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Nguyen Van Tuc

DDH, vice-président

Avant d'être envoyé en prison, Nguyen Van Tuc était vice-président de la Confrérie pour la démocratie, une association vietnamienne qui promeut une plus grande protection des droits humains au Vietnam. Il défend les droits humains depuis plusieurs années. En septembre 2017, Nguyen Van Tuc a été mis en détention préventive par des policiers en civil, alors qu'il aidait des villageois vietnamiens impliqués dans un conflit terrien avec les autorités vietnamiennes.

Vietnam

Les autorités vietnamiennes considèrent les défenseurs et défenseuses des droits humains comme des « ennemis de l'État ». Les DDH sont victimes d'intimidations, de menaces, d'interrogatoires, de harcèlement, d'arrestations et de fréquents passages à tabac. De nombreux DDH sont victimes de détentions arbitraires et de criminalisation. Le plus souvent, ils ne sont pas informés des raisons de leur arrestation ou de pourquoi les demandes de libération sous caution sont refusées. Lorsqu'ils sont jugés, ils sont souvent condamnés à de lourdes peines et maltraités en prison. De plus, les DDH emprisonnés n'ont pas accès à des avocats et à leur famille et les soins médicaux peuvent leur être refusés. Les DDH détenus peuvent être intentionnellement transférés dans des lieux isolés, ce qui complique les visites des familles. Les avocats en droits humains sont souvent victimes d'abus et radiés du barreau.