Perquisition du domicile des défenseur-ses des droits des migrants Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi
Le 23 février 2021, la police a perquisitionné le domicile des défenseur-ses des droits des migrants Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi. D'après le mandat de perquisition présenté aux défenseur-ses, Gian Andrea Franchi a appris qu’une enquête avait été ouverte à son encontre pour «aide à l’immigration illégale».
Le 23 novembre 2021, le juge d’instruction de Bologne, à la demande du ministère public, a décidé de ne pas demander l’inculpation et a ordonné la clôture des procédures judiciaires contre Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi. Le juge a décidé de clore l’enquête « puisque aucun élément ne permettait à la poursuite d’être viable ».
Lorena Fornasir, psychothérapeute âgée de 68 ans, et Gian Andrea Franchi, enseignant retraité de 84 ans, défendent tous les deux activement les droits des migrants et des réfugiés. Depuis 2015, Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi accueillent les migrants et leur fournissent des médicaments, des vêtements, de l'eau et de la nourriture sur la place devant la gare principale de Trieste. En 2019, ils ont fondé "La Linea d'Ombra" à Trieste, une organisation qui collecte des fonds pour soutenir les migrants dans le besoin. Les défenseurs des droits des migrants et les bénévoles sont connus pour leur tradition de « lavage des pieds » : lorsque les migrants arrivent à Trieste après avoir marché pieds nus sur des kilomètres, dans des conditions déplorables, leurs pieds saignent souvent et ont besoin de soins médicaux. Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi traversent fréquemment la frontière et fournissent une aide humanitaire de base, comme de la nourriture et des vêtements, aux migrants coincés à la frontière croate et dans des camps informels en Bosnie-Herzégovine.
Le 23 novembre 2021, le juge d’instruction de Bologne, à la demande du ministère public, a décidé de ne pas demander l’inculpation et a ordonné la clôture des procédures judiciaires contre Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi. Le juge a décidé de clore l’enquête « puisque aucun élément ne permettait à la poursuite d’être viable ».
Depuis 2015, Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi accueillent les migrants et leur fournissent des médicaments, des vêtements, de l'eau et de la nourriture sur la place devant la gare principale de Trieste. En 2019, ils ont fondé « La Linea d’Ombra », une organisation bénévole à Trieste qui collecte des fonds pour soutenir les migrants dans le besoin. Les défenseur-ses des droits des migrants et les bénévoles sont connus pour leur tradition de « lavage des pieds » : alors que les migrants arrivent à Trieste après avoir marché pieds nus pendant des kilomètres, dans des conditions difficiles, leurs pieds saignent souvent et ont besoin de soins médicaux.
Les autorités italiennes ont ouvert l’enquête en 2019 sur des accusations d’« aide et d’encouragement à l’immigration clandestine » en vertu de l’article 12 du décret n° 286 de la loi sur l’immigration de 1998, qui vise à établir un lien entre les passeurs de la « cellule de Trieste » et la « Linea d’Ombra ».
Le 23 février 2021, la police a perquisitionné le domicile des défenseur-ses des droits des migrants Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi. D'après le mandat de perquisition présenté aux défenseur-ses, Gian Andrea Franchi a appris qu’une enquête avait été ouverte à son encontre pour «aide à l’immigration illégale».
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Lorena Fornasir, psychothérapeute âgée de 68 ans, et Gian Andrea Franchi, enseignant retraité de 84 ans, défendent tous les deux activement les droits des migrants et des réfugiés. Depuis 2015, Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi accueillent les migrants et leur fournissent des médicaments, des vêtements, de l'eau et de la nourriture sur la place devant la gare principale de Trieste. En 2019 ils ont fondé "La Linea d'Ombra" à Trieste, une organisation qui collecte des fonds pour soutenir les migrants dans le besoin. Les défenseurs des droits des migrants et les bénévoles sont connus pour leur tradition de « lavage des pieds » : lorsque les migrants arrivent à Trieste après avoir marché pieds nus sur des kilomètres, dans des conditions déplorables, leurs pieds saignent souvent et ont besoin de soins médicaux. Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi traversent fréquemment la frontière et fournissent une aide humanitaire de base, comme de la nourriture et des vêtements, aux migrants coincés à la frontière croate et dans des camps informels en Bosnie-Herzégovine.
Dans la matinée du 23 février 2021, la police a perquisitionné le domicile des défenseur-ses des droits des migrants Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi. Au cours du raid, la police a confisqué leurs téléphones et ordinateurs portables, ainsi que les registres des comptes de leur organisation La Linea d’Ombra et d’autres documents. La perquisition serait liée à une enquête ouverte contre Gian Andrea Franchi pour « aide et encouragement à l’immigration clandestine » en vertu de l’article 12 du décret n° 286 de la loi de 1998 sur l'immigration. Selon les informations que Gian Andrea Franchi a pu obtenir, il est accusé d'avoir hébergé chez lui un couple de migrants et leurs deux fils pendant une nuit, puis de les avoir conduits à la gare le lendemain. C'est la première fois que Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi sont visés par une enquête policière à cause de leur travail en faveur des droits humains. Ils font partie des organisateurs de l'initiative « Un ponte di corpi » (Un pont de corps), une marche de solidarité organisée dans diverses régions d'Italie pour appeler à l'ouverture des frontières et au respect des droits des migrants. La marche doit avoir lieu le 6 mars 2021. La défenseuse Lorena Fornasir a également l'intention de se rendre en Serbie pour marcher avec un groupe de douze femmes serbes qui défendent les droits des migrants. Front Line Defenders est profondément préoccupée par la perquisition du domicile des défenseurs des droits des migrants Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi, ainsi que par les accusations portées contre Gian Andrea Franchi, car il semble qu'ils soient visés en raison de leurs actions pour la promotion et la protection des droits des migrants et des réfugiés.