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Le défenseur du droit à la terre et à l'eau, Miguel López Vega, placé en détention

Statut: 
Libéré
À propos de la situation

Le 29 janvier 2020, le défenseur du droit à la terre et à l'eau, Miguel Lopez Vega, a été remis en liberté après une audience devant la Maison de justice de Cholula, dans l'État de Puebla.

Le 24 janvier 2020, Miguel López Vega, défenseur des droits humains et membre du Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra y el Agua de Puebla, Morelos y Tlaxcala (Front populaire pour la défense des terres et des eaux de Puebla, Morelos et Tlaxcala - FPDTA-PMT), a été arrêté par des agents du parquet général de l'État de Puebla alors qu'il quittait la direction du gouvernement de cet État. Le défenseur des droits humains a participé à une manifestation publique pacifique à Santa María Zacatepec le 30 octobre 2019, lors de laquelle la police d'État et la garde nationale ont eu un recours excessif à la force.

À propos de Miguel López Vega

Miguel Lopez VegaMiguel López Vega est représentant communautaire de la communauté Nahua de Santa María Zacatepec, journaliste pour la radio communautaire Radio Zacatepec, conseiller du Congrès national indigène (CNI) et membre du Front populaire pour la défense des terres et des eaux de Puebla, Morelos et Tlaxcala (FPDTA-PMT).

9 Février 2020
Miguel Lopez Vega libéré sous contrôle judiciaire

Le 29 janvier 2020, le défenseur du droit à la terre et à l'eau, Miguel Lopez Vega, a été remis en liberté après une audience devant la Maison de justice de Cholula, dans l'État de Puebla. Alors que deux charges contre lui ont été abandonnées car sa culpabilité présumée n'a pas pu être prouvée, l'accusation d'"attaque contre les voies de communication" a été maintenue. Le juge a annoncé que Miguel López Vega devra se présenter tous les 15 jours dans le cadre de son contrôle judiciaire.

Un mandat d'arrêt a été émis contre Alejandro Torres Chocolatl, un autre défenseur des droits humains de la communauté de Santa Maria Zacatepec, pour les trois crimes dont Miguel López Vega était initialement accusé.

Front Line Defenders est préoccupée par l'utilisation de ce type d'accusations judiciaires pour criminaliser la protestation sociale, d'autant plus que ceux qui semblent être les plus visés par de telles stratégies sont les défenseurs humains qui défendent l'environnement, le droit à la terre et à l'eau, et les droits des populations autochtones .

28 Janvier 2020
Le défenseur du droit à la terre et à l'eau, Miguel López Vega, placé en détention

Le 24 janvier 2020, Miguel López Vega, défenseur des droits humains et membre du Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra y el Agua de Puebla, Morelos y Tlaxcala (Front populaire pour la défense des terres et des eaux de Puebla, Morelos et Tlaxcala - FPDTA-PMT), a été arrêté par des agents du parquet général de l'État de Puebla alors qu'il quittait la direction du gouvernement de cet État. Le défenseur des droits humains a participé à une manifestation publique pacifique à Santa María Zacatepec le 30 octobre 2019, lors de laquelle la police d'État et la garde nationale ont eu un recours excessif à la force.

Miguel López Vega est représentant communautaire de la communauté Nahua de Santa María Zacatepec, journaliste pour la radio communautaire Radio Zacatepec, conseiller du Congrès national indigène (CNI) et membre du Front populaire pour la défense des terres et des eaux de Puebla, Morelos et Tlaxcala (FPDTA-PMT). FPDTA-PMT collabore avec les communautés Nahua dans les États de Morelos, Puebla et Tlaxcala pour protéger les droits des 22 communautés affectées par plusieurs projets de méga-développement dans la région. En tant que représentant de la communauté de la ville de Santa María Zacatepec, il œuvre pour protéger la rivière Metlapanapa - qui risque d'être contaminée par le rejet d'eaux usées du parc industriel Huejotzingo Textile City. Il plaide également pour le droit à l'autodétermination des communautés autochtones.

Miguel López Vega a été arrêté vers 14h30 alors que lui et ses collègues défenseurs des droits de humains quittaient une réunion avec Víctor Flores Báez, directeur général du gouvernement de Puebla à la Direction du gouvernement de l'État de Puebla. Alors qu'ils quittaient la Direction du gouvernement, des agents du parquet général de l'État de Puebla ont demandé aux défenseurs qui était Miguel López Vega. Le défenseur s'est identifié et a été arrêté, placé dans une camionnette aux vitres teintées et conduit au parquet général, avant d'être transféré à la maison d'arrêt de San Bernardino Tlaxcalancingo où il est actuellement détenu.

Le défenseur des droits humains est accusé de s'être opposé à l'exécution d'un ouvrage public et d'attaques contre les voies de communication générales et les moyens de transport. Il n'a pas été libéré sous caution parce que les autorités judiciaires de l'État de Puebla ont soutenu qu'il avait utilisé ou avait l'intention d'utiliser des armes et des explosifs pour commettre les crimes pour lesquels il est inculpé. Les accusations sont basées sur les déclarations de deux personnes liées au gouvernement de l'État de Puebla qui affirment que Miguel López Vega était en possession d'un cocktail Molotov lors de la manifestation pacifique du 30 octobre 2019. Les autorités prétendent également qu'il était en possession d'une pierre. Il a donc était placé en détention préventive.

Front Line Defenders estime que cette détention peut être liée à une vaste stratégie d'intimidation et de harcèlement contre les défenseur-ses de la communauté de Santa María Zacatepec à Juan C Bonilla, en relation avec leur travail pour la protection de la rivière Metlapanapa. Dans le cadre de la mission d'observation internationale de la rivière Metlapanapa, Front Line Defenders a été informée des violences physiques, de la répression, du harcèlement, des menaces de mort et de la stigmatisation dirigées contre les défenseur-ses de Santa María Zacatepec ces derniers mois. Des menaces de mort et des actes de harcèlement visant spécifiquement Miguel López Vega ont également été signalés.

Front Line Defenders fait part sa vive préoccupation face aux menaces et à la violence contre les défenseur-ses du droit à la terre et au territoire, de l'environnement et des peuples autochtones, en particulier contre les membres du FPDTA-PMT et du CNI. En février 2019, Samir Flores, défenseur des droits humains et membre du FPDTA-PMT et du CNI, a été assassiné en raison de son travail en faveur de l'environnement et de son opposition à la centrale thermoélectrique de Huexca et au Proyecto Integral Morelos - PIM.