Nariman Tamimi
Dans les TPO, les défenseur-ses des droits humains sont victimes d’actes de harcèlement, de restrictions à l’égard de leur liberté de mouvement, de stigmatisation, d’enlèvements, de longues périodes de détention arbitraire – généralement au titre d’ordres de détention administrative –, de perquisitions illégales de leur bureau et de leur domicile et d’assassinats. La plupart des violations se font avec l’assentiment de l’État ou, à défaut, de la bénédiction des plus hautes instances des pouvoirs politiques et militaires israéliens, alors les milieux judiciaires et militaires ferment les yeux dès qu’il s’agit des TPO, créant ainsi un climat général d’impunité. Dans certains cas, des colons israéliens se sont également rendus coupables de violence envers des défenseur-ses des droits humains.