Parvin Mohammadi placée en liberté conditionnelle pendant la crise du COVID-19
Le 28 avril 2020, Parvin Mohammadi a été placée en liberté conditionnelle dans le cadre de la crise du Covid-19.
Parvin Mohammadi est vice-président du Free Union Workers of Iran (FUWI) depuis 2010 et membre depuis 2008. Elle était l'un des six principaux organisateurs de la campagne qui a recueilli 40 000 signatures pour la hausse du salaire minimum en Iran en 2011. Entre 2011 et 2013, la défenseuse des droits du travail a fait l'objet d'acharnement judiciaire de la part des services de renseignement pour son travail en faveur de l'amélioration des droits du travail.
Le 28 janvier 2019, Parvin Mohammadi et son collègue défenseur des droits du travail Jafar Azimzadeh ont été arrêtés avant d'être libérés sous caution le 4 mars après un mois de détention arbitraire et d'interrogatoire dans la prison Evin.
En avril 2019, elle a bénéficié d'une ordonnance de suspension du procureur. Cependant, peu après, le 24 avril, Parvin Mohammadi a de nouveau été arrêtée à l'approche de la Journée du travail. La défenseuse a été libérée sous caution 16 jours plus tard. Parvin Mohammadi a finalement été accusée de "rassemblement et collusion contre la sécurité nationale" par la branche 1 du tribunal révolutionnaire de Karaj et a commencé à purger sa peine d'un an le 7 décembre 2019 dans la prison de Kachuei.
Le 28 avril 2020, Parvin Mohammadi a été placée en liberté conditionnelle dans le cadre de la crise du Covid-19.
