LA FDDH Nasta Loika transférée dans la colonie pénitentiaire de Homel
Le 23 octobre 2023, des collègues de la défenseuse des droits humains Nasta Loika ont signalé que pendant le week-end, entre le 22 et le 23 octobre 2023, les autorités pénitentiaires ont transféré Nasta Loika dans la colonie pénitentiaire n°4 de Homel, où elle purgera sa peine.
Le 3 octobre 2023, la Cour suprême de Biélorussie a confirmé la décision du tribunal de la ville de Minsk de condamner la défenseuse des droits humains Nasta Loika à sept ans d’emprisonnement.
Le 20 juin 2023, le tribunal municipal de Minsk a condamné la défenseuse des droits humains Nasta Loika à sept ans de prison. La Cour l’a déclarée coupable d’« incitation à la haine ou à la discorde raciale, nationale, religieuse ou sociale » en vertu de l’article 130, partie 3 du Code criminel de la République de Biélorussie. La défenseuse va faire appel de cette décision.
Le 30 mai 2023, le tribunal de Minsk a annoncé que le procès de la défenseuse des droits humains Nasta Loika s’ouvrirait le 13 juin 2023.
Le 19 avril 2023, des collègues de la défenseuse des droits humains Nasta Loika ont indiqué que l’enquête avait confirmé l’accusation finale. Elle est accusée d’« incitation à la haine ou à la discorde raciale, nationale, religieuse ou sociale » en vertu de la partie 3 de l’article 130 du Code pénal de la République de Biélorussie.
Le 22 mars 2023, la défenseuse des droits humains et avocate, Inessa Olenskaya, avocate de la défenseuse des droits humains Nasta Loika, n’a pas réussi l’attestation de la Commission de qualification du ministère de la Justice, ce qui conduira à la radiation de l’avocate. C’est la deuxième fois qu’une avocate en droits humains travaillant sur l’affaire de Nasta Loika est radiée du barreau.
Le 24 décembre 2022, les forces de l’ordre biélorusses ont transféré la défenseuse des droits humains Nasta Loika dans le centre de détention provisoire N° 1 à Minsk. La défenseuse est accusée en vertu d’au moins deux articles du Code pénal de la République de Biélorussie, dont l’un concerne le trouble de l’ordre public, tandis qu’on ignore encore quel est l’autre article.
Le 14 décembre 2022, la défenseuse des droits humains Nasta Loika a été condamnée à 15 jours supplémentaires de détention administrative pour « vandalisme mineur » (article 19.1 du Code des infractions administratives) par le tribunal du district de Pershamaiski à Minsk, en Biélorussie. C’est la sixième fois en quatre mois, et la quatrième fois consécutive que la défenseuse est condamnée.
Le 14 novembre 2022, le tribunal de district de Pershamaiski à Minsk, en Biélorussie, a de nouveau condamné la défenseuse des droits humains Nasta Loika à 15 jours de détention administrative pour « vandalisme mineur ». Nasta Loika devait initialement être libérée de sa précédente période de détention administrative, qui a commencé le 28 octobre 2022, le samedi 12 novembre. Cependant, les collègues de la défenseuse ont rapporté que le jour de sa libération, ils n’avaient aucune nouvelle de l’endroit où se trouvait Nasta Loika.
Le 31 octobre 2022, le tribunal de district de Pieršamajski à Minsk, en Biélorussie, a condamné la défenseuse des droits humains Nasta Loika à 15 jours de détention administrative pour « vandalisme mineur » en vertu de l’article 19.1 du Code des délits administratifs. On ignore à quoi ces charges sont liées. Avant cette condamnation, Nasta Loika a été arbitrairement arrêtée le 28 octobre 2022 par les forces de sécurité à Minsk, soi-disant pour extrémisme. C’est la troisième fois que la défenseuse des droits humains est condamnée pour la même accusation depuis septembre 2022.
Nasta Loika est une éminente défenseuse des droits humains biélorusse. Dans le cadre de son travail en faveur des droits humains, Nasta Loika se concentre sur les lois répressives « anti-extrémistes » et sur la protection des droits des migrants et des apatrides en Biélorussie. La défenseuse travaille également dans le domaine de l’enseignement des droits humains. À l’été 2021, les autorités biélorusses ont fermé l’organisation avec laquelle Nasta Loika travaillait, Human Constanta, qui promouvait les intérêts publics et les actions conjointes en réponse aux défis modernes dans le domaine des droits humains, dans le cadre d’une attaque orchestrée contre la société civile dans le pays.
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- À propos de
- 25 Octobre 2023 : LA FDDH Nasta Loika transférée dans la colonie pénitentiaire de Homel
- 9 Octobre 2023 : La Cour suprême de Biélorussie confirme la condamnation à 7 ans de prison de la défenseuse des droits humains Nasta Loika
- 22 Juin 2023 : Biélorussie : La défenseuse des droits humains Nasta Loika condamnée à sept ans de prison
- 8 Juin 2023 : La date du procès de la défenseuse des droits humains Nasta Loika fixée
- 23 Avril 2023 : Biélorussie : Le procureur confirme l’accusation portée contre la défenseuse des droits humains Nasta Loika
- 6 Avril 2023 : Représailles contre les avocates représentant Nasta Loika
- 7 Janvier 2023 : La défenseuse des droits humains Nasta Loika transférée dans un centre de détention provisoire et exposée à des accusations pénales
- 25 Décembre 2022 : La défenseuse des droits humains Nasta Loika condamnée pour 15 jours de détention pour « vandalisme mineur » pour la quatrième fois consécutive
- 6 Décembre 2022 : La défenseuse des droits humains Nasta Loika de nouveau condamnée à 15 jours de détention administrative pour « vandalisme mineur »
- 20 Novembre 2022 : La défenseuse des droits humains Nasta Loika de nouveau condamnée à 15 jours de détention administrative pour « vandalisme mineur »
- 31 Octobre 2022 : La défenseuse des droits humains Nasta Loika condamnée à 15 jours dé détention administrative pour « vandalisme mineur »
Le 23 octobre 2023, des collègues de la défenseuse des droits humains Nasta Loika ont signalé que pendant le week-end, entre le 22 et le 23 octobre 2023, les autorités pénitentiaires ont transféré Nasta Loika dans la colonie pénitentiaire n°4 de Homel, où elle purgera sa peine. Le 20 juin 2023, le tribunal de Minsk a déclaré la défenseuse des droits humains coupable d' « incitation à la haine ou à la discorde raciale, nationale, religieuse ou sociale » en vertu de l'article 130, partie 3 du Code pénal de la République de Biélorussie. Le 3 octobre 2023, la Cour suprême de Biélorussie a confirmé sa décision.
Le 3 octobre 2023, la Cour suprême de Biélorussie a confirmé la décision du tribunal de la ville de Minsk de condamner la défenseuse des droits humains Nasta Loika à sept ans d’emprisonnement. Le 20 juin 2023, le tribunal de Minsk a déclaré la défenseuse des droits humains coupable d’« incitation à la haine ou à la discorde raciale, nationale, religieuse ou sociale » en vertu de l’article 130, partie 3 du Code pénal de la République de Biélorussie. On ne sait pas encore quand Nasta Loika sera transférée dans la colonie pénitentiaire où elle doit purger sa peine.
Nasta Loika est une éminente défenseuse des droits humains biélorusse qui travaille dans le domaine de l’éducation aux droits humains. Dans le cadre de son travail, elle se concentre sur les lois répressives « anti-extrémistes » et plaide pour la protection des droits des migrants et des apatrides en Biélorussie. À l’été 2021, les autorités biélorusses ont fermé l’organisation avec laquelle Nasta Loika travaillait, Human Constanta, qui promouvait les intérêts publics et les actions conjointes en réponse aux défis modernes dans le domaine des droits humains. Cette fermeture s’inscrivait dans le cadre d’une attaque orchestrée contre la société civile dans le pays. En 2022, Nasta Loika a été nommée défenseuse des droits humains de l’année par la Belarus Human Rights House.
Depuis son arrestation le 28 octobre 2022, Nasta Loika est systématiquement privée de l’exercice de ses droits en prison. Il lui est notamment interdit d’envoyer ou de recevoir de la correspondance personnelle, ce qui constitue une forme de pression psychologique supplémentaire à l’encontre de la défenseuse des droits humains. Tout au long de cette période de détention, les autorités biélorusses prennent également pour cible les avocats qui défendaient Nasta Loika, les soumettant à diverses formes de représailles, y compris la détention et la radiation du barreau. Le fait de cibler ainsi les avocats en droits humains constitue une violation systémique du droit à la défense de la défenseuse des droits humains. Au cours des premiers jours de sa détention, Nasta Loika a également indiqué qu’elle avait été exposée à des traitements inhumains, y compris des violences physiques et psychologiques.
Front Line Defenders condamne la décision de la Cour Suprême de Biélorussie de confirmer la condamnation de Nasta Loika à 7 ans d’emprisonnement, et exprime sa profonde inquiétude face aux mauvais traitements et aux violations systématiques des droits de la défenseuse tout au long de sa détention. La persistance des attaques contre Nasta Loika reflète une tendance plus générale à l’augmentation des attaques contre les défenseur⸱ses des droits humains et la société civile par les autorités de Biélorussie. Front Line Defenders continue d’appeler les autorités biélorusses à libérer immédiatement Nasta Loika, car l’organisation pense qu’elle est prise pour cible de façon répétée en guise de punition pour son travail pacifique en faveur des droits humains en Biélorussie, et pour son refus de quitter le pays.
