Intensification des actes d'intimidation et de surveillance contre Badr Baabou
Au cours de la première semaine de mars 2020, le défenseur des droits humains Badr Baabou est la cible d'une intensification des actes d'intimidation et de surveillance par la police. Ses collègues, ses amis et sa famille sont également harcelés et interrogés par la police.
Badr Baabou est un défenseur des droits humains tunisien ; il est co-fondateur et président de l'organisation Damj (Association tunisienne pour la justice et l'égalité) et coprésident de la M-Coalition, un réseau régional de plaidoyer contre le VIH/SIDA consacré aux besoins des Communautés LGBT+ au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il est lauréat du Prix régional Front Line Defenders 2019.
Au cours de la première semaine de mars 2020, le défenseur des droits humains Badr Baabou est la cible d'une intensification des actes d'intimidation et de surveillance par la police. Ses collègues, ses amis et sa famille sont également harcelés et interrogés par la police.
Badr Baabou est un défenseur des droits humains tunisien ; il est co-fondateur et président de l'organisation Damj (Association tunisienne pour la justice et l'égalité) et coprésident de la M-Coalition, un réseau régional de plaidoyer contre le VIH/SIDA consacré aux besoins des Communautés LGBT+ au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il est lauréat du Prix régional Front Line Defenders 2019.
Au cours de la première semaine de mars 2020, Badr Baabou a été la cible d'une intensification des actes de surveillance par la police. Des individus portant des uniformes de police ont été vus en train de surveiller son appartement et un lieu qu'il fréquente. Plusieurs de ses voisins, collègues et amis ont été approchés directement par la police, qui les a interrogés à propos du travail du défenseur et de sa vie personnelle. La police a aussi interrogé le propriétaire de l'appartement de Badr Baabou au sujet des caméras de sécurité installées à l'intérieur.
Badr Baabou a été soumis à la surveillance policière et à d'autres formes de harcèlement et de menaces dans le passé en raison de son travail. En novembre 2019, des inconnus l'ont abordé dans les rues de Tunis et ont menacé de le tuer et de brûler son appartement. Suite à cela, le défenseur a été contraint de déménager. En juillet 2018, son domicile a été la cible d'une perquisition et vandalisé, et ses effets personnels ainsi que du matériel contenant des informations sensibles sur Damj ont été volés. Après l'incident il a porté plainte auprès de la police, mais aucune mesure n'a été prise pour enquêter sur l'incident. En outre, sa famille a été harcelée à plusieurs reprises et interrogée par la police à propos de son travail en faveur des droits humains.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par l'intensification de la surveillance policière et du harcèlement contre le défenseur des droits humains Badr Baabou, car il semble qu'il soit ciblé uniquement en raison de son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains.