Le défenseur des droits humains emprisonné Baktash Abtin transféré à la clinique de la prison
Le 13 octobre 2021, le défenseur des droits humains Baktash Abtin a obtenu une permission médicale pour quitter la prison d’Evin, à Téhéran, pour poursuivre son traitement sous la supervision des médecins assignés par sa famille.
Le 13 avril 2021, Baktash Abtin a indiqué qu’il ne souffrait plus de toux et de fièvre constantes, mais qu'il continuerait sa quarantaine à l'Husseinieh de la prison d’Evin (le lieu de la prison consacré aux cérémonies religieuses).
Le 4 avril 2021, le défenseur des droits humains Baktash Abtin a été transféré à la clinique de la prison d'Evin. Le défenseur des droits humains a d'abord été testé négatif au COVID-19 le 2 avril 2021, mais un scanner deux jours plus tard a montré qu'il souffre d'une pneumonie possiblement liée au COVID-19. Le défenseur serait dans un état critique et les demandes de libération pour raison médicale faites par son avocat et sa famille restent sans réponse.
Baktash Abtin est un défenseur des droits humains, réalisateur et membre de l'Association des écrivains iraniens (IWA), qui vise à promouvoir la liberté d'expression et à dénoncer la censure en Iran ; il a publié de nombreux livres sur l'histoire, la sociologie et la critique littéraire.
Le 13 octobre 2021, le défenseur des droits humains Baktash Abtin a obtenu une permission médicale pour quitter la prison d’Evin, à Téhéran, pour poursuivre son traitement sous la supervision des médecins assignés par sa famille.
Le 8 décembre 2021, le défenseur a été transféré de la clinique d’Evin à l’hôpital de Taleghani, à Téhéran, car il souffre de symptômes du COVID-19, notamment de fièvre, de fatigue et de graves douleurs corporelles. Deux jours plus tard, le 10 décembre 2021, il a été transféré dans une unité de soins intensifs de l’hôpital Taleghani après avoir contracté une pneumonie liée au COVID-19.
Plus tôt cette année, en avril 2021, Baktash Abtin a été transféré à la clinique de la prison d’Evin après avoir contracté une pneumonie due au COVID-19 et il n’avait pas pu bénéficier d’un traitement médical approprié. Les problèmes pulmonaires préexistants rendent l’état actuel du défenseur des droits humains particulièrement préoccupant.
Le défenseur purge actuellement une peine de six ans de prison à la prison d’Evin pour « rassemblement illégal et collusion contre la sécurité nationale » et « propagande contre l’État ».
Le 13 avril 2021, Baktash Abtin a indiqué qu’il ne souffrait plus de toux et de fièvre constantes, mais qu'il continuerait sa quarantaine à l'Husseinieh de la prison d’Evin (le lieu de la prison consacré aux cérémonies religieuses).
Le 10 avril 2021, les autorités de la prison ont ordonné que Baktash Abtin soit de nouveau transféré dans un quartier collectif de la prison d'Evin depuis la clinique de la prison, une décision à laquelle le défenseur s'est opposé car il ne voulait pas exposer ses codétenus au risque de contracter le COVID 19. Par conséquent, Baktash Abtin a pris la décision de se placer lui même en quarantaine dans l'Husseinieh jusqu'à ce qu'il soit complètement rétabli.
Le 4 avril 2021, le défenseur des droits humains Baktash Abtin a été transféré à la clinique de la prison d'Evin. Le défenseur des droits humains a d'abord été testé négatif au COVID-19 le 2 avril 2021, mais un scanner deux jours plus tard a montré qu'il souffre d'une pneumonie possiblement liée au COVID-19. Le défenseur serait dans un état critique et les demandes de libération pour raison médicale faites par son avocat et sa famille restent sans réponse. Du 17 au 23 mars 2021, avec le défenseur des droits humains et avocat Amirsalar Davoudi, également détenu à la prison d'Evin, Baktash Abtin a entamé une grève de la faim pour protester contre la nouvelle tendance des autorités visant à transférer des défenseur-ses des droits humains et des prisonniers politiques détenus de la prison d'Evin vers des prisons d'autres provinces, au cours des trois derniers mois.
Baktash Abtin est un défenseur des droits humains, réalisateur et membre de l'Association des écrivains iraniens (IWA), qui vise à promouvoir la liberté d'expression et à dénoncer la censure en Iran ; il a publié de nombreux livres sur l'histoire, la sociologie et la critique littéraire. Le 15 mai 2019, la 28e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Baktash Abtin à cinq ans d'emprisonnement pour « rassemblement illégal et collusion contre la sécurité nationale » et à un an pour « diffusion de propagande contre l'État », pour avoir co-écrit un livre sur l'histoire de l'IWA, dans lequel il critique les gouvernements iraniens successifs depuis des décennies, et pour s'être rendu sur les tombes de poètes et d'écrivains dissidents. Il a commencé à purger sa peine de six ans de prison le 26 septembre 2020.
Amirsalar Davoudi est défenseur des droits humains et membre de la commission des droits humains du barreau iranien. En tant qu'avocat en droits humains, Amirsalar Davoudi représente de nombreux défenseur-ses des droits humains et prisonniers politiques. Le défenseur des droits humains est également le fondateur et le directeur d’une chaîne Telegram, « Sans retouche », qui présente une variété de contenus critiques sur le traitement réservé par les autorités aux avocats en particulier et, plus généralement, sur la situation des droits humains en Iran.
Amirsalar Davoudi a été arrêté le 20 novembre 2018 par des agents de sécurité dans son cabinet et le 28 mai 2019, il a appris que la 15e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran l'avait condamné à un total de 30 ans de prison et 111 coups de fouet, pour six chefs d'accusation dont « insulte au Guide suprême », « diffusion de propagande contre le système » et « formation d'un groupe dans le but de perturber la sécurité nationale » en relation avec son travail en faveur des droits humains. Les accusations sont liées à des interviews qu'il a données dans les médias et des messages postés sur sa chaine Telegram. Selon l'article 134 du Code pénal islamique, Amirsalar Davoudi doit purger la peine la plus sévère, qui dans son cas est de 15 ans pour « formation d'un groupe dans le but de perturber la sécurité nationale ».
Le 17 mars 2021, Baktash Abtin et Amirsalar Davoudi ont entamé une grève de la faim pour protester contre la tendance croissante visant à transférer des défenseur-ses des droits humains détenus et des prisonniers politiques vers des prisons généralement isolées, où leurs droits aux visites familiales ont tendance à être limités. Baktash Abtin et Amirsalar Davoudi protestaient en particulier contre les multiples transfèrements de leur collègue défenseur des droits humains Esmail Abdi, avant qu'il ne soit finalement transféré de la prison d'Evin à la prison centrale d'Alborz. Les transferts ont été effectués malgré les recommandations de ne pas se rendre dans certaines provinces et exposeraient les personnes transférées à un risque accru de contracter le COVID-19. Depuis le début de la pandémie en mars 2020, un grand nombre de cas de COVID-19 a été signalé dans les prisons à travers l'Iran, en raison d'un fort surpeuplement qui augmente le risque de contracter le virus. En outre, l'incapacité des autorités pénitentiaires à mettre en œuvre des mesures de prévention et de protection suffisantes ainsi que l'accès discriminatoire aux libérations pour raisons médicales, exposent les défenseur-ses des droits humains à un risque plus élevé de contracter le COVID-19 en prison.
Bien qu'il ait été testé négatif au COVID-19 le 2 avril 2021, le scanner pulmonaire de Baktash Abtin le 4 avril montre des signes d'une pneumonie liée au COVID-19 et il a donc été transféré à la clinique de la prison. Les autorités de la prison d'Evin auraient jusqu'à présent refusé de tester les deux codétenus de Baktash Abtin, avant son transfert à la clinique, pour le COVID-19. Lors d'un appel téléphonique le 5 avril, le défenseur des droits humains pouvait à peine parler en raison de sa difficulté à respirer et son état est jugé critique. Les conditions pulmonaires préexistantes de Baktash Abtin rendent son état actuel particulièrement préoccupant.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par l'incapacité des autorités pénitentiaires de la prison d'Evin à répondre de manière efficace à la manifestation des symptômes du COVID-19 par le défenseur des droits humains Baktash Abtin et d'autres prisonniers. L’organisation est particulièrement préoccupée compte tenu de l'état de santé du défenseur, de ses problèmes pulmonaires préexistants et des conditions de détention dans cette prison. Front Line Defenders pense que le traitement de Baktash Abtin dans la prison d'Evin, le refus de le libérer temporairement pour raison médicale et de lui administrer les médicaments nécessaires, sont uniquement dus à son travail pacifique et légitime de défense des droits humains en Iran.