Perquisition du domicile du défenseur des droits humains Semyon Simonov
Le 12 septembre 2019, la police a perquisitionné le domicile du défenseur des droits humains et avocat Semyon Simonov à Sotchi. Des documents du Southern Human Rights Centre et du matériel informatique appartenant au défenseur ont été saisis pendant la perquisition.
Le défenseur des droits humains Semyon Simonov œuvre en faveur des droits des minorités, sensibilise aux droits humains et aux droits civils, à la responsabilité de la police, à la justice pénale et soutient les initiatives civiques et les organisations à but non lucratif. Semyon dirige le Southern Human Rights Center, une organisation régionale russe qui fournit une assistance juridique gratuite aux victimes de violations des droits humains, organise des événements éducatifs et de sensibilisation, et soutient d'autres initiatives civiques et des ONG.
Le 12 septembre 2019, la police a perquisitionné le domicile du défenseur des droits humains et avocat Semyon Simonov à Sotchi. Des documents du Southern Human Rights Centre et du matériel informatique appartenant au défenseur ont été saisis pendant la perquisition.
Le défenseur des droits humains Semyon Simonov œuvre en faveur des droits des minorités, sensibilise aux droits humains et aux droits civils, à la responsabilité de la police, à la justice pénale et soutient les initiatives civiques et les organisations à but non lucratif. Semyon dirige le Southern Human Rights Center, une organisation régionale russe qui fournit une assistance juridique gratuite aux victimes de violations des droits humains, organise des événements éducatifs et de sensibilisation, et soutient d'autres initiatives civiques et des ONG.
Le 12 septembre 2019, un interrogateur, un policier, une brigade des services de patrouille, une brigade du ministère des Situations d'urgence, un employé d'une société de fiducie, un spécialiste de Rostelecom et deux témoins se sont présentés au domicile de Semyon Simonov. Des employés du Ministère des situations d’urgence ont cassé le verrou de la porte de l’appartement de Semyon Simonov et la police a procédé à une perquisition qui a duré plus de quatre heures. Les rapports et protocoles du Southern Human Rights Center, déjà soumis aux institutions de l'État par l'organisation, ont été saisis et scellés dans des sacs en plastique, accompagnés de plusieurs cahiers, disques durs, CD et clés USB.
Après la perquisition, Semyon Simonov a été conduit au poste de la police du ministère de l'Intérieur dans le district central de Sotchi. L'interrogatoire a été reporté au lendemain, après qu'il a insisté pour que son avocat soit présent avant de répondre à toute question.
Le 13 septembre 2019, Semyon Simonov et son épouse Taisia Simonova, une psychologue qui travaille avec des personnes appartenant à des groupes vulnérables, ont été interrogés en tant que témoins en présence de leur avocat. Semyon Simonov a refusé de témoigner. Le même jour, la mère de Semyon Simonov, qui vit dans la région de Voronej, et un autre membre du Southern Human Rights Centre à Sotchi ont également été interrogés.
Une affaire pénale a été ouverte en vertu de l'article 327 du Code pénal de la Fédération de Russie pour "falsification d'un protocole de réunion du Southern Human Rights Center par des personnes non identifiées". La police affirme que le protocole à propos du changement de l'adresse légale a été falsifié il y a un an. L'article 327 prévoit une peine d'au moins deux ans de restriction des libertés.
Semyon Simonov a déjà été détenu, condamné à des amendes administratives, victime de pression de la part des agences des forces de l'ordre et victime de campagnes de diffamation dans les médias. Le Service fédéral de sécurité l'a placé sur une liste des "personnes placées sous contrôle spécial". Le Southern Human Rights Centre a été ajouté à la liste des "agents de l'étranger" et ses comptes bancaires ont déjà été gelés.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par la perquisition effectuée au domicile de Semyon Simonov et estime que les pressions constantes exercées sur le défenseur des droits humains visent à le décourager de mener à bien son travail légitime en faveur des droits humains en Russie.