Torture et détention de la défenseuse des droits humains Esraa Abdel Fattah
Le 17 juillet, le parquet a ordonné la libération sous caution d’Esraa Abdel Fattah après près de 22 mois de détention préventive.
Le 31 août 2020, le parquet a ordonné le placement en préventive pour 15 jours contre les défenseur-ses des droits humains Mohamed El-Baqer et Esraa Abdel Fattah.
Le 4 mars 2020, la cour d'assise du Caire a renouvelé la détention préventive de la défenseuse des droits humains Esraa Abdel Fattah pour 45 jours supplémentaires. Depuis son arrestation le 12 octobre 2019, sa détention a été renouvelée tous les 15 jours.
Le 9 décembre 2019, la défenseuse des droits humains Esraa Abdel Fattah a repris sa grève de la faim, qu'elle avait initialement commencée le 12 octobre 2019 et suspendue le 22.
Le 20 novembre 2019, le parquet suprême public a renouvelé la détention préventive de la défenseuse des droits humains Esraa Abdel Fattah pour quinze jours. La défenseuse des droits humains a suspendu sa grève de la faim, qu'elle avait entamée le 12 octobre 2019 pour protester contre son traitement en détention.
Le 5 novembre 2019, le parquet suprême a renouvelé la détention préventive de la défenseuse des droits humains Esraa Abdel Fattah pour 15 jours supplémentaires.
21 octobre 2019: L'état de santé d'Esraa Abdel Fattah est critique après une semaine de grève de la faim.
Le 13 octobre 2019, le Parquet suprême d'Égypte a ordonné 15 jours de détention préventive contre la défenseuse des droits humains et journaliste Esraa Abdel Fattah.
Esraa Abdel Fattah est une éminente militante égyptienne pour la démocratie et les droits humains; elle est porte parole du mouvement de protestation de la jeunesse en Égypte. Elle a fondé le "Free Egyptian Women Group" (groupe des femmes égyptiennes libres) pour l'autonomisation politique des femmes et a co-fondé le Mouvement du 6 avril, une branche du groupe à l'origine des grandes manifestations qui ont conduit à l'éviction du président Hosni Mubarak. En avril 2008, elle a été emprisonnée pour avoir organisé ce qui est désormais connu comme les manifestations du 6 avril sur Facebook, une mobilisation de milliers de jeunes appelant au changement politique. Après son arrestation, Mme Esraa Abdel Fattah a attiré l'attention des médias étrangers et locaux; surnommée la "fille de Facebook", elle est rapidement devenue un symbole de résistance et de résilience contre la corruption et l'injustice. En 2010, elle a remporté le prix New Generation Democratic Activist de Freedom House. Mme Esraa Abdel Fattah a récemment été nommée parmi les 100 femmes arabes les plus puissantes par Arabian Business, et "femme de l'année 2011" par Glamour, pour sa position de leader dans le mouvement historique de la Place Tahrir en Égypte. En 2011, Mme Esraa Abdel Fattah a été nommée au Prix Nobel de la Paix.
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- À propos de
- 23 Juillet 2021 : Esraa Abdel Fattah libérée sous caution
- 8 Septembre 2020 : Mohamed El-Baqer et Esraa Abdel Fattah sous le coup d'une enquête dans une nouvelle affaire
- 10 Mars 2020 : Renouvellement de la détention préventive d'Esraa Abdel Fattah
- 13 Décembre 2019 : Esraa Abdel Fattah reprend sa grève de la faim
- 6 Novembre 2019 : Renouvellement de la détention préventive d'Esraa Abdel Fattah
- 21 Octobre 2019 : Détérioration de la santé d'Esraa Abdel Fattah
- 15 Octobre 2019 : Torture et détention de la défenseuse des droits humains Esraa Abdel Fattah
Le 17 juillet, le parquet a ordonné la libération sous caution d’Esraa Abdel Fattah après près de 22 mois de détention préventive.
Le 31 août 2020, le parquet a ordonné le placement en préventive pour 15 jours contre les défenseur-ses des droits humains Mohamed El-Baqer et Esraa Abdel Fattah. Ils sont accusés d'avoir «rejoint une organisation illégale» et de «faire partie d'un accord criminel visant à commettre un acte terroriste depuis l'intérieur de la prison» dans le cadre de l'affaire n°855 de 2020 récemment ouverte.
