Golrokh Iraee libérée de la prison d’Amol
Le 9 mai 2022, la défenseuse des droits humains Golrokh Iraee a été libérée de la prison d’Amol. La défenseuse des droits humains a été libérée sans condition sur la base de l’article 134 du Code pénal islamique, selon lequel « un condamné doit purger la peine la plus sévère, en cas de peines multiples ».
Le 12 avril 2021, la 26e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran a informé Golrokh Iraee qu'elle a été condamnée par contumace à une année de prison supplémentaire, à deux ans d'interdiction de voyager et à deux ans d'interdiction de joindre un parti ou un groupe politique.
Dans la soirée du 24 janvier 2021, la défenseuse des droits humains Golrokh Iraee a été transférée de la prison de Qarchak à Varamin, le quartier sud de Téhéran, vers la prison d'Amol dans le nord de l'Iran.
Le 13 décembre 2020, la défenseuse des droits humains Golrokh Iraee a été agressée physiquement et transférée de force vers le quartier 2A de la prison Evin.
Le 7 décembre 2020, la défenseuse des droits humains Golrokh Iraee a été convoquée au quartier 2A de la prison d'Evin, qui est dirigé par les services de renseignement du Corps des gardiens de la révolution iranienne (CGRI).
Le 9 novembre 2019, les gardiens de la révolution islamique ont arrêté la défenseuse des droits humains Golrokh Ebrahimi Iraee
Le 5 septembre 2019, la Cour d'appel de Téhéran a prolongé de deux ans la peine de prison des défenseuses des droits humains Atena Daemi et Golrokh Iraee lors d'une audience de révision des peines. Le 18 juillet 2019, le tribunal révolutionnaire de Téhéran a reconnu les deux défenseuses des droits humains coupables d'avoir "insulté le leader suprême" et d'avoir "promu la propagande contre l'État". Elles ont été condamnées à trois ans et sept mois de prison.
Le 12 mai 2018, Atena Daemi Atena Daemi et Golrokh Iraee ont été reconduites dans la prison Evin après avoir été illégalement transférées dans la prison de Gharchak ( dans la ville de Varamine) pendant trois mois et demi. Les deux défenseuses étaient en grève de la faim pour protester contre leur transfert.
En date du 9 mars 2018, les défenseuses des droits humains Atena Daemi et Golrokh Ebrahimi Iraee étaient détenues dans la section de mise en quarantaine de la prison Shahr-e Rey, à Varamin. On ignore quand elles ont été transférées hors de la prison Evin, mais elles seraient détenues dans de mauvaises conditions; les autorités ne leur donneraient que de l'eau salée et elles portent toujours les mêmes vêtements qu'à leur arrivée dans la prison Shahr-e Rey.
Golrokh, comptable, a entamé une peine de six ans de prison e octobre 2016 pour "insulte envers le sacré" et "propagande contre l'État", principalement pour avoir écrit une histoire non publiée à propos de la lapidation; le texte avait été saisi lors d'une perquisition de son domicile par les Gardiens de la Révolution.
La perquisition visait initialement le mari de Golrokh, le militant pour les droits civiques Arash Sadeghi, qui purge une peine de 19 ans de prison.
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- À propos de
- 17 Mai 2022 : Golrokh Iraee libérée de la prison d’Amol
- 16 Avril 2021 : Golrokh Iraee condamnée par contumace
- 28 Janvier 2021 : Golrokh Iraee transférée dans la prison d'Amol
- 15 Décembre 2020 : Golrokh Iraee agressée physiquement et transférée de force
- 11 Décembre 2020 : Golrokh Iraee convoquée à un interrogatoire au quartier 2A de la prison d'Evin
- 13 Novembre 2019 : Arrestation de Golrokh Ebrahimi Iraee
- 10 Septembre 2019 : Extension de la peine de prison de Golrokh Iraee
- 17 Mars 2018 : Le président du DROI appelle à la libération et à l'aide médicale d'urgence de défenseuses des droits humains en Iran
- 9 Mars 2018 : Détenues dans de mauvaises conditions dans la prison Shahr-e Rey
- 24 Juillet 2017 : Golrokh Ebrahimi Iraee et Atena Daemi en grève de la faim et en mauvaise santé
Le 9 mai 2022, la défenseuse des droits humains Golrokh Iraee a été libérée de la prison d’Amol. La défenseuse des droits humains a été libérée sans condition sur la base de l’article 134 du Code pénal islamique, selon lequel « un condamné doit purger la peine la plus sévère, en cas de peines multiples ».
