Thabiso Zulu menacé et intimidé
Le défenseur des droits humains Thabiso Zulu est toujours victime de menaces et d'intimidation. Son travail en faveur des droits humains provoque depuis longtemps des réactions hostiles de la part de ceux qu'il a dénoncés pour corruption, mais les vagues de menaces et d'actes d'intimidation se sont accentuées en fin d'année dernière, après qu'il a parlé lors de la cérémonie commémorative pour l'un de ses amis brutalement assassiné pour avoir dénoncé la corruption, et après qu'il a donné des preuves à la Commission d'enquête Moerane chargée d'enquêter sur les assassinats politiques.
Thabiso Zulu est un défenseur des droits humains indépendant et ancien leader de la jeunesse de l'African National Council (ANC), qui dénonce la corruption du gouvernement en Afrique du Sud depuis 2010. Il travaille sur des questions relatives à la fraude et à la corruption dans plusieurs villes et départements; grâce à son travail, au moins deux conseillers ont été inculpés et plusieurs personnes ont été arrêtées, dont un ancien responsable municipal et un ancien maire.
Le défenseur des droits humains Thabiso Zulu est toujours victime de menaces et d'intimidation. Son travail en faveur des droits humains provoque depuis longtemps des réactions hostiles de la part de ceux qu'il a dénoncés pour corruption, mais les vagues de menaces et d'actes d'intimidation se sont accentuées en fin d'année dernière, après qu'il a parlé lors de la cérémonie commémorative pour l'un de ses amis brutalement assassiné pour avoir dénoncé la corruption, et après qu'il a donné des preuves à la Commission d'enquête Moerane chargée d'enquêter sur les assassinats politiques.
Thabiso Zulu est un défenseur des droits humains indépendant et ancien leader de la jeunesse de l'African National Council (ANC), qui dénonce la corruption du gouvernement en Afrique du Sud depuis 2010. Il travaille sur des questions relatives à la fraude et à la corruption dans plusieurs villes et départements; grâce à son travail, au moins deux conseillers ont été inculpés et plusieurs personnes ont été arrêtées, dont un ancien responsable municipal et un ancien maire.
Dans la soirée du dimanche 6 mai, Thabiso Zulu rentrait chez lui à pied. Étant conscient de la possibilité d'être sous surveillance, il est entré par un portail différent de celui par lequel il était sorti plus tôt dans la soirée. C'était la tombée de la nuit; juste après être entré dans la cour, il a vu une lumière venir de la rue. Il a vu une voiture qu'il ne connaissait pas et trois hommes à l'intérieur. Lorsqu'ils l'ont vu, la voiture a immédiatement quitté les lieux à grande vitesse. Le défenseur pense que les hommes étaient là pour le blesser mais qu'ils ont été déstabilisés par la façon dont il est entré dans le bâtiment.
En février, le défenseur avait reçu un appel d'un agent des services de renseignements. Il avait l'intention de se rendre à un mariage mais, bien qu'il n'ait informé personne de son intention de s'y rendre, le policier lui a conseillé de ne pas s'y rendre. L'officier lui a dit que la police était au courant qu'il serait tué s'il s'y rendait. Un conseiller municipal de Richmond, à Kwazulu-Natal, avait déjà dit à Thabiso Zulu de "surveiller ses arrières".
Les menaces et intimidations ont commencé peu après que Thabiso Zulu a pris la parole lors d'une cérémonie de commémoration pour son ami Sindiso Magaqa, tué pour avoir dénoncé la corruption dans la commune d'Umzimkhulu. Le défenseur des droits humains a parlé de la faiblesse des forces de police, il a dénoncé son incapacité à mettre un terme à la corruption et a révélé que Sindiso Magaqa était la source d'un document prouvant la corruption dans la commune d'Umzimkhulu.
Les menaces et actes d'intimidation ont encore augmenté après qu'il a donné des preuves à la commission d'enquête Moerane, en charge d'enquêter sur les assassinats politiques perpétrés dans la province de KwaZulu-Natal depuis 2011. Lors de l'enquête, il a ouvertement dénoncé plusieurs cas de corruption, notamment ceux qui ont conduit à l'assassinat de Sindiso Magaqa.
En 2012, Thabiso Zulu a été frappé par la police après avoir tenté d'empêcher des actes de brutalité policière et des destructions de biens. Il avait été contraint de quitter son domicile pour tenter de protéger sa famille, qui était également intimidée et menacée à cause de son travail en faveur des droits humains.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par la sécurité de Thabiso Zulu et pense qu'il est pris pour cible uniquement à cause de ses activités légitimes en faveur des droits humains.