Mohamed El-Baqer est en détention préventive depuis septembre 2019 et la défenseuse des droits humains Esraa Abdel Fattah est en détention préventive depuis octobre 2019. Ils ne sont plus autorisés à recevoir de visites depuis mars 2020.
Le 4 mars 2020, la cour d'assise du Caire a renouvelé la détention préventive de la défenseuse des droits humains Esraa Abdel Fattah pour 45 jours supplémentaires. Depuis son arrestation le 12 octobre 2019, sa détention a été renouvelée tous les 15 jours.
Le 9 décembre 2019, la défenseuse des droits humains Esraa Abdel Fattah a repris sa grève de la faim, qu'elle avait initialement commencée le 12 octobre 2019. Elle l'avait suspendue le 22 novembre 2019 en raison de la détérioration de son état de santé. Esraa Abdel Fattah avait commencé sa grève de la faim pour protester contre les tortures qu'elle a subies en prison, et elle a décidé de la reprendre suite à la décision du parquet suprême du Caire, le 8 décembre 2019, qui a renouvelé sa détention préventive pour une période supplémentaire de 15 jours.
Le 5 novembre 2019, le parquet suprême a renouvelé la détention préventive de la défenseuse des droits humains Esraa Abdel Fattah pour 15 jours supplémentaires.
Esraa Abdel Fattah est dans un état critique après plus de 3 semaines de grève de la faim. Elle a entamé cette grève de la faim peu après son arrestation le 12 octobre 2019, pour protester contre les mauvais traitements et les sévices physiques dont elle est victime.
L'état de santé d'Esraa Abdel Fattah est critique après une semaine de grève de la faim. Elle a entamé une grève de la faim le 13 octobre 2019, un jour après son arrestation. Le 21 octobre 2019, son avocat a demandé son transfert à l'hôpital mais le parquet a rejeté sa requête.
Le 13 octobre 2019, le Parquet suprême d'Égypte a ordonné 15 jours de détention préventive contre la défenseuse des droits humains et journaliste Esraa Abdel Fattah. Le jour de son arrestation le 12 octobre 2019, elle a été frappée et torturée et elle a entamé une grève de la faim illimitée en signe de protestation.
Esraa Abdel Fattah est défenseuse des droits humains et journaliste pour al-Tahrir. Elle était directrice de projet au sein de l'Egyptian Democratic Academy, une organisation non gouvernementale qui promeut l'utilisation des nouveaux outils de presse pour encourager la démocratie et les droits humains. Esraa Abdel Fattah est connue pour ses efforts en faveur des droits des travailleurs et de la démocratie ; elle a commencé son travail pour la défense des droits de humains en 2008, lorsqu'elle a cofondé le Mouvement du 6 avril.
Le 12 octobre vers 19h30, les forces de sécurité égyptiennes en civil ont stoppé le véhicule d’Esraa Abdel Fattah et l’ont arrêtée. Après avoir été détenue 24 heures dans un lieu inconnu, Esraa Abdel Fattah a comparu devant le parquet suprême public le 13 octobre 2019 ; ce dernier a ordonné sa mise en détention préventive pendant 15 jours. La défenseuse des droits humains est accusée d'avoir participé "à une organisation illégale", de "diffamation et diffusion de fausses informations" et de "mauvaise utilisation des réseaux sociaux".
Esraa Abdel Fattah a été torturée pendant sa garde à vue. Son avocat a déclaré que lors de son interrogatoire qui a duré 24 heures, elle avait les yeux bandés, elle était menottée et elle a été violemment passée à tabac. Elle a été contrainte de donner le mot de passe de son téléphone sous peine d'être soumise à des décharges électriques et elle a de nouveau été agressée physiquement par un agent de police après avoir obtempéré. Malgré des blessures corporelles, Esraa Abdel Fattah s'est vu refuser une assistance médicale. Elle est détenue dans un poste de police du Caire où sa famille et son avocat ne sont pas autorisés à la voir. Elle sera transférée à la prison Al-Qanateer le 15 octobre 2019.
Esraa Abdel Fattah est fréquemment harcelée et placée en détention par les autorités égyptiennes. Elle est sous le coup d'une interdiction de voyager depuis janvier 2015 et a été convoquée à plusieurs reprises et interrogée dans le cadre de l'affaire 173/2011, également connue sous le nom de "l'affaire de financement étranger".
Front Line Defenders est profondément préoccupée par la répression contre les défenseur-ses des droits humains en Égypte. Front Line Defenders pense que la détention et la torture d'Esraa Abdel Fattah sont uniquement motivées par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.