Iván Bordón attaqué et arrêté par la police
Le 25 juillet 2018, l'avocat et défenseur des droits humains Iván Bordón a été arrêté à Tostado, en Argentine, alors qu'il représentait légalement une famille pendant une perquisition de la police à son domicile. Les forces de police qui menaient la perquisition l'ont empêché de la surveiller et, lorsque le défenseur s'en est plaint, des policiers l'ont frappé et placé en détention pour "résistance à l'autorité".
Iván Bordón est avocat, défenseur des droits humains et membre de l'organisation Norte Amplio por los Derechos Humanos (Grand nord pour les droits humains). En tant qu'avocat, il représente des victimes de violations des droits humains perpétrées par la dictature militaire en Argentine, à Santa Fe. Le défenseur plaide aussi pour les petits fermiers qui subissent des violations des droits humains par la perte de leurs terres dans le nord de l'Argentine.
Le 25 juillet 2018, l'avocat et défenseur des droits humains Iván Bordón a été arrêté à Tostado, en Argentine, alors qu'il représentait légalement une famille pendant une perquisition de la police à son domicile. Les forces de police qui menaient la perquisition l'ont empêché de la surveiller et, lorsque le défenseur s'en est plaint, des policiers l'ont frappé et placé en détention pour "résistance à l'autorité".
Iván Bordón est avocat, défenseur des droits humains et membre de l'organisation Norte Amplio por los Derechos Humanos (Grand nord pour les droits humains). En tant qu'avocat, il représente des victimes de violations des droits humains perpétrées par la dictature militaire en Argentine, à Santa Fe. Le défenseur plaide aussi pour les petits fermiers qui subissent des violations des droits humains par la perte de leurs terres dans le nord de l'Argentine.
Le 25 juillet 2018, la procureure Sonia Bustos a ordonné la perquisition du domicile d'une famille suspectée de possession illégale d'armes. Iván Bordón s'est rendu au domicile en qualité d'avocat de la famille, mais, alors que les policiers menaient la perquisition, ils ont empêché le défenseur de la surveiller. Lorsqu'il s'en est plaint, les policiers l'ont frappé et placé en détention pour "résistance à l'autorité". La procureure Bustos a ensuite accusé Iván Bordón de "résistance à l'autorité" et "association illicite". Le 29 juillet 2018, le juge en charge de l'affaire a abandonné les charges en raison du manque de preuve, et le défenseur a été libéré sans condition après quatre jours de détention.
Tandis que Front Line Defenders salue l'abandon de toutes les charges contre Iván Bordón et sa libération inconditionnelle, elle reste préoccupée par le fait qu'il ait été agressé et placé en détention par les forces de police, car il semble que cela soit dû uniquement à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. Front Line Defenders exhorte les autorités argentines à garantir qu'en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains en Argentine puissent mener à bien leur travail légitime, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.
