Li Xiaoling victime d'une urgence médicale en détention avant d'être de nouveau arrêtée à cause d'une manifestation
Li Xiaoling a été libérée le 3 décembre 2018 du centre de détention N°1 de Zhuhai. Li Xiaoling serait désormais placée en "détention douce"; bien qu'elle soit autorisée à revenir chez elle, elle est toujours sous surveillance et sous le contrôle des autorités de la ville de Zhuhai, et elle n'est pas autorisée à quitter la ville.
Le 15 septembre 2017, l'avocat de la défenseuse des droits des pétitionnaires Li Xiaoling (李小玲) a révélé qu'elle avait été officiellement arrêtée pour avoir "provoqué une querelle et des troubles". La défenseuse des droits humains est arbitrairement détenue depuis le 4 juin 2017.
Depuis de nombreuses années, Li Xiaoling défend les droits des pétitionnaires, des prisonniers et d'autres personnes marginalisées ou ciblées par les autorités chinoises. Elle a participé à de nombreuses campagnes pour parler des pétitionnaires chinois, pour attirer l'attention sur les exactions perpétrées par le gouvernement, et pour que les membres du gouvernement divulguent leur patrimoine.
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- À propos de
- 6 Septembre 2019 : Libération de Li Xiaoling qui est désomais placée en "détention douce"
- 22 Septembre 2017 : Li Xiaoling officiellement arrêtée
- 15 Juillet 2017 : Li Xiaoling perd presque entièrement la vue pendant son assignation à résidence
- 12 Juin 2017 : Li Xiaoling victime d'une urgence médicale en détention avant d'être de nouveau arrêtée à cause d'une manifestation
Li Xiaoling a été libérée le 3 décembre 2018 du centre de détention N°1 de Zhuhai. Li Xiaoling serait désormais placée en "détention douce"; bien qu'elle soit autorisée à revenir chez elle, elle est toujours sous surveillance et sous le contrôle des autorités de la ville de Zhuhai, et elle n'est pas autorisée à quitter la ville.
Le 15 septembre 2017, l'avocat de la défenseuse des droits des pétitionnaires Li Xiaoling (李小玲) a révélé qu'elle avait été officiellement arrêtée pour avoir "provoqué une querelle et des troubles". La défenseuse des droits humains est arbitrairement détenue depuis le 4 juin 2017.
Le 12 septembre 2017, la défenseuse des droits des pétitionnaires Li Xiaoling a été officiellement arrêtée pour "avoir provoqué une querelle et des troubles". La police l'a placée en détention préventive depuis son arrestation le 4 juin 2017. Le 5 juillet 2017, après sa libération du centre de détention de Pékin, la police a escorté Li Xiaoling a Zhuhai, où elle a été placée sous surveillance constante des policiers de Cuixiang dans une petite chambre d'hôtel. Le 8 août 2017, après avoir atteint la durée maximum de la détention administrative, la défenseuse a été transférée dans le centre de détention N°1 à Zhuhia, où elle se trouve toujours.
Li Xiaoling souffre d'un glaucome grave, qu'elle a contracté lorsqu'elle était détenue au poste de Nanxi à Zhuhai, le 17 mai 2017, dans le cadre d'une autre affaire. Lorsqu'elle était en détention préventive, la police de Nanxi a refusé pendant plus de huit heures que la défenseuse bénéficie de soins médicaux, entrainant des séquelles irréversibles à ses yeux. En dépit de la gravité de son état, Li Xiaoling n'a été autorisée à se rendre à l'hôpital que deux fois depuis juillet 2017. À ces deux occasions, les médecins ont déclaré que Li Xiaoling avait besoin d'être soignée dans une clinique spécialisée pour les yeux. Les autorités refusent que la défenseuse reçoive ce traitement.
Front Line Defenders condamne le maintien en détention de Li Xiaoling, ainsi que le fait qu'elle ne bénéficie pas de traitement médical approprié. Front Line Defenders appelle les autorités de Zhuhai à abandonner toute poursuite pénale contre Li Xiaoling et à lui faciliter l'accès à un traitement médical approprié.
Le 12 juillet 2017, nous avons appris que la défenseuse des droits humains Li Xiaoling (李小玲) est assignée à résidence depuis qu'elle a été libérée sous caution de la prison de Pékin il y a une semaine. Six autres personnes, arrêtées avec la défenseuse en juin, ont aussi été libérées les 5 et 6 juillet après 30 jours de détention. Le groupe a été arrêté en réaction à une manifestation publique contre le traitement de Li Xiaoling lors d'une précédente période de détention; des négligences de la police avaient aggravé un glaucome naissant mais grave dont souffrait la défenseuse lors de son incarcération. À cause de cette négligence, la défenseuse est désormais pratiquement aveugle.
En mai 2017, Li Xiaoling a été contrainte de rentrer à Zhuhai, sa ville natale située dans le sud de la Chine, à l'approche du sommet "One Belt One Road" en Chine. Le 17 mai, alors qu'elle était détenue au poste de police de Nanxi, à Zhuhai, à cause de son travail en faveur des droits humains, Li Xiaoling a été victime d'une grave crise de glaucome. La police a refusé de laisser la défenseuse être soignée, ce qui lui a causé des séquelles irréversibles aux deux yeux. À son retour à Pékin début juin 2017, Li Xiaoling a organisé une petite manifestation pacifique dans la matinée du 4 juin 2017, pour commémorer le massacre de la place Tiananmen en 1989, mais aussi pour protester contre son traitement par la police de Nanxi le mois précédent. En représailles, les autorités de Pékin ont arrêté la défenseuse et six personnes qui l'accompagnaient, et ont temporairement arrêté un enfant qui était avec l'une d'elles. Les sept adultes ont été accusés d'avoir "provoqué des querelles et des troubles".
