting against national Des accusations formulées de façon vague, telles qu’« agir contre la sécurité nationale », « propagande contre le régime » ou « inimitié pour Dieu » sont souvent utilisées. De nombreux DDH sont inculpés en l’absence de leurs avocats, sur la base d’« aveux » obtenus sous la torture. Dans de nombreux cas, les actes contre les DDH sont ostensiblement liés à leur affiliation religieuse réelle ou perçue.