Le 20 juin 2023, le tribunal municipal de Minsk a condamné la défenseuse des droits humains Nasta Loika à sept ans de prison. La Cour l’a déclarée coupable d’« incitation à la haine ou à la discorde raciale, nationale, religieuse ou sociale » en vertu de l’article 130, partie 3 du Code criminel de la République de Biélorussie. La défenseuse va faire appel de cette décision.
Nasta Loika est une éminente défenseuse des droits humains biélorusse qui travaille dans le domaine de l’éducation aux droits humains. Dans le cadre de son travail, elle se concentre sur les lois répressives « anti-extrémistes » et plaide pour protection des droits des migrants et des apatrides en Biélorussie. À l’été 2021, les autorités biélorusses ont fermé l’organisation avec laquelle Nasta Loika travaillait, Human Constanta, qui promouvait les intérêts publics et les actions conjointes en réponse aux défis modernes dans le domaine des droits humains. Cette fermeture s’inscrivait dans le cadre d’une attaque orchestrée contre la société civile dans le pays. En 2022, Nasta Loika a été nommée défenseuse des droits humains de l’année par la Belarus Human Rights House.
Le tribunal municipal de Minsk a commencé à examiner l’affaire intentée contre Nasta Loika le 13 juin 2023. La juge qui présidait l’audience, Alyona Shylko, a décidé que l’audience se tiendrait à huis clos, limitant ainsi la capacité du public ou des médias à observer le procès et à soutenir Nasta Loika. Par conséquent, on ignore les détails de la procédure. Le 20 juin 2023, la Cour a reconnu la défenseuse des droits humains coupable d’« incitation à la haine ou à la discorde raciale, nationale, religieuse ou sociale » et l’a condamnée à sept ans de prison. Ces accusations sont fondées sur le fait que, en 2018, Nasta Loika a contribué à un rapport sur les droits humains concernant la persécution favorisée par l’État de la communauté anarchiste en Biélorussie. Ce rapport présente une évaluation basée sur les droits humains des activités des agents des forces de l’ordre dans le pays. La Cour a statué que Nasta Loika avait incité à la violence à l’encontre d’un « groupe social d’agents des forces de l’ordre ». La défenseuse va faire appel de cette décision.
Nasta Loika est détenue depuis le 28 octobre 2022. Le 31 octobre 2022, le tribunal du district de Pieršamajski à Minsk, a condamné la défenseuse à 15 jours de détention administrative pour « vandalisme mineur », conformément à l’article 19.1 du Code des infractions administratives. Les autorités ont ensuite prolongé cette détention de 15 jours à quatre reprises, avant de transférer la défenseuse dans un centre de détention provisoire. Pendant les 58 jours de détention administrative, les autorités ont soumis Nasta Loika à la torture et à des traitements inhumains, et lui ont refusé le droit de recevoir des médicaments et des vêtements chauds, et d’accéder à une aide juridique. La maison de la mère de Nasta Loika a été perquisitionnée en novembre 2022, un acte visant à faire pression sur la défenseuse des droits humains. Le 24 décembre 2022, les forces de l’ordre ont transféré la défenseuse au centre de détention provisoire no 1 à Minsk.
Front Line Defenders condamne la condamnation de la défenseuse des droits humains Nasta Loika à sept ans de prison, car l’organisation pense qu’elle est prise pour cible à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. Front Line Defenders est également très préoccupée par les tortures physiques et psychologiques subies par Nasta Loika pendant sa détention. La condamnation de Nasta Loika reflète les attaques systémiques aggravées contre les défenseur⸱ses des droits humains et la société civile par les autorités biélorusses. Front Line Defenders appelle à la libération immédiate et sans condition de Nasta Loika.
Le 30 mai 2023, le tribunal de Minsk a annoncé que le procès de la défenseuse des droits humains Nasta Loika s’ouvrirait le 13 juin 2023. Le juge Alyona Shilko présidera le procès de Nasta Loika. On ignore si le procès sera ouvert au public. La défenseuse des droits humains est accusée d’« incitation à la haine ou à la discorde raciale, nationale, religieuse ou sociale » en vertu de l’article 130, partie 3 du Code pénal de la République de Biélorussie. Ces accusations sont fondées sur le fait qu’en 2018, Nasta Loika a contribué à un rapport sur les droits humains concernant la persécution de la communauté anarchiste par l’État en Biélorussie. Ce rapport fournit une évaluation basée sur les droits humains des activités des agents des forces de l’ordre en Biélorussie. Pour ces accusations, Nasta Loika risque jusqu’à 12 ans de prison.
Le 19 avril 2023, des collègues de la défenseuse des droits humains Nasta Loika ont indiqué que l’enquête avait confirmé l’accusation finale. Elle est accusée d’« incitation à la haine ou à la discorde raciale, nationale, religieuse ou sociale » en vertu de la partie 3 de l’article 130 du Code pénal de la République de Biélorussie. Nasta Loika risque jusqu’à 12 ans de prison.
Avant ça, elle était sous le coup de deux autres accusations : outre l’incitation à la haine ou à la discorde raciale, nationale, religieuse ou sociale, elle était accusée de « l’organisation d’activités de groupe portant gravement l’ordre public entrainant la désobéissance évidente aux exigences juridiques des représentants du gouvernement ou d’activités ayant entrainé la perturbation du fonctionnement des transports en commun, des entreprises, des institutions et des organisations, ou la participation active à de telles activités en l’absence de signes d’un crime plus grave », comme le prévoit l’article 342.1 du Code pénal de la République de Biélorussie. Nasta Loika reste au centre de détention provisoire n° 1 à Minsk.
Le 22 mars 2023, la défenseuse des droits humains et avocate, Inessa Olenskaya, avocate de la défenseuse des droits humains Nasta Loika, n’a pas réussi l’attestation de la Commission de qualification du ministère de la Justice, ce qui conduira à la radiation de l’avocate. C’est la deuxième fois qu’une avocate en droits humains travaillant sur l’affaire de Nasta Loika est radiée du barreau. En novembre 2022, Tatsiana Lishankova, une autre défenseuse des droits humains et avocate défendant Nasta Loika, a été détenue avant de perdre sa licence pour exercer le droit. Front Line Defenders considère un tel ciblage des avocats travaillant sur la défense de Nasta Loika comme une violation systémique de son droit à la défense.
Nasta Loika est une éminente défenseuse des droits humains biélorusse qui travaille dans le domaine de l’éducation aux droits humains. Elle se concentre sur les lois répressives « anti-extrémistes » et plaide pour la protection des droits des migrants et des apatrides en Biélorussie. À l’été 2021, les autorités biélorusses ont fermé Human Constanta, l’organisation avec laquelle Nasta Loika travaillait, et qui promouvait les intérêts publics et les actions conjointes pour répondre aux défis modernes dans le domaine des droits humains, dans le cadre de l’attaque orchestrée contre la société civile dans le pays. La FDDH a reçu le prix Human Rights Defender of the Year 2022 en reconnaissance de son travail exceptionnel et décerné par la communauté des droits humains en Biélorussie. Inessa Olenskaya et Tatsiana Lishankova sont avocates et défenseuses des droits humains ; elles défendent les droits des prisonniers politiques en Biélorussie.
Le 22 mars 2023, Inessa Olenskaya, avocate de Nasta Loika, n’a pas réussi à obtenir l’attestation de la Commission de qualification de la ville de Minsk, ce qui peut conduire à la radiation de l’avocate. La Commission de qualification a déclaré qu’Inessa Olenskaya n’est pas suffisamment qualifiée pour être avocate de la défense. C’est la deuxième fois qu’une avocate en droits humains travaillant sur l’affaire de Nasta Loika est radiée du barreau. Le 29 novembre 2022, une autre défenseuse des droits humains et avocate, Tatsiana Lishankova, qui était avocate de la défense de Nasta Loika, a été condamnée à 15 jours de détention administrative pour « hooliganisme mineur » en vertu de l’article 19.1 du Code des infractions administratives. Après son arrestation, le 23 décembre 2022, la Commission de qualification du barreau de Minsk a radié Tatsiana Lishankova pour avoir soi-disant discrédité le barreau. Le 22 janvier 2023, la Commission de qualification du barreau du ministère de la Justice de la République de Biélorussie a retiré à Tatsiana Lishankova son permis d’exercer le droit. Les autorités biélorusses persécutent systématiquement les avocats en droits humains en raison de leur travail légitime, non seulement en les radiant du barreau, mais aussi par le biais de persécutions administratives et pénales.
Le 24 décembre 2022, les forces de l’ordre biélorusses ont transféré la défenseuse des droits humains Nasta Loika dans le centre de détention provisoire N° 1 à Minsk. Elle est accusée d’avoir « organisé des activités de groupe qui portent gravement atteinte à l’ordre public et comprennent la désobéissance évidente aux exigences juridiques des représentants du gouvernement ou aux activités qui ont entraîné l’interruption du fonctionnement des transports en commun, des entreprises, des institutions, ainsi que l’organisation ou la participation active à une telle action en l’absence de signes d’un crime plus grave » en vertu de l’article 342.1 du Code pénal de la République de Biélorussie. Elle est également accusée d’« incitation à la haine ou à la discorde raciale, nationale, religieuse ou sociale », en vertu de l’article 130.1 du Code pénal. Nasta Loika risque jusqu’à 12 ans de prison.
Front Line Defenders condamne la radiation du barreau et toute autre forme de persécution d’Inessa Olenskaya et de Tatsiana Lishankova. Leur radiation est un acte de représailles clair contre leur travail légitime et pacifique en tant qu’avocates de la défense dans l’affaire de Nasta Loika, et le ciblage dont elles font l’objet est une violation systémique du droit à la défense de Nasta Loika. Front Line Defenders est préoccupée par la vague d’actions ciblées contre les avocats en droits humains en Biélorussie, notamment les procédures de radiation du barreau. Les accusations persistantes et la détention de Nasta Loika, ainsi que le ciblage de ses avocates, reflètent les attaques croissantes contre les défenseur⸱ses des droits humains et la société civile par les autorités biélorusses. Front Line Defenders appelle à la libération immédiate et inconditionnelle de la défenseuse des droits humains Nasta Loika et à la fin des attaques répétées contre elle.
Le 24 décembre 2022, les forces de l’ordre biélorusses ont transféré la défenseuse des droits humains Nasta Loika dans le centre de détention provisoire N° 1 à Minsk. La défenseuse est accusée en vertu d’au moins deux articles du Code pénal de la République de Biélorussie, dont l’un concerne le trouble de l’ordre public, tandis qu’on ignore encore quel est l’autre article.
Nasta Loika est une éminente défenseuse des droits humains biélorusse qui travaille dans le domaine de l’éducation aux droits humains. Elle travaille également sur l’utilisation de lois répressives « contre l’extrémisme » et milite pour la protection des migrants et des droits des apatrides en Biélorussie. À l’été 2021, les autorités biélorusses ont fermé l’organisation avec laquelle Nasta Loika travaillait, Human Constanta, qui promouvait les intérêts publics et les actions conjointes en réponse aux défis modernes dans le domaine des droits humains. Cette fermeture faisait partie d’une attaque orchestrée contre la société civile du pays.
Le 24 décembre 2022, les forces de l’ordre biélorusses ont transféré la défenseuse des droits humains Nasta Loika dans le centre de détention provisoire N° 1 à Minsk. Elle est accusée en vertu d’au moins deux articles du Code pénal de la République de Biélorussie. L’une d’elles concerne « l’organisation d’activités de groupe qui portent gravement atteinte à l’ordre public et comprennent la désobéissance évidente aux exigences juridiques des représentants du gouvernement ou aux activités qui ont entraîné l’interruption du fonctionnement des transports en commun, des entreprises, des institutions, ainsi que l’organisation ou la participation active à une telle action en l’absence de signes d’un crime plus grave », en vertu de l’article 342.1 du Code pénal. On ignore quelle est la 2e accusation pour le moment. Pour la première accusation, Nasta Loika risque jusqu’à 4 ans de prison.
Nasta Loika est détenue depuis le 28 octobre 2022. La défenseuse des droits humains a fait face à quatre arrestations administratives consécutives et à six arrestations administratives en tout pour « vandalisme mineur ». Au cours de ses précédentes périodes de détention administrative, Nasta Loika a été privée de son droit à l’assistance juridique et de son droit à recevoir des médicaments et des vêtements chauds. Nasta Loika a indiqué que pendant sa détention, elle a été exposée à la torture et aux traitements inhumains. De plus, la maison de sa mère a été perquisitionnée et des collègues soupçonnent qu’il s’agissait d’un acte de pression contre Nasta Loika. Les défenseur⸱ses des droits humains biélorusses ont indiqué que pendant qu’elle se trouvait dans le centre de détention d’Akrestina, elle a été forcée de rester dans la cour sans manteau pendant 5 à 6 heures. Nasta Loika a également voulu déclarer une grève de la faim, mais les gardiens du centre de détention ont refusé de lui fournir un papier et un stylo pour rédiger une déclaration.
Front Line Defenders condamne les accusations portées contre Nasta Loika ainsi que son placement en détention préventive. Front Line Defenders condamne les violences physiques et psychologiques perpétrées contre la défenseuse pendant sa détention. Les accusations et arrestations persistantes de Nasta Loika reflètent l’escalade des attaques menées par les autorités biélorusses contre les défenseur⋅ses des droits humains et la société civile. Front Line Defenders appelle à la libération immédiate et sans condition de Nasta Loika et à la fin des attaques répétées dont elle est la cible.
