Sept défenseur-ses des droits humains victimes d'acharnement judiciaire après avoir assisté à une formation sur le plaidoyer
Le 12 août 2020, la Haute Cour de Harare a abandonné toutes les charges qui pesaient contre les défenseur-ses des droits humains Rita Nyampinga, Stabile Dewa, George Makoni, Tatenda Mombeyarara, Gamuchirai Mukura, Farirai Gumbonzvanda et Frank Nyasha Mpahlo.
Le 31 janvier 2020, les défenseur-ses des droits humains Rita Nyampinga, Stabile Dewa, George Makoni, Tatenda Mombeyarara, Gamuchirai Mukura, Farirai Gumbonzvanda et Frank Nyasha Mpahlo ont comparu devant la haute cour de Harare. Leur passeport leur a été restitué et le juge a fixé la prochaine audience au 30 avril 2020.
Le 8 janvier 2020, les défenseur-ses des droits humains Rita Nyampinga, Stabile Dewa, George Makoni, Tatenda Mombeyarara, Gamuchirai Mukura, Farirai Gumbonzvanda et Frank Nyasha Mpahlo ont comparu devant la haute cour de Harare. La Cour a rejeté la demande de la défense de lever les conditions de libération sous caution imposées aux défenseur-ses des droits humains. La prochaine audience a été fixée au 31 janvier 2020.
Le 13 août 2019, les défenseur-ses des droits humains Rita Nyampinga, Stabile Dewa, George Makoni, Tatenda Mombeyarara, Gamuchirai Mukura, Farirai Gumbonzvanda et Frank Nyasha Mpahlo ont comparu devant la haute cour d'Harare conformément aux conditions de leur libération sous caution. Sans donner de date de procès, le magistrat a déclaré que l'enquête était toujours en cours et a fixé la prochaine comparution au 30 août 2019. C'est la cinquième fois qu'ils comparaissent devant la court depuis leur arrestation à l'aéroport international Robert Mugabe, depuis leur retour d'un atelier sur le renforcement des capacités aux Maldives.
Le 10 juin 2019, la Haute cour d'Harare a accordé la libération sous caution sous conditions strictes aux défenseur-ses des droits humains Rita Nyampinga et Stabile Dewa. Leurs co-détenus, George Makoni, Tatenda Mombeyarara, Gamuchirai Mukura, Farirai Gumbonzvanda et Frank Nyasha Mpahlo ont été libérés sous caution le 7 juin 2019. Les défenseur-ses des droits humains avaient été arrêtés à l'aéroport international Robert Mugabe à leur retour d'un atelier international sur le renforcement des capacités aux Maldives. Ils attendent désormais leur procès.
George Makoni travaille sur la gouvernance locale pour le Centre for Community Development Trust. Le travail de Nyasha Frank Mpahlo avec Transparency International Zimbabwe se concentre sur les questions relatives à la corruption. Tatenda Mombeyarara, est membre de Citizens Manifesto, dans le domaine de la participation citoyenne. Gamuchirai Mukura, par le biais de son travail au sein du Community Tolerance Reconciliation and Development Trust, cherche à contribuer au processus de consolidation de la paix dans le pays. Farirai Gumbonzvanda défend les droits des filles et elle est bénévole pour le Rozaria Memorial Trust. Stabile Dewa défend les droits des femmes avec la Women’s Academy for Leadership and Political Excellence, et Rita Nyampinga promeut les droits des femmes prisonnières par le biais de son travail avec le Female Prisoners Support Trust.
