Les autorités vietnamiennes considèrent les défenseurs et défenseuses des droits humains comme des " ennemis de l'État ". Les DDH sont victimes d'intimidations, de menaces, d'interrogatoires, de harcèlement, d'arrestations et de fréquents passages à tabac. De nombreux DDH sont victimes de détentions arbitraires et de criminalisation. Le plus souvent, ils ne sont pas informés des raisons de leur arrestation ou des refus des demandes de libération sous caution. Lorsqu'ils sont jugés, ils sont souvent condamnés à de lourdes peines et maltraités en prison. De plus, les DDH emprisonnés n'ont pas accès à des avocats et à leur famille et les soins médicaux peuvent leur être refusés. Les DDH détenus peuvent être intentionnellement transférés dans des lieux isolés, ce qui complique les visites des familles. Les avocats en droits humains sont souvent victimes d'abus et radiés du barreau.