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La journaliste et défenseuse des droits humains Rozina Islam acquittée après trois ans et trois mois

Statut: 
Acquittée
À propos de la situation

Le 14 août 2024, le tribunal de Dhaka (Chief Metropolitan Magistrate’s Court – CMM) a ordonné l’acquittement de la journaliste et défenseuse des droits humains Rozina Islam, qui avait été inculpée en vertu de la loi sur les secrets officiels. Cette décision a été rendue après trois ans et trois mois. Le Bureau d’enquête de la police (PBI) a demandé au tribunal d’acquitter Rozina Islam, car le rapport final ne pouvait pas étayer les allégations portées contre elle.

Le 23 janvier 2023, un tribunal de Dhaka a ordonné au Bureau d’enquête de la police (PBI) d’enquêter davantage sur les affaires qui sont en cours contre la défenseuse des droits humains et journaliste Rozina Islam.

Le 23 mai 2021, la défenseuse des droits humains et journaliste Rozina Islam a pu sortir de prison après avoir été libérée sous caution par le tribunal de première instance de Dhaka, à la condition qu'elle paie une caution de 5000 Tk (50 euros) et remette son passeport aux autorités.

Le 17 mai 2021, après avoir été arbitrairement détenue pendant plusieurs heures par des fonctionnaires du ministère de la Santé à Dakha, la défenseuse des droits humains et journaliste d’investigation Rozina Islam a été remise à la police de Shahbagh.

À propos de la FDDH

Rozina Islam est défenseuse des droits humains et journaliste pour le journal bengali Prothom Alo. Elle couvre en particulier les problèmes de droits humains au Bangladesh et a récemment publié une série de rapports d’enquête sur la mauvaise gestion de la pandémie de COVID-19 par le gouvernement, y compris la corruption et la mauvaise gestion du secteur de la santé. Elle a aussi reçu plusieurs prix internationaux et nationaux pour ses reportages mettant à jour la corruption au sein du gouvernement.

28 Août 2024
La journaliste et défenseuse des droits humains Rozina Islam acquittée après trois ans et trois mois

Le 14 août 2024, le tribunal de Dhaka (Chief Metropolitan Magistrate’s Court – CMM) a ordonné l’acquittement de la journaliste et défenseuse des droits humains Rozina Islam, qui avait été inculpée en vertu de la loi sur les secrets officiels. Cette décision a été rendue après trois ans et trois mois. Le Bureau d’enquête de la police (PBI) a demandé au tribunal d’acquitter Rozina Islam, car le rapport final ne pouvait pas étayer les allégations portées contre elle.

Rozina Islam est défenseuse des droits humains et journaliste pour le journal bengali Prothom Alo. Elle couvre en particulier les problèmes de droits humains au Bangladesh et en 2021, elle a publié une série de rapports d’enquête sur la mauvaise gestion de la pandémie de COVID-19 par le gouvernement, y compris la corruption et la mauvaise gestion du secteur de la santé. Elle a aussi reçu plusieurs prix internationaux et nationaux pour ses reportages mettant à jour la corruption au sein du gouvernement.

Le 3 juillet 2022, la branche détective (DB) de la police métropolitaine de Dhaka (DMP) a soumis au tribunal un rapport indiquant qu’aucune preuve substantielle n’avait été trouvée pour étayer les allégations contre Rozina Islam. Toutefois, en janvier 2023, des fonctionnaires du ministère de la Santé ont déposé une requête contestant le rapport de la DB, ce qui a entraîné l’ouverture d’enquêtes supplémentaires sur l’affaire. Depuis sa libération le 23 mai 2021, Rozina Islam était toujours sous le coup d’un procès et d’une enquête jusqu’à la semaine dernière.

Le 23 mai 2021, le tribunal de Dhaka a ordonné sa libération après lui avoir accordé une caution de 5 000 Tk (50 euros) et l’avoir obligée à remettre son passeport aux autorités. Le passeport de Rozina Islam lui a été temporairement restitué, d’abord pour six mois afin qu’elle puisse quitter le pays pour des raisons médicales, puis pour neuf mois afin d’obtenir une accréditation presse, le 24 janvier 2022.

Depuis son arrestation, Rozina Islam et sa famille sont victimes de harcèlement, notamment de visites à son domicile, de surveillance de ses transactions financières et de campagnes de diffamation en ligne de la part du ministère de la Santé, qui a notamment publié des photos d’elle retouchées où elle est affublée de cornes de diable, ainsi que des déclarations et des vidéos l’accusant de diffuser des informations erronées à propos du ministère.

Le 17 mai 2021, Rozina Islam a été arrêtée sans procédure régulière et remise à la police de Shahbagh par des fonctionnaires du ministère de la Santé à Dhaka, à la suite d’une réunion avec des hauts fonctionnaires du ministère de la Santé et du Bien-être familial. La défenseuse aurait fait l’objet d’une fouille agressive par des fonctionnaires qui lui ont également confisqué son téléphone portable. Elle a été accusée d’avoir photographié des documents relatifs aux négociations gouvernementales de l’achat de vaccins contre le COVID-19. Par la suite, Rozina Islam a été inculpée en vertu de la loi sur les secrets officiels et du Code pénal. Elle risquait jusqu’à 14 ans de prison et la peine de mort si elle avait été formellement inculpée et condamnée.