Le 5 juillet 2017, à sa libération, la police a de nouveau escorté Li Xiaoling à Zhuhai, où elle est placée sous surveillance constante par des policiers du poste de police de Cuixiang, dans une petite chambre d'hôtel. Li Xiaoling n'a pas de téléphone ni aucun autre moyen de communiquer avec le monde extérieur, et la plupart des personnes qui cherchent à lui rendre visite n'y sont pas autorisées. Les yeux de Li Xiaoling sont toujours en très mauvais état, et elle est pratiquement aveugle. En la maintenant en détention, les autorités de Zhuhai empêchent la défenseuse d'être convenablement soignée.
En février et mars 2017, Front Line Defenders a parlé de la détention de Li Xiaoling, après qu'elle a été empêchée de mener à bien son plaidoyer à l'occasion d'une importante rencontre en février et mars dernier.
Front Line Defenders condamne l'arrestation arbitraire de Li Xiaoling et de ses collègues, car cela semble uniquement motivé par leur travail pacifique en faveur des droits humains. Front Line Defenders condamne également le fait que la défenseuse n'ait pas été soignée pendant sa détention préventive et appelle la police de Nanxi à prendre ses responsabilités en ce qui concerne l'actuel problème ophalmique dont souffre Li Xiaoling. Front Line Defenders exhorte les autorités de Pékin à abandonner l'affaire criminelle ouverte contre Li Xiaoling et ses collègues, et à s'abstenir de harceler la défenseuse. Front Line Defenders appelle les autorités de Zhuhai à lever tous les obstacles empêchant Li Xiaoling de suivre un traitement médical approprié.
n date du 5 juin 2017, à 17h45, les autorités de Pékin détenaient Li Xiaoling (李小玲) et sept autres personnes liées à la défenseuse. Li Xiaoling a été arrêtée par la police de Pékin dans la matinée du 4 juin 2017, en représailles à une petite manifestation que la défenseuse avait organisé la veille au soir. Les autorités de Pékin ont simultanément arrêté six autres personnes qui s'étaient jointes à Li Xiaoling. Le 5 juin 2017, une autre personne a été arrêtée pour avoir parlé du statut des sept personnes arrêtées, portant le nombre de détenus à huit.
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Depuis de nombreuses années, Li Xiaoling soutient et fait parler des pétitionnaires chinois. Elle a aussi passé des années à faire campagne en faveur des prisonniers chinois, plaidant pour de meilleures conditions de détention dans les prisons du pays. En mai 2017, pendant la préparation du sommet "One belt one road" en Chine, les autorités chinoises ont forcé Li Xiaoling à quitter son domicile à Pékin et à rentrer dans sa province natale de Guangzhou.
La défenseuse a profité de son retour forcé à Guangzhou pour suivre une affaire juridique; un tribunal local souhaitait retirer un document remis à Li Xiaoling, approuvant une plainte qu'elle a déposée contre les autorités locales de Guangzhou. Lorsque les agents du tribunal ont tenté de forcer la défenseuse à rendre le document, Li Xiaoling a appelé la police. Lorsque la police est arrivée, elle a pris le parti des agents du tribunal et les a aidés à récupérer le document, puis les policiers ont forcé Li Xiaoling à passer la nuit dans le centre de détention de Guangzhou.
Dans la soirée, Li Xiaoling a été victime d'une grave urgence ophtalmique et a immédiatement informé les responsables du centre de détention; elle leur a demandé de la conduire immédiatement chez un médecin. Les officiers ont ignoré les demandes de la défenseuse et ont refusé de la laisser quitter le centre de détention. Lorsque Li Xiaoling a enfin pu aller à l'hôpital, près de huit heures plus tard, les médecins n'ont pu sauver qu'un petit pourcentage de sa vue.
À son retour à Pékin, Li Xiaoling a pris une série de photos aux alentours de la place Tiananmen, elle a commémoré le 28e anniversaire du massacre perpétré sur cette place et a manifesté contre son traitement par les autorités de Guangzhou. Elle a été placée en détention dès le lendemain matin, pour avoir "provoqué des querelles et des troubles", une accusation souvent utilisée contre les militants en Chine. Outre Li Xiaoling, la police de Pékin a aussi arrêté, en vertu des mêmes charges, les associés de Li, Zhou Li, Bu Yongzhu, Liang Yankui, Li Xuehui, Quan Jianhu, et la jeune enfant d'une autre défenseuse des droits humains, uniquement à cause de leurs liens avec Li Xiaoling. Le 5 juin, Zhao Chunhong, militant de Pékin qui partageait des informations sur les réseaux sociaux à propos de ces détentions, a lui aussi été arrêté par les autorités.
Front Line Defenders exhorte les autorités de Chine à :
1. Abandonner immédiatement toutes les charges portées contre Li Xiaoling et ses codétenues;
2. Libérer immédiatement et sans condition Li Xiaoling et ses codétenues;
3. Assurer que le traitement de Li Xiaolin et de ses codétenues, corresponde à toutes les conditions établies dans les «Principes fondamentaux relatifs à la protection de toute personne contre toute forme de détention ou emprisonnement» adoptés par l'Assemblée Générale de l'ONU dans sa résolution 43/173 du 9 décembre 1988;
4. Garantir qu’en toutes circonstances, tous les défenseur-ses des droits humains en Chine puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles.