Maintien en détention du journaliste et défenseur des droits humains Ahmed Gamal Ziada
Ahmed Gamal Ziada a été libéré le 9 mars 2019, soit sept jours après que sa libération a été ordonnée. Le 2 mars, le tribunal correctionnel d'Al Omraniyah a ordonné la libération sous caution du défenseur pour un montant de 10000 livres égyptiennes (environ 516 euros).
Le 16 février 2019, le procureur a ordonné que la détention préventive du journaliste égyptien et défenseur des droits humains Ahmed Gamal Ziada soit prolongée de 15 jours, dans l'affaire 67/2019.
Ahmed Gamal Ziada est photographe de presse, chroniqueur et journaliste d'investigation qui couvre activement les questions relatives aux droits humains. Son travail a été publié dans Masr Alarabia, Al-Araby Al-Jadeed et Aljazeera. Il plaide en faveur de la liberté d'expression et pour la libération des journalistes emprisonnés en Égypte.
Ahmed Gamal Ziada a été libéré le 9 mars 2019, soit sept jours après que sa libération a été ordonnée. Le 2 mars, le tribunal correctionnel d'Al Omraniyah a ordonné la libération sous caution du défenseur pour un montant de 10000 livres égyptiennes (environ 516 euros).
Le 16 février 2019, le procureur a ordonné que la détention préventive du journaliste égyptien et défenseur des droits humains Ahmed Gamal Ziada soit prolongée de 15 jours, dans l'affaire 67/2019.
Ahmed Gamal Ziada est photographe de presse, chroniqueur et journaliste d'investigation qui couvre activement les questions relatives aux droits humains. Son travail a été publié dans Masr Alarabia, Al-Araby Al-Jadeed et Aljazeera. Il plaide en faveur de la liberté d'expression et pour la libération des journalistes emprisonnés en Égypte.
Le 29 janvier vers 15h30, Ahmed Gamal Ziada a été arrêté et placé en détention à son arrivée à l'aéroport international du Caire. Il a été détenu pendant sept heures sans nourriture ni eau, puis il a été conduit dans un centre de détention au secret pendant 14 jours avant de comparaître devant le parquet d'Al Omranyyah le 13 février.
Le 14 février 2019, le parquet l'a accusé d'avoir publié et diffusé de fausses informations et a ordonné qu'il soit placé en détention pendant 4 jours. Le défenseur dément toutes ces charges.
Durant les 6 mois précédant son arrestation Ahmed Gamal Ziada a assisté à une formation sur les médias en Tunisie. Il est rentré en Égypte le 29 janvier pour finaliser son inscription au Syndicat de la presse égyptienne. À son arrivée au Caire, les membres des forces égyptiennes de sécurité ont interrogé le défenseur.
En décembre 2015, Ahmed Gamal Ziada avait été griévement blessé lors d'une attaque au couteau près de la station de métro de l'Université du Caire. L'attaque, perpétrée par un inconnu, serait une tentative d'assassinat. Aucune enquête efficace sur cette agression n'a été menée. Ahmed Gamal Ziada et des groupes égyptiens de défense des droits humains pensent que l'agression était liée à son travail important en tant que journaliste.
Ahmed Gamal Ziada a déjà été pris pour cible par les autorités égyptiennes ; il avait été arrêté en décembre 2013 alors qu'il filmait des violences policières à l'encontre de manifestants à l'université Al-Azhar au Caire. Il a été accusé d'avoir "participé à des manifestations violentes" et "d'avoir mis le feu à la faculté de commerce de l'université Al-Azhar". Il est resté en détention préventive pendant 16 mois, durant lesquels il a été victime de violences physiques et de torture. Il a été libéré en avril 2015 après avoir été acquitté de toutes ces accusations.
Front Line Defenders condamne fermement l'arrestation et la détention arbitraire d'Ahmed Gamal Ziada et est vivement préoccupée par sa sécurité et son bien-être physique.
