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Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi

DDH, défenseur-ses des droits des migrants
La Linea d'Ombra

Lorena Fornasir, psychothérapeute âgée de 68 ans, et Gian Andrea Franchi, enseignant retraité de 84 ans, défendent tous les deux activement les droits des migrants et des réfugiés. Depuis 2015, Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi accueillent les migrants et leur fournissent des médicaments, des vêtements, de l'eau et de la nourriture sur la place devant la gare principale de Trieste. En 2019, ils ont fondé "La Linea d'Ombra" à Trieste, une organisation qui collecte des fonds pour soutenir les migrants dans le besoin. Les défenseurs des droits des migrants et les bénévoles sont connus pour leur tradition de « lavage des pieds » : lorsque les migrants arrivent à Trieste après avoir marché pieds nus sur des kilomètres, dans des conditions déplorables, leurs pieds saignent souvent et ont besoin de soins médicaux. Lorena Fornasir et Gian Andrea Franchi traversent fréquemment la frontière et fournissent une aide humanitaire de base, comme de la nourriture et des vêtements, aux migrants coincés à la frontière croate et dans des camps informels en Bosnie-Herzégovine.

Les libertés d'expression et de rassemblement sont garanties par la constitution et généralement respectées en Italie. Cependant, la police italienne est accusée à de nombreuses occasions d'avoir employé la force contre les manifestants et les militants pacifiques.

En juillet 2001, lors du sommet du G8 à Gène, plus de 300 policiers avaient violemment attaqué 100 militants et quelques journalistes qui étaient dans une école pour la nuit. Les manifestants avaient ensuite été conduits dans un poste de police à proximité, où ils avaient de nouveau été passés à tabac. Plus de 60 personnes avaient été grièvement blessées. Douze ans plus tard, 17 policiers ont été inculpés pour dissimulation de fausses preuves et d'autres l'ont été pour utilisation excessive de la violence, mais aucun d'entre eux n'a été envoyé en prison et toutes les peines ont été réduites. En juillet 2015, une décision qui fait date rendue par la Cour européenne des droits de l'Homme condamne l'Italie pour avoir utilisé la torture contre les manifestants. Cependant, le crime de torture n'a toujours pas été introduit dans le Code pénal italien. Les défenseur-ses l'environnement, des droits des minorités et des migrants sont également un groupe en danger.