Le 14 décembre 2022, la défenseuse des droits humains Nasta Loika a été condamnée à 15 jours supplémentaires de détention administrative pour « vandalisme mineur » (article 19.1 du Code des infractions administratives) par le tribunal du district de Pershamaiski à Minsk, en Biélorussie. C’est la sixième fois en quatre mois, et la quatrième fois consécutive que la défenseuse est condamnée.
Nasta Loika est une éminente défenseuse des droits humains biélorusse qui travaille dans le domaine de l’éducation aux droits humains. Elle travaille également sur l’utilisation de lois répressives « contre l’extrémisme » et milite pour la protection des migrants et des droits des apatrides en Biélorussie. À l’été 2021, les autorités biélorusses ont fermé l’organisation avec laquelle Nasta Loika travaillait, Human Constanta, qui promouvait les intérêts publics et les actions conjointes en réponse aux défis modernes dans le domaine des droits humains. Cette fermeture faisait partie d’une attaque orchestrée contre la société civile du pays.
Le 14 décembre 2022, la défenseuse des droits humains Nasta Loika a été condamnée à 15 jours de détention administrative pour « vandalisme mineur » par le tribunal de district de Pershamaiski à Minsk. L’audience s’est déroulée en ligne. Nasta Loika devait être libérée le 12 décembre 2022, mais ce jour-là, ses collègues ont signalé qu’elle n’avait pas été libérée et qu’on ignorait où elle se trouvait.
Les collègues de la défenseuse ont également rapporté que le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies avait déposé une plainte contre la Biélorussie et adopté des mesures provisoires dans l’affaire de Nasta Loika. La plainte a été déposée en vertu des articles 9 (droit à la liberté et à la sécurité d’une personne — détention arbitraire) et 14 (droit à un procès équitable) du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. En vertu de l’article 94 du règlement intérieur du Comité, l’État partie est prié de fournir à Nasta Loika un accès immédiat à des soins médicaux indépendants et adéquats, y compris un transfert vers un établissement médical pertinent si nécessaire, lui fournir les vêtements adaptés selon les saisons et veiller à ce que son intégrité physique et mentale et sa vie soient protégées pendant que le Comité examine son cas.
Il s’agit de la quatrième détention administrative consécutive de Nasta Loika, la sixième en tout en 2022, pour « vandalisme mineur ». Au cours de ses précédentes périodes de détention administrative, la défenseuse a été privée de son droit à l’assistance juridique et de son droit à recevoir des médicaments et des vêtements chauds. Nasta Loika a indiqué que pendant sa détention, elle a été exposée à la torture et aux traitements inhumains. De plus, la maison de sa mère a été perquisitionnée et des collègues soupçonnent qu’il s’agissait d’un acte de pression contre Nasta Loika.
Front Line Defenders est très préoccupée par l’arrestation et la détention répétées de Nasta Loika. Front Line Defenders condamne les violences physiques et psychologiques perpétrées contre la défenseuse pendant sa détention. Les accusations et arrestations persistantes de Nasta Loika reflètent l’escalade des attaques menées par les autorités biélorusses contre les défenseur⋅ses des droits humains et la société civile. Front Line Defenders appelle à la libération immédiate et sans condition de Nasta Loika et à la fin des attaques répétées dont elle est la cible.
Le 29 novembre 2022, pour la cinquième fois en trois mois, le tribunal du district de Pershamaiski à Minsk, en Biélorussie, a condamné la défenseuse des droits humains Nasta Loika à 15 jours de détention administrative pour « vandalisme mineur ». Nasta Loika devait initialement être libérée de sa précédente détention administrative le 26 novembre 2022. Cependant, ses collègues ont rapporté que le jour de sa libération ils n’ont pas eu de nouvelles de Nasta Loika. La défenseuse devrait désormais être libérée le 14 décembre 2022.
Nasta Loika est une éminente défenseuse des droits humains biélorusse qui travaille dans le domaine de l’éducation aux droits humains. Elle travaille également sur l’utilisation de lois répressives « contre l’extrémisme » et milite pour la protection des migrants et des droits des apatrides en Biélorussie. À l’été 2021, les autorités biélorusses ont fermé l’organisation avec laquelle Nasta Loika travaillait, Human Constanta, qui promouvait les intérêts publics et les actions conjointes en réponse aux défis modernes dans le domaine des droits humains. Cette fermeture faisait partie d’une attaque orchestrée contre la société civile du pays.