Le 12 avril 2021, Golrokh Iraee a été informée que la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran l’avait condamnée par contumace à une année de prison supplémentaire, à deux ans d’interdiction de voyager et à une interdiction de deux ans de participer à des partis et à des groupes politiques. En janvier 2021, la défenseuse avait été transférée de la prison de Qarchak à Varamin, un quartier du sud de Téhéran, vers la prison d’Amol située dans le nord de l’Iran. La défenseuse s’est vu refuser les visites familiales ou les appels et l’accès à un avocat pendant cette période.
Le 18 juillet 2019, la branche 26 du Tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné la défenseuse des droits humains à deux ans et un mois supplémentaires pour « insulte au chef suprême » et « promotion de la propagande contre l’État ». Les accusations étaient liées à sa défense des droits des prisonniers alors qu’elle purgeait une peine de six ans depuis octobre 2016 pour « insulte au sacré » et « propagande contre l’État », principalement pour avoir écrit un article sur la lapidation qui n’a pas été publié.
Le 12 avril 2021, la 26e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran a informé Golrokh Iraee qu'elle a été condamnée par contumace à une année de prison supplémentaire, à deux ans d'interdiction de voyager et à deux ans d'interdiction de joindre un parti ou un groupe politique.
La défenseuse des droits humains est actuellement incarcérée dans la prison d'Amol et n'est pas autorisée à voir un avocat depuis que la nouvelle affaire a été ouverte contre elle en décembre 2020. La dernière audience de l'affaire a eu lieu le 24 janvier 2021 mais Golrokh Iraee n'avait pas été informée de la date de l'audience à l'avance.
Dans la soirée du 24 janvier 2021, la défenseuse des droits humains Golrokh Iraee a été transférée de la prison de Qarchak à Varamin, le quartier sud de Téhéran, vers la prison d'Amol dans le nord de l'Iran. Le transfert est intervenu après qu'elle a été brièvement renvoyée à la prison de Qarchak, après 43 jours d'interrogatoire par les services de renseignement du CGRI dans le quartier 2A de la prison d'Evin. La défenseuse des droits humains s'est vu refuser les visites et les appels de sa famille pendant cette période et sa famille a reçu l'ordre de garder le silence sur sa situation via un appel téléphonique de l'un des interrogateurs des services de renseignement des gardiens de la révolution.
Depuis son arrestation en novembre 2019, Golrokh Iraee n'est pas autorisée à téléphoner et rendre visite à son mari, Arash Sadeghi, un défenseur des droits humains incarcéré dans la prison Rajai Shahr à Karaj. La défenseuse des droits humains craint que son transfert à la prison d'Amol, dans le nord de l'Iran, restreigne davantage son droit de visite à son mari, qui a été diagnostiqué avec une forme rare de cancer des os en 2018.
Le 13 décembre 2020, la défenseuse des droits humains Golrokh Iraee a été agressée physiquement et transférée de force vers le quartier 2A de la prison Evin. Cet incident a eu lieu après qu'elle a refusé d'être transférée le 7 décembre, affirmant que cette convocation était illégale car on ne lui avait donné aucune raison cohérente et claire pour la justifier.
Le 7 décembre 2020, la défenseuse des droits humains Golrokh Iraee a été convoquée au quartier 2A de la prison d'Evin, qui est dirigé par les services de renseignement du Corps des gardiens de la révolution iranienne (CGRI). La défenseuse des droits humains, qui purge actuellement sa peine à la prison de Qarchak, a refusé d'y aller et a déclaré que la convocation était illégale car elle n'avait pas reçu de justification cohérente et claire. La raison de la convocation de Golrokh Iraee n’a pas encore été rendue publique, cependant, les services de sécurité iraniens sont connus pour porter de nouvelles plaintes contre des prisonniers sur le point de sortir. Selon la convocation, qui a été adressée à Golrokh Iraee à la prison de Qarchak, elle doit être transférée au quartier 2A de la prison d'Evin pour y faire l'objet d'une semaine d'enquête.
Le 9 novembre 2019, les Gardiens de la révolution ont arrêté Golrokh Iraee chez elle et l'ont transférée à la prison de Qarchak à Varamin. L'arrestation a eu lieu peu de temps après sa libération de la prison d'Evin au terme d'une autre peine. De nouvelles accusations ont été portées contre elle et sa collègue défenseuse des droits humains Atena Daemi, après qu'elles ont protesté contre l'exécution de trois militantes kurdes dans le quartier des femmes de la prison d'Evin. Les deux défenseuses avaient ensuite été condamnées par la 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran à trois ans et sept mois de prison. Le tribunal les a également condamnées à une interdiction de deux ans d'adhésion à des groupes et à des partis. Bien que Golrokh Iraee et Atena Daemi aient fait appel de ce verdict, il a été confirmé sans audience par un tribunal. En vertu de l'article 134 du Code pénal islamique, les deux défenseuses doivent purger une peine de deux ans et un mois de prison.
Golrokh Ebrahimi Iraee et son mari Arash Sadeghi, un défenseur des droits humains emprisonné dans la prison de Rajai Shahr à Karaj, se voient refuser l'accès aux appels téléphoniques et aux visites depuis que Golrokh Iraee a été arrêtée en novembre 2019, bien que la loi prévoit des rencontres entre les membres emprisonnés d'une famille, même s'ils sont incarcérés dans des prisons séparées.
Le 9 novembre 2019, les gardiens de la révolution islamique ont arrêté la défenseuse des droits humains Golrokh Ebrahimi Iraee. Elle a été conduite dans la prison de Gharchak et elle n'a pas été autorisée à contacter sa famille.
Le 5 septembre 2019, la Cour d'appel de Téhéran a prolongé de deux ans la peine de prison des défenseuses des droits humains Atena Daemi et Golrokh Iraee lors d'une audience de révision des peines. Le 18 juillet 2019, le tribunal révolutionnaire de Téhéran a reconnu les deux défenseuses des droits humains coupables d'avoir "insulté le leader suprême" et d'avoir "promu la propagande contre l'État". Elles ont été condamnées à trois ans et sept mois de prison.
Mise à jour: Le 12 mai 2018, Atena Daemi Atena Daemi et Golrokh Iraee ont été reconduites dans la prison Evin après avoir été illégalement transférées dans la prison de Gharchak ( dans la ville de Varamine) pendant trois mois et demi. Les deux défenseuses étaient en grève de la faim pour protester contre leur transfert.
Alarmé par la détention de deux défenseuses des droits humains en Iran, le président du Sous-comité des droits de l'Homme (DROI) du Parlement européen, Pier Antonio Panzeri, a fait la déclaration suivante:
"Je suis vivement préoccupé par la détention et les traitements cruels, inhumains et dégradants contre Atena Daemi et Golrokh Ebrahimi Iraee dans la prison Shahr-e Rey. Elles sont considérées comme des prisonnières de conscience par des organisations de défense des droits humains crédibles. Elles purgent des peines de prison lourdes et injustes, prononcées uniquement à cause de leur travail en faveur des droits humains.
J'exhorte donc les autorités iraniennes à les libérer immédiatement et sans condition
Golrokh Ebrahimi Iraee et Atena Daemi doivent aussi bénéficier de toute urgence de soins médicaux adaptés en raison de la dégradation et de la fragilité de leur état de santé, causées par une longue grève de la faim et les mauvais traitements; elles ont en effet déjà été harcelées et physiquement agressées par d'autres prisonnières et des gardiennes. J'appelle l'administration pénitentiaire et les autorités compétentes à garantir qu'elles aient un contact régulier avec les membres de leur famille, notamment les visites en prison et des appels téléphoniques. J'appelle aussi les autorités à prendre immédiatement des mesures afin d'améliorer leurs conditions de détention dans la prison Shahr-e Rey.
En date du 9 mars 2018, les défenseuses des droits humains Golrokh Ebrahim Iraee et Atena Daemi sont détenues dans la section de mise en quarantaine de la prison Shahr-e Rey, à Varamin. On ignore quand elles ont été transférées hors de la prison Evin, mais elles seraient détenues dans de mauvaises conditions et elles portent toujours les mêmes vêtements qu'à leur arrivée dans la prison Shahr-e Rey. En date du 9 mars, Golrokh Ebrahimi Iraee, qui souffre de sévères douleurs musculaires, est en grève de la faim depuis plus d'un mois (35 jours) et on lui administrerait de force des liquides par voie intraveineuse depuis son arrivée dans la prison.
MISE À JOUR: En date du 15 février 2018, Atena Daemi et Golrokh Ebrahimi sont toujours en grève de la faim. Golrokh Ebrahimi Iraee a perdu connaissance le 12 février et les deux défenseuses sont dans un état de santé fragile. Le 13 février 2018, la mère et la soeur d'Atena Daemi ont été arrêtées et passées à tabac par des gardiens de la prison munis de matraques, alors qu'elles se tenaaient devant la prison Evin en signe de solidarité avec la défenseuse. Elles ont été libérées dans la soirée.
Golrokh Ebrahimi Iraee et sa collègue emprisonnée Atena Daemi sont en grève de la faim dans la prison Evin à Téheran. En date du 24 juillet 2017, Atena Daemi se voit toujours refuser des soins médicaux spécialisés dans la prison Evin à Téhéran, pour traiter les effets de sa récente grève de la faim qui a duré 55 jours.
Golrokh, comptable, a entamé une peine de six ans de prison e octobre 2016 pour "insulte envers le sacré" et "propagande contre l'État", principalement pour avoir écrit une histoire non publiée à propos de la lapidation; le texte avait été saisi lors d'une perquisition de son domicile par les Gardiens de la Révolution. La perquisition visait initialement le mari de Golrokh, le militant pour les droits civiques Arash Sadeghi, qui purge une peine de 19 ans de prison.
Dans une lettre ouverte récente, Golrokh Ebrahimi Iraee et Atena Daemi ont décrit leurs conditions de détention dans la prison Evin, et le niveau des soins médicaux disponibles; leur description contraste largement avec l'image positive de la prison donnée à un groupe de 40 ambassadeurs étrangers qui ont pu faire une visite de la prison le 5 juillet 2017.
"Ils ont parlé et vous avez parlé des soins pour les femmes. Nous allons en parler maintenant: de l'état de la clinique et des erreurs de médicaments, de l'absence d'antiseptique et de produits de nettoyage soi-disant en raison de "restrictions budgétaires". [...] Vous ont-ils dit, sous couvert d'excuses basées sur la loi religieuse, que les médecins hommes ne font pas d'examens médicaux, de piqûres ou d'électrocardiogrammes aux femmes prisonnières? Ont-ils dit qu'il n'y a aucune infirmière dans toute la prison pour faire ces choses pour nous? Savez-vous que des centaines, peut-être des milliers de prisonniers ici souffrent de problèmes rénaux car ils sont obligés de boire l'eau non potable de la prison? [...] Si seulement vous aviez pu monter à bord de l'ambulance de la prison pendant votre visite, là aussi vous auriez vu qu'il manque le nécessaire!"
Front Line Defenders est préoccupée par le fait que les autorités iraniennes n'accordent pas les soins médicaux nécessaires à Atena Daemi et appelle le gouvernement à garantir que la défenseuse reçoivent le traitement médical approprié pour traiter les séquelles de sa grève de la faim. Front Line Defenders réitère son appel à la libération immédiate et sans condition de Golrokh Ebrahimi Iraee, emprisonnée en représailles à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.