Interdiction de voyager contre Magdy Abdel Hamid
Le 30 août 2021, le juge d’instruction nommé par la Cour d’appel du Caire pour enquêter sur l’affaire 173 de 2011 (connue sous le nom d’affaire de financement étranger) a décidé d’abandonner l’affaire contre les défenseur-ses des droits humains Azza Soliman, Negad El Borei, Magdi Abdel Hameed et Hossameldin Ali et leurs ONG de défense des droits humains.
Le 2 octobre vers 10h, le défenseur des droits humains Magdy Abdel Hamid a été stoppé à l'aéroport international du Caire, alors qu'il était en route pour le Forum politique pour le développement, organisé dans le cadre du Partenariat Euro-Méditerranéen.
Dr. Magdy Abdel Hamid est président de l'Egyptian Association for Community Participation Enhancement - EACPE (Association égyptienne pour le renforcement de la participation communautaire). L'EACPE œuvre pour renforcer l'engagement des Égyptiens au sein de la société civile, de l'espace public et des forums politiques. L'organisation travaille aussi pour promouvoir l'engagement et la participation des femmes dans le dialogue politique.
Le 30 août, le juge d’instruction nommé par la Cour d’appel du Caire pour enquêter sur l’affaire 173 de 2011 (connue sous le nom d’affaire de financement étranger) a décidé d’abandonner l’affaire contre les défenseur-ses des droits humains Azza Soliman, Negad El Borei, Magdi Abdel Hameed et Hossameldin Ali et leurs ONG de défense des droits humains. La décision garantit que les défenseur-ses des droits des droits humains seront acquittés de toutes les charges. Cependant, il y a d'autre procédures juridiques à suivre afin de retirer leurs noms des listes d’interdiction de voyager et pour lever le gel des avoirs personnels et institutionnels.
Le 2 octobre vers 10h, le défenseur des droits humains Magdy Abdel Hamid a été stoppé à l'aéroport international du Caire, alors qu'il était en route pour le Forum politique pour le développement, organisé dans le cadre du Partenariat Euro-Méditerranéen.
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Le 2 octobre vers 10h, Magdy Abdel Hamid n'a pas été autorisé à voyager alors qu'il se trouvait dans la zone de contrôle des passeports à l'aéroport du Caire; il était en partance pour le Forum politique pour le développement, organisé dans le cadre du Partenariat Euro-Méditerranéen à Amman en Jordanie. Le défenseur n'avait pas été informé d'une interdiction de voyager avant son vol.
Front Line Defenders est préoccupée par l'interdiction de voyager prononcée contre Magdy Abdel Hamid, car cela fait partie d'une campagne d'acharnement contre les défenseur-ses des droits humains Égyptiens.
Depuis trois ans, des douzaines d'organisations égyptiennes sont accusées dans une soit-disant affaire de financements étrangers (affaire n°173), et certains leaders et membres de ces organisations de défense des droits humains sont accusés d'avoir "reçu des financements étrangers" et de "travailler sans autorisation légale". Plusieurs DDH ont été interdits de voyager dans le cadre de cette affaire, notamment Azza Soliman, Mohamed Zaree, Mozn Hassan, Hossameldin Ali, Ahmed Ghonim, Bassim Samir, Esraa Abdel Fattah, Hoda Abdelwahab, Nasser Amin et Ahmed Ragheb.
Front Line Defenders exhorte les autorités égyptiennes à :
1. Annuler immédiatement et sans condition l'interdiction de voyager prononcée contre Magdy Abdel Hamid et tous les autres défenseur-ses des droits humains en Égypte, car Front Line Defenders pense qu'ils sont pris pour cible uniquement à cause de leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;
2. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains en Égypte puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre de restrictions ni représailles.