Menaces et agressions contre la famille de la défenseuse des droits humains Veronica Koman
Le 7 novembre 2021, deux inconnus ont jeté un paquet contenant des explosifs dans le domicile des parents de la défenseuse des droits humains Veronica Koman à Jakarta-Ouest. Le même jour, un autre proche de Veronica Koman a reçu un colis qui contenait un poulet mort. Les deux paquets contenaient également des messages de menaces contre la défenseuse et les gens qui savent où elle se trouve.
Veronica Koman est défenseuse des droits humains et avocate et milite pour les droits humains en Papouasie occidentale. Elle est membre de International Lawyers for West Papua, un réseau international d’avocats qui œuvrent pour le renforcement des droits humains des habitants de la Papouasie occidentale. Auparavant, elle travaillait comme avocate d’intérêt public au sein du Jakarta Legal Aid Institute (LBH Jakarta). Veronica Koman est actuellement en exil auto-imposé en Australie car sa sécurité est considérablement menacée en Indonésie. Elle fait l’objet de plusieurs accusations en Indonésie, y compris des allégations d’« incitation », de « diffusion de fausses informations », de « manifestation de haine fondée sur la race » et de « diffusion d’informations visant à infliger de la haine ethnique » ; toutes ces accusations sont considérées comme des représailles contre son travail légitime en faveur des droits humains en Papouasie-Occidentale.
Le 7 novembre 2021, deux inconnus ont jeté un paquet contenant des explosifs dans le domicile des parents de la défenseuse des droits humains Veronica Koman à Jakarta-Ouest. Le même jour, un autre proche de Veronica Koman a reçu un colis qui contenait un poulet mort. Les deux paquets contenaient également des messages de menaces contre la défenseuse et les gens qui savent où elle se trouve.
Veronica Koman est défenseuse des droits humains et avocate et milite pour les droits humains en Papouasie occidentale. Elle est membre de International Lawyers for West Papua, un réseau international d’avocats qui œuvrent pour le renforcement des droits humains des habitants de la Papouasie occidentale. Auparavant, elle travaillait comme avocate d’intérêt public au sein du Jakarta Legal Aid Institute (LBH Jakarta). Veronica Koman est actuellement en exil auto-imposé en Australie car sa sécurité est considérablement menacée en Indonésie. Elle fait l’objet de plusieurs accusations en Indonésie, y compris des allégations d’« incitation », de « diffusion de fausses informations », de « manifestation de haine fondée sur la race » et de « diffusion d’informations visant à infliger de la haine ethnique » ; toutes ces accusations sont considérées comme des représailles contre son travail légitime en faveur des droits humains en Papouasie-Occidentale.
Le 7 novembre 2021 vers 10h30 du matin, deux inconnus qui circulaient à moto ont jeté deux petites boites dans le garage du domicile des parents de Veronica Koman à Jakarta-Ouest. Quelques secondes plus tard, les deux boites ont explosé, projetant de la peinture rouge dans tout le garage. Le paquet contenait également un message menaçant qui disait : « Si la police et les forces de sécurité ne peuvent pas trouver Veronica Koman, nous brûlerons la terre où que vous vous cachiez et celle de vos protecteurs. » Le message était signé par « Les combattants défenseurs de la patrie ». Le même jour, vers 10h45, un colis adressé à Veronica Koman a été livré chez l’une de ses proches. Plus tard, la police a confirmé qu’un poulet mort avait été trouvé à l’intérieur du colis accompagné du message « quiconque cache Veronica Koman finira comme ça ».
Le 8 novembre 2021, la police a ouvert deux affaires sur les incidents en vertu de l’article 187 sur les incendies criminels, de l’article 335, section 1 du code pénal indonésien sur les actes offensants et de l’article 1, section 1, de la loi d’urgence sur l’utilisation d’explosifs. Cependant, tout en parlant aux médias à propos de l’incident, la police a déclaré que les messages de menaces portaient sur le fait que Veronica Koman défend un groupe criminel armé en Papouasie occidentale.
Ce n'est pas la première fois que Veronica Koman et sa famille sont prises pour cible. Le 24 octobre 2021, deux individus non identifiés qui se déplaçaient à moto ont attaché un colis à l’intérieur d’un sac en plastique à la porte de la maison des parents de Veronica Koman. L’un des voisins a remarqué que le paquet était en feu et avec l’aide d’autres voisins, le feu a été circonscrit.
Dans la matinée du 5 octobre 2021, plusieurs personnes sont arrivées au domicile du chef local et ont posé des questions à propos de la maison de Veronica Koman. Plus tard dans l’après-midi, un homme en civil et prétendant être un policier a demandé au chef de l’accompagner jusqu’à la maison de Veronica Koman. La personne a posé des questions à propos de la famille et de la vie de Veronica Koman en Australie et ils ont pris des photos de ses parents et de leur maison. Les parents de Veronica Koman lui ont dit qu’ils communiquaient rarement avec elle car son travail est désapprouvé en Indonésie. La visite a duré près de 5 minutes.
Le 31 mai 2021, deux individus à moto sont venus devant la maison des parents de Veronica Koman et ont demandé si la défenseuse y vivait. Des voisins ont rapporté avoir vu plusieurs personnes observer la maison des parents de la défenseuse environ une fois par mois. À de nombreuses reprises, Veronica Koman a reçu des photographies de la maison de ses parents provenant de comptes inconnus qui semblent avoir été prises devant la maison.
Veronica Koman figure sur la liste de surveillance du gouvernement indonésien et la police indonésienne la menace d’une notice rouge d’Interpol. La police et les autorités gouvernementales ont également tenté d’invalider le passeport de la défenseuse et de geler ses comptes bancaires nationaux et internationaux.
Front Line defenders est profondément préoccupée par l’escalade des menaces et du harcèlement contre Veronica Koman et sa famille, car cela semble uniquement motivé par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.