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- À propos de
- 18 Août 2020 : Abandon des charges contre sept défenseur-ses des droits humains
- 4 Février 2020 : L'acharnement judiciaire contre les sept défenseur-ses des droits humains se poursuit
- 9 Janvier 2020 : Sept défenseur-ses des droits humains toujours sous le coup d'une libération sous caution sous conditions strictes
- 30 Août 2019 : Acharnement judiciaire continu contre sept défenseur-ses des droits humains
- 14 Juin 2019 : Sept défenseur-ses des droits humains victimes d'acharnement judiciaire après avoir assisté à une formation sur le plaidoyer
Le 12 août 2020, la Haute Cour de Harare a abandonné toutes les charges qui pesaient contre les défenseur-ses des droits humains Rita Nyampinga, Stabile Dewa, George Makoni, Tatenda Mombeyarara, Gamuchirai Mukura, Farirai Gumbonzvanda et Frank Nyasha Mpahlo. Ils étaient accusés de subversion contre le gouvernement constitutionnel en vertu de l'article 22(2)(a)(iii) du décret sur la loi pénale.
Les sept défenseur-ses avaient été arrêtés entre le 20 et le 27 mai 2019 pour avoir assisté à une formation sur l'engagement civil, axée sur des stratégies de plaidoyer et de communication efficaces, organisée par le Centre for Applied Nonviolent Action and Strategies (CANVAS). La cour a indiqué que les défenseur-ses des droits humains pourraient être cités à comparaître si une preuve incriminante était trouvée contre eux.
Le vendredi 31 janvier 2020, les défenseur-ses des droits humains Rita Nyampinga, Stabile Dewa, George Makoni, Tatenda Mombeyarara, Gamuchirai Mukura, Farirai Gumbonzvanda et Frank Nyasha Mpahlo ont comparu devant la haute cour de Harare. Leur passeport leur a été restitué et le juge a fixé la prochaine audience au 30 avril 2020.
Le 8 janvier 2020, les défenseur-ses des droits humains Rita Nyampinga, Stabile Dewa, George Makoni, Tatenda Mombeyarara, Gamuchirai Mukura, Farirai Gumbonzvanda et Frank Nyasha Mpahlo ont comparu devant la haute cour de Harare. La Cour a rejeté la demande de la défense de lever les conditions de libération sous caution imposées aux défenseur-ses des droits humains. La prochaine audience a été fixée au 31 janvier 2020.
Le 13 août 2019, les défenseur-ses des droits humains Rita Nyampinga, Stabile Dewa, George Makoni, Tatenda Mombeyarara, Gamuchirai Mukura, Farirai Gumbonzvanda et Frank Nyasha Mpahlo ont comparu devant la haute cour d'Harare conformément aux conditions de leur libération sous caution. Sans donner de date de procès, le magistrat a déclaré que l'enquête était toujours en cours et a fixé la prochaine comparution au 30 août 2019. C'est la cinquième fois qu'ils comparaissent devant la court depuis leur arrestation à l'aéroport international Robert Mugabe, depuis leur retour d'un atelier sur le renforcement des capacités aux Maldives.
Le magistrat a rejeté la demande des avocats des défenseur-ses des droits humains qui cherchait à obliger l'État à restituer leurs ordinateurs portables, leurs téléphones et leurs passeports, la confiscation prolongée ne faisant pas partie des conditions de la libération sous caution accordées par la haute cour. Ces objets ont été confisqués par les autorités le 20 mai 2019 lors de l'arrestation des défenseur-ses. Les frais de déplacement liés aux conditions de la libération sous caution, qui les obligent à se présenter régulièrement devant la haute cour, les placent dans une situation financière délicate, en particulier Frank Mupahlo, Gamuchirai Mukura, Farirai Gumbonzvanda et Tatenda Mombeyarara qui habitent hors d'Harare. Cet acharnement judiciaire continu impacte aussi négativement la santé des défenseur-ses des droits humains.
Le 21 juin 2019, Justin Kiss, président local du ZANU PF, le parti au pouvoir, a dit à des centaines de partisans lors d'un rassemblement dans la circonscription 34 de Mufakose, que George Makoni était un "vendu" et qu'il faudrait s'occuper de lui comme il faut. Il a accusé les sept défenseur-ses des droits humains de complot visant à démettre le président Mnangagwa de ses fonctions.
Front Line Defenders est vivement préoccupée par l'acharnement judiciaire et la campagne de diffamation contre George Makoni, Nyasha Frank Mpahlo, Tatenda Mombeyarara, Gamuchirai Mukura, Farirai Gumbonzvanda, Stabile Dewa et Rita Nyampinga, car tout cela semble directement motivé par leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.
Le 10 juin 2019, la Haute cour d'Harare a accordé la libération sous caution sous conditions strictes aux défenseur-ses des droits humains Rita Nyampinga et Stabile Dewa. Leurs co-détenus, George Makoni, Tatenda Mombeyarara, Gamuchirai Mukura, Farirai Gumbonzvanda et Frank Nyasha Mpahlo ont été libérés sous caution le 7 juin 2019. Les défenseur-ses des droits humains avaient été arrêtés à l'aéroport international Robert Mugabe à leur retour d'un atelier international sur le renforcement des capacités aux Maldives. Ils attendent désormais leur procès.
George Makoni travaille sur la gouvernance locale pour le Centre for Community Development Trust. Le travail de Nyasha Frank Mpahlo avec Transparency International Zimbabwe se concentre sur les questions relatives à la corruption. Tatenda Mombeyarara, est membre de Citizens Manifesto, dans le domaine de la participation citoyenne. Gamuchirai Mukura, par le biais de son travail au sein du Community Tolerance Reconciliation and Development Trust, cherche à contribuer au processus de consolidation de la paix dans le pays. Farirai Gumbonzvanda défend les droits des filles et elle est bénévole pour le Rozaria Memorial Trust. Stabile Dewa défend les droits des femmes avec la Women’s Academy for Leadership and Political Excellence, et Rita Nyampinga promeut les droits des femmes prisonnières par le biais de son travail avec le Female Prisoners Support Trust.
En mai 2019 les sept défenseur-ses des droits humains se sont rendus aux Maldives pour participer à une formation sur l'engagement civil, et plus particulièrement sur les stratégies de plaidoyer efficace et de communication, organisée par le Centre for Applied Nonviolent Action and Strategies (CANVAS). Ils ont été arrêtés à l'aéroport international Robert Mugabe à leur retour. George Makoni, Tatenda Mombeyarara, Gamuchirai Mukura et Frank Nyasha Mpahlo ont été arrêtés le 20 mai 2019, Farirai Gumbonzvanda a été arrêtée le lendemain et Stabile Dewa et Rita Nyampinga ont été arrêtées le 27 mai 2019. Les sept défenseur-ses des droits humains ont tous été accusés de subversion du gouvernement constitutionnel en vertu de l'article 22 (2) (a) (iii) de la loi pénale et transférés à la prison à sécurité maximale de Chikurubi.
George Makoni, Tatenda Mombeyarara, Gamuchirai Mukura, Farirai Gumbonzvanda et Frank Nyasha Mpahlo ont été détenus pendant plus de deux semaines en violation du droit à la libération sous caution. Rita Nyampinga, 61 ans, s'est vu refuser des soins médicaux adéquats alors qu'elle a besoin d'un traitement médical chronique. Le 10 juin 2019, la Haute Cour de Harare a accepté de libérer Rita Nyampinga et Stabile Dewa sous caution, à la stricte condition de se présenter tous les jours au poste de police et de continuer à résider à la même adresse jusqu'à la finalisation du dossier. George Makoni, Tatenda Mombeyarara, Gamuchirai Mukura, Farirai Gumbonzvanda et Frank Nyasha Mpahlo ont été libérés sous caution le 7 juin 2019. Les défenseur-ses des droits humains attendent désormais leur procès.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par l'acharnement judiciaire contre George Makoni, Nyasha Frank Mpahlo, Tatenda Mombeyarara, Gamuchirai Mukura, Farirai Gumbonzvanda, Stabile Dewa et Rita Nyampinga, qui semble directement motivé par leurs activités légitimes et pacifiques en faveur des droits humains.