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Nouvelles attaques contre l'UPVA 28 de Octubre après l'assassinat de Meztli Omixochitl Sarabia Reyna

Statut: 
Menacée de mort
À propos de la situation

Le 6 juillet 2017, le fils de Rita Amador López, leader de l'UPVA 28 de Octubre (Union Populaire des vendeurs ambulants 28 octobre) a été menacé de mort au téléphone par un inconnu. Ces menaces de mort ont été proférées une semaine après l'assassinat de Meztli Omixochitl Sarabia Reyna, lors d'une attaque armée dans les bureaux de l'organisation.

À propos de Rita Amador López

rita_amador_lopez.jpgRita Amador López est leader de l'Unión Popular de Vendedores Ambulantes 28 de Octubre – UPVA, une organisation basée à Puebla qui défend les droits des vendeurs de rue ambulants ainsi que le droit du travail. Les droits de la défenseuse sont régulièrement bafoués, et elle est notamment victime de campagnes de diffamation et de calomnie mais aussi de menaces de mort. Rita Amador López et d'autres membres de l'UPVA 28 de Octubre sont actuellement la cible de poursuites criminelles basées sur des accusations fabriquées de toutes pièces.

7 Juillet 2017
Nouvelles attaques contre l'UPVA 28 de Octubre après l'assassinat de Meztli Omixochitl Sarabia Reyna

Le 6 juillet 2017, un fils de Rita Amador López, leader de l'UPVA 28 de Octubre (Union Populaire des vendeurs ambulants 28 octobre) a été menacé de mort au téléphone par un inconnu. Ces menaces de mort ont été proférées une semaine après l'assassinat de Meztli Omixochitl Sarabia Reyna, lors d'une attaque armée dans les bureaux de l'organisation.

Rita Amador López est leader de l'Unión Popular de Vendedores Ambulantes 28 de Octubre – UPVA, une organisation basée à Puebla qui défend les droits des vendeurs de rue ambulants ainsi que le droit du travail. Les droits de la défenseuse sont régulièrement bafoués, et elle est notamment victime de campagnes de diffamation et de calomnie mais aussi de menaces de mort. Rita Amador López et d'autres membres de l'UPVA 28 de Octubre sont actuellement la cible de poursuites criminelles basées sur des accusations fabriquées de toutes pièces.

Le 6 juillet 2017, le fils de la défenseuse des droits humains Rita Amador López a reçu un appel d'un numéro inconnu. Une femme, qui n'a pas été identifiée, a proféré les menaces suivantes: "Dis simplement à Rita que comme la fille de Simitrio, nous allons tuer l'un de ses enfants". Ruben Sarabia 'Simitrio', est le compagnon de la défenseuse. Le 29 juin 2017, la défenseuse des droits humains Meztli Omixochitl Sarabia Reyna a été tuée dans les bureaux de l'UPVA 28 de Octubre à Puebla. Lors de cette attaque, les agresseurs ont aussi tiré sur Fredy Barrientos Corona, un autre membre de l'UPVA; il se trouve actuellement dans un état critique.

Amenazan a hermano de Meztli Sarabia, asesinada en Puebla from Rompeviento Tv on Vimeo.

L'UPVA doit faire face à une répression continue et grandissante depuis sa fondation, et ses membres sont constamment la cible d'attaques, de menaces de mort, de stigmatisation et d'acharnement judiciaire, et Meztli Omixochitl Sarabia Reyna a récemment été assassinée. En avril 2016, la Mesoamerican Initiative of Women Human Rights Defenders a mis en lumière la situation difficile des membres de l'UPVA. Les risques encourus par les défenseuses Meztli Omixochitl Sarabia Reyna et Rita Amador López sont particulièrement préoccupants. Lors d'une réunion, l'Initiative a également mis en garde les autorités fédérales contre les risques encourus par Meztli Omixochitl Sarabia Reyna, qui avait été passée à tabac et menacée avec une arme le 5 avril 2016, ainsi que contre la criminalisation, les menaces de mort et les campagnes de diffamation contre Rita Amador López. Dans le même temps, ils avaient demandé que ces défenseuses soient inclues au mécanisme de protection des défenseurs des droits humains et des journalistes au Mexique. Cette demande n'a pas été satisfaite.

Les menaces contre Rita Amador López, l'agression de Fredy Barrientos Corona et l'assassinat de Meztli Omixochitl Sarabia Reyna sont les derniers incidents perpétrés au cours de cette vague de répression contre les leaders sociaux et les défenseur-ses des droits humains au Mexique. Le gouvernement a non seulement échoué à protéger les défenseur-ses des droits humains, mais bien souvent, ses propres agents sont directement responsables des violences. Cette année a été particulièrement violente, avec plus de 30 défenseur-ses des droits humains et journalistes tués durant le premier semestre 2017, selon l'organisation mexicaine Comité Cerezo México.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par les menaces de mort et l'acharnement judiciaire contre Rita Amador López et les autres membres de l'organisation, car tout cela semble lié à leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. Front Line Defenders exhorte les autorités mexicaines à prendre des mesures nécessaires pour garantir l'intégrité physique et psychologique et la sécurité de Rita Amador López, sa famille, et tous les membres de l'Unión Popular de Vendedores Ambulantes 28 de Octubre, mais aussi à ouvrir immédiatement une enquête impartiale et minutieuse sur l'assassinat de Meztli Omixochitl Sarabia Reyna.