Back to top

Ethiopian Human Rights Council Organization

L’Ethiopian Human Rights Council Organization (EHRCO) est une organisation de défense des droits humains à but non lucratif, indépendante, non partisane et locale, qui œuvre pour le respect des droits humains, la mise en place d’un système démocratique solide et l’instauration de l’état de droit en Éthiopie. Il s’agit de la plus ancienne organisation indépendante de défense des droits humains en Éthiopie.

L’EHRCO est principalement chargée de surveiller, d’enquêter, de signaler et de documenter les violations des droits humains. Grâce à ses rapports détaillés, l’EHRCO réclame justice et l’indemnisation des victimes, la responsabilité juridique des auteurs, l’abolition de la culture de l’impunité et l’adoption de changements en matière de politique et d’application de la loi. L’EHRCO insiste sur la nécessité de tirer les leçons des précédentes violations des droits afin de créer un avenir plus juste et plus responsable en Éthiopie.

Le travail de surveillance de l’EHRCO comprend des visites aux détenus, aux personnes déplacées à l’intérieur du pays et aux personnes en garde à vue, afin de suivre de près la protection des droits humains. Elle surveille également l’équité et la légalité des procédures judiciaires et étudie le contenu et la mise en œuvre de diverses lois et politiques nationales sous l’angle des droits humains, de la démocratie et de l’État de droit. En outre, l’EHRCO fournit une aide juridique gratuite aux victimes de violations des droits humains et surveille les élections nationales, locales et complémentaires, ainsi que les référendums publics.

En Éthiopie, les défenseur⸱ses des droits humains (DDH) travaillent dans des conditions extrêmement difficiles marquées par des menaces, des actes d'intimidation, des restrictions à la liberté d'expression, d'association et de réunion, de l’acharnement judiciaire et des arrestations arbitraires. Des lois répressives votées ces dernières années ont réussi à réduire la société civile au silence. De sévères restrictions sur le financement externe continuent de saper le travail et l'efficacité des organisations non gouvernementales (ONG). Plusieurs défenseur-ses des droits humains et journalistes ont été contraints de fuir le pays et ceux qui sont restés pratiquent l'autocensure par crainte d'attaque ou de harcèlement.