Le 29 novembre 2022, le tribunal de district de Pershamaiski à Minsk a de nouveau condamné Nasta Loika à 15 jours de détention administrative pour « vandalisme mineur » en vertu de l’article 19.1 du Code des infractions administratives. Le 28 novembre 2022, à 10 h du matin, heure de Minsk, la maison de la mère de Nasta Loika a été perquisitionnée par la Direction principale pour la lutte contre le crime organisé et la corruption du ministère de l’Intérieur de la République de Biélorussie. La Direction est chargée d’enquêter sur les affaires criminelles, mais les collègues de la défenseuse soupçonnent qu’il s’agissait d’un acte de pression contre Nasta Loika. À ce stade, on ignore si Nasta Loika continue d’être exposée à la torture en détention.
Il s’agit de la troisième arrestation consécutive et de la cinquième arrestation en tout de Nasta Loika pour « vandalisme mineur » en 2022. Lors de ses précédentes périodes de détention administrative, la défenseuse n’avait pas eu accès à un soutien juridique et elle s’était vu refuser le droit de recevoir des médicaments et des vêtements chauds en prison. Nasta Loika a indiqué qu’elle a déjà été exposée à la torture et à des traitements inhumains en prison.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par les multiples arrestations et incarcérations de la défenseuse des droits humains Nasta Loika, ainsi que par les rapports troublants de violences physiques et psychologiques dont la défenseuse a été victime pendant sa détention. Front Line Defenders condamne également les actions ciblées contre la mère de Nasta Loika. Front Line Defenders pense que la défenseuse est régulièrement ciblée à cause de son travail pacifique en faveur des droits humains en Biélorussie et à cause de son refus de quitter le pays. Les accusations et arrestations persistantes de Nasta Loika reflètent l’escalade des attaques menées par les autorités biélorusses contre les défenseur⋅ses des droits humains et la société civile. Front Line Defenders appelle à la libération immédiate et sans condition de Nasta Loika et à la fin des attaques répétées dont elle est la cible.
Le 14 novembre 2022, le tribunal de district de Pershamaiski à Minsk, en Biélorussie, a de nouveau condamné la défenseuse des droits humains Nasta Loika à 15 jours de détention administrative pour « vandalisme mineur ». Nasta Loika devait initialement être libérée de sa précédente période de détention administrative, qui a commencé le 28 octobre 2022, le samedi 12 novembre. Cependant, les collègues de la défenseuse ont rapporté que le jour de sa libération, ils n’avaient aucune nouvelle de l’endroit où se trouvait Nasta Loika.
Nasta Loika est une éminente défenseuse des droits humains biélorusse qui travaille dans le domaine de l’éducation aux droits humains. Elle travaille également sur l’utilisation de lois répressives « contre l’extrémisme » et milite pour la protection des migrants et des droits des apatrides en Biélorussie. À l’été 2021, les autorités biélorusses ont fermé l’organisation où elle travaillait auparavant — Human Constanta — qui promouvait l’intérêt public et les actions conjointes en réponse aux défis modernes dans le domaine des droits humains. Cette fermeture faisait partie d’une attaque orchestrée contre la société civile du pays.
Le 14 novembre 2022, le tribunal de district de Pershamaiski à Minsk a de nouveau condamné Nasta Loika à 15 jours de détention administrative pour « vandalisme mineur » en vertu de l’article 19.1 du Code des délits administratifs. L’accusation a déclaré que Nasta Loika, alors qu’elle était détenue dans l’un des bureaux du ministère de l’Intérieur Pieršamajski Disctrict, a crié et s’est comportée de manière agressive et provocante, troublant ainsi l’ordre public et « faisant preuve d’un manque évident de respect envers la société ».
Lors de l’audience à laquelle Nasta Loika a assisté virtuellement, la défenseuse a déclaré avoir été soumise à des violences physiques et psychologiques pendant sa détention. Elle a été interrogée deux fois par la Direction générale de la lutte contre le crime organisé et la corruption du ministère de l’Intérieur de la République de Biélorussie, où elle a été électrocutée avec un pistolet paralysant. Nasta Loika a également signalé que le 11 novembre 2022, un des fonctionnaires du Centre d’isolement l’a forcée à rester dans la cour sans manteau pendant 8 heures, ce qui lui a provoqué un rhume important.
Il s’agit de la deuxième arrestation consécutive et de la quatrième arrestation en tout de Nasta Loika pour « vandalisme mineur » en 2022. Lors de sa précédente détention administrative, la défenseuse n’avait pas eu accès à un soutien juridique et elle s’était vu refuser le droit de recevoir des médicaments et des vêtements chauds en prison. Les collègues de Nasta Loika ont rapporté que, bien que le centre de détention ait accepté les médicaments envoyés à la défenseuse des droits humains, le colis ne lui a jamais été remis. Les responsables du centre de détention continuent de refuser les vêtements chauds et les articles d’hygiène personnelle destinés à Nasta Loika.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par les nombreuses arrestations et la détention continue de la défenseuse des droits humains Nasta Loika, ainsi que par les signalements horribles de violences physiques et psychologiques auxquelles la défenseuse est exposée pendant sa détention. Front Line Defenders pense que la défenseuse est régulièrement ciblée à cause de son travail pacifique en faveur des droits humains en Biélorussie et à cause de son refus de quitter le pays. Les accusations et arrestations persistantes de Nasta Loika s’inscrivent dans le cadre des attaques croissantes contre les défenseur⋅ses des droits humains et la société civile biélorusse, et Front Line Defenders appelle à sa libération immédiate et sans condition.
Le 31 octobre 2022, le tribunal de district de Pieršamajski à Minsk, en Biélorussie, a condamné la défenseuse des droits humains Nasta Loika à 15 jours de détention administrative pour « vandalisme mineur » en vertu de l’article 19.1 du Code des délits administratifs. On ignore à quoi ces charges sont liées. Avant cette condamnation, Nasta Loika a été arbitrairement arrêtée le 28 octobre 2022 par les forces de sécurité à Minsk, soi-disant pour extrémisme. C’est la troisième fois que la défenseuse des droits humains est condamnée pour la même accusation depuis septembre 2022.
Nasta Loika est une éminente défenseuse des droits humains biélorusse qui travaille dans le domaine de l’éducation aux droits humains. Elle travaille également sur l’utilisation de lois répressives « contre l’extrémisme » et milite pour la protection des migrants et des droits des apatrides en Biélorussie. À l’été 2021, les autorités biélorusses ont fermé l’organisation où elle travaillait auparavant, Human Constanta, qui promouvait l’intérêt public et les actions conjointes en réponse aux défis modernes dans le domaine des droits humains. Cette fermeture faisait partie d’une attaque orchestrée contre la société civile du pays.
Le 31 octobre 2022, Nasta Loika a été condamné par le tribunal du district de Pieršamajski à Minsk, en Biélorussie, à 15 jours de détention administrative pour « vandalisme mineur » en vertu de l’article 19.1 du Code des infractions administratives. Le procès s’est déroulé en ligne en présence d’un avocat, mais les raisons qui ont motivé l’accusation n’ont pas été précisées. Nasta Loika est actuellement détenue dans le centre de détention d’Akrestina à Minsk.
Le 28 octobre 2022, à 14 h, la défenseuse a été arrêtée arbitrairement par les forces de sécurité à Minsk. À 18 h, une chaîne Telegram affiliée à l’État a publié une vidéo dans laquelle Nasta Loika était menottée et « avouait » avoir reçu des fonds d’organisations étrangères. Les autorités accusent la défenseuse des droits humains de « contribuer à l’extrémisme », une infraction pénale en vertu de l’article 361-4 du Code pénal de la République de Biélorussie. Dans la vidéo, la défenseuse admet avoir participé à des manifestations pacifiques et confirme qu’elle a travaillé pour Human Constanta, une organisation de défense des droits humains fermée par le gouvernement biélorusse. Travailler pour une organisation qui a été fermée est une infraction pénale dans le droit biélorusse. Nasta Loika admet également devant la caméra que Human Constanta a reçu un financement d’Amnesty International. Le message posté en même temps que la vidéo suggère que la réception d’un tel financement désigne l’organisation comme faisant partie du « collectif Occidental qui parraine une révolution en Biélorussie ». Dans la vidéo les autorités qualifient la défenseuse de « célèbre fraudeuse ». Le même jour, l’appartement de Nasta Loika a été perquisitionné par des fonctionnaires de la Direction générale de la lutte contre le crime organisé et la corruption du ministère de l’Intérieur de la République de Biélorussie, et son matériel a été confisqué.
Nasta Loika a fait face à plusieurs reprises à des représailles contre son travail en faveur des droits humains. Depuis le 6 septembre 2022, elle a déjà été condamnée à deux détentions administratives consécutives fondées sur des accusations de vandalisme mineur. Lors de sa précédente détention administrative, la défenseuse n’avait pas accès à un soutien juridique et elle s’est vu refuser le droit de recevoir des médicaments et des vêtements chauds en prison.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par l’arrestation arbitraire et la détention de la défenseuse des droits humains Nasta Loika. Front Line Defenders pense que la défenseuse est régulièrement ciblée à cause de son travail pacifique en faveur des droits humains en Biélorussie. Les accusations et arrestations persistantes de Nasta Loika s’inscrivent dans le cadre des attaques croissantes contre les défenseur⋅ses des droits humains et la société civile biélorusses, et Front Line Defenders appelle à sa libération immédiate et sans condition.