31 Janvier 2023
La Cour ordonne une enquête plus approfondie sur Rozina Islam

Le 23 janvier 2023, un tribunal de Dhaka a ordonné au Bureau d’enquête de la police (PBI) d’enquêter davantage sur les affaires qui sont en cours contre la défenseuse des droits humains et journaliste Rozina Islam. Rozina Islam a été arrêté le 17 mai 2021 en vertu des articles 379 et 411 du Code pénal et des articles 3 et 5 de la Loi sur les secrets officiels pour avoir prétendument recueilli des documents gouvernementaux sensibles et les avoir pris en photos. Elle a été libérée le 23 mai 2021 après avoir bénéficié d’une libération sous caution par le tribunal de Dhaka, à condition de payer une amende de 5000 TK (50 euros) et de remettre son passeport aux autorités.

1 Juin 2021
Rozina Islam libérée de prison

Le 23 mai 2021, la défenseuse des droits humains et journaliste Rozina Islam a pu sortir de prison après avoir été libérée sous caution par le tribunal de première instance de Dhaka, à la condition qu'elle paie une caution de 5000 Tk (50 euros) et remette son passeport aux autorités. Rozina Islam avait été arrêtée le 17 mai 2021 en vertu des articles 379 et 411 du Code de procédure pénale et des articles 3 et 5 de la loi sur les secrets officiels pour avoir prétendument recueilli des documents gouvernementaux sensibles et les avoir pris en photos.

19 Mai 2021
Arrestation de la journaliste et défenseuse des droits humains Rozina Islam

Le 17 mai 2021, après avoir été arbitrairement détenue pendant plusieurs heures par des fonctionnaires du ministère de la Santé à Dakha, la défenseuse des droits humains et journaliste d’investigation Rozina Islam a été remise à la police de Shahbagh. Rozina Islam a été arrêtée en vertu des articles 379 et 411 du Code de procédure pénale et des articles 3 et 5 de la loi sur les secrets officiels, pour avoir prétendument recueilli des documents gouvernementaux sensibles et les avoir pris en photo. Le 18 mai 2021, la défenseuse a comparu devant le tribunal métropolitain de Dakha avant d’être envoyée dans la prison de Kashimpur, où elle est actuellement détenue.

Download the urgent appeal.

Rozina Islam est défenseuse des droits humains et journaliste pour le journal bengali Prothom Alo. Elle couvre en particulier les problèmes de droits humains au Bangladesh et a récemment publié une série de rapports d’enquête sur la mauvaise gestion de la pandémie de COVID-19 par le gouvernement, y compris la corruption et la mauvaise gestion du secteur de la santé. Elle a aussi reçu plusieurs prix internationaux et nationaux pour ses reportages mettant à jour la corruption au sein du gouvernement.

Le 17 mai 2021, Rozina Islam a été arrêtée au secrétariat du ministère de la Santé à Dacca, dans le cadre d’une affaire intentée par le ministère en vertu des articles 379 et 411 du Code de procédure pénale, relatifs au vol et à la possession d’objets issus d’un vol, et des articles 3 et 5 de la loi sur les secrets officiels de 1923, qui concernent respectivement la « divulgation d’informations, de documents ou d’autres articles relatifs aux relations internationales » et la « divulgation d’informations, de documents ou d’autres articles confidentiels ». Si elle est accusée et reconnue coupable, Rozina Islam risque jusqu’à 14 ans de prison et la peine de mort.

Avant que Rozina Islam ne soit remise à la police de Shahbagh, la défenseuse des droits humains a été détenue pendant cinq heures au secrétariat du ministère de la Santé et accusée d’avoir pris des photos de documents officiels importants dans le bureau de l’assistant personnel du Secrétaire de la Division des services de santé. Rozina Islam nie toutes les accusations portées contre elle. En outre, alors qu’elle était détenue au secrétariat du ministère de la Santé, Rozina Islam aurait été fouillée de manière agressive par des fonctionnaires qui lui auraient confisqué son téléphone portable.

Le lendemain, le 18 mai 2021, Rozina Islam a été traduite devant le tribunal de première instance de la métropole de Dhaka, où la police a demandé qu’elle soit placée en détention provisoire pendant cinq jours. Cependant, cette demande a été rejetée par la cour et la défenseuse des droits humains a été transférée dans la prison centrale de Kashimpur, où elle est toujours détenue. Elle a pu contacter son avocat depuis son arrestation.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, plusieurs défenseur-ses des droits humains qui ont exprimé leurs inquiétudes quant à la gestion de la pandémie par le gouvernement ont été la cible d’arrestations arbitraires et d’acharnement judiciaire. L’arrestation de Rozina Islam vient s’ajouter à la liste toujours plus longue des personnes prises pour cible ainsi pour avoir critiqué le gouvernement.

Front Line Defenders condamne l’arrestation de la journaliste et défenseuse des droits humains Rozina Islam et pense qu’elle est prise pour cible uniquement en raison de son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains.