Meurtre d'Isidro Baldenegro Lopez
Le 15 janvier 2017, le défenseur des droits humains mexicain Isidro Baldenegro Lopez a été mortellement blessé par balles alors qu'il se trouvait chez un proche. Les médias locaux avancent des liens entre les suspects et les assassins déjà connus d'autres militants pour l'environnement de la région issus des populations autochtones.
Isidro Baldenegro Lopez était agriculteur et leader communautaire au sein du peuple autochtone Tarahumara, dans les montagnes de la Sierra Madre, au Mexique. Il a consacré une grande partie de sa vie à défendre les forêts anciennes de l'industrie forestière dévastatrice qui sévit dans cette région déjà accablée par la violence, la corruption et le trafic de drogue. Il s'est vu décerner le Prix Goldman en 2005.
Le 15 janvier 2017, le défenseur des droits humains mexicain Isidro Baldenegro Lopez a été mortellement blessé par balles alors qu'il se trouvait chez un proche. Il est décédé de ses blessures peu après. Les médias locaux avancent des liens entre les suspects et les assassins déjà connus d'autres militants pour l'environnement de la région issus des populations autochtones.
Isidro Baldenegro Lopez était agriculteur et leader communautaire au sein du peuple autochtone Tarahumara, dans les montagnes de la Sierra Madre, au Mexique. Il a consacré une grande partie de sa vie à défendre les forêts anciennes de l'industrie forestière dévastatrice qui sévit dans cette région déjà accablée par la violence, la corruption et le trafic de drogue. Il s'est vu décerner le Prix Goldman en 2005.
« Isidro Baldenegro Lopez est loin d'être le premier défenseur de l'environnement à être tué en raison de son action pour défendre les droits à la terre et à l'environnement des communautés autochtones.
Nous condamnons ce meurtre et appelons le gouvernement mexicain à prendre immédiatement des mesures significatives pour traîner en justice les auteurs de ce crime, » a déclaré Jim Loughran, Directeur du Projet Mémorial des DDH.
En décembre, Front Line Defenders a lancé, en partenariat avec une coalition d'organisations nationales et internationales, le Memorial des DDH pour documenter tous les cas de DDH tués depuis 1998, année d'entrée en vigueur de la Déclaration de l'ONU sur les défenseurs des droits humains. Le Mémorial des DDH servira à rendre hommage aux actions auxquelles les DDH tués ont consacré leurs vies ainsi qu'à montrer aux gouvernements répressifs qu'ils ne peuvent tuer en tout impunité.
Dans son récent Rapport annuel, Front Line Defenders a compilé 281 meurtres de défenseurs et défenseuses des droits humains à travers le monde en 2016, dont 26 au Mexique. 49 % des victimes travaillaient pour les droits à la terre, à l'environnement et les droits autochtones.