Le défenseur des droits humains Rabi Al Ablaq dans un état critique après plus de six semaines de grève de la faim
Le 29 juillet 2020, le roi Mohammed VI du Maroc a accordé sa grâce au défenseur des droits humains Rabi Al Ablaq.
Le 31 octobre 2019, le défenseur des droits humains Rabi Al Ablaq a suspendu sa grève de la faim en raison de son état de santé critique. Le 25 octobre, Rabi Al Ablaq a été transféré à l'hôpital de la prison de Tanger.
La santé du défenseur des droits humains Rabi Al Ablaq s’est gravement détériorée après six semaines de grève de la faim pour protester contre les sévices physiques et les mauvais traitements qu’il a subis dans la prison de Tanger. L'administration pénitentiaire refuse de lui fournir une assistance médicale adaptée.
Rabi Al Ablaq est un défenseur des droits humains et journaliste pour les sites web d'informations Badeel et 24 Rif. Il est membre du Mouvement du Rif, qui revendique l'égalité des droits sociaux, économiques et culturels dans la région du Rif au Maroc. Le mouvement du Rif plaide aussi pour la protection de l'identité Amazigh et de la langue autochtone, et appelle à la libération des membres du mouvement détenus en tant que prisonniers politiques.
Le 29 juillet 2020, le roi Mohammed VI du Maroc a accordé sa grâce au défenseur des droits humains Rabi Al Ablaq.
Le défenseur a été arrêté le 12 mai 2017 dans la ville d'Al Hoceima par la police secrète marocaine. Un an après son arrestation, Rabi Al Ablaq a été accusé de "complot contre l’État" et condamné à cinq ans de prison.
Le 31 octobre 2019, le défenseur des droits humains Rabi Al Ablaq a suspendu sa grève de la faim en raison de son état de santé critique. Le 25 octobre, Rabi Al Ablaq a été transféré à l'hôpital de la prison de Tanger.
La santé du défenseur des droits humains Rabi Al Ablaq s’est gravement détériorée après six semaines de grève de la faim pour protester contre les sévices physiques et les mauvais traitements qu’il a subis dans la prison de Tanger. L'administration pénitentiaire refuse de lui fournir une assistance médicale adaptée.
Rabi Al Ablaq est un défenseur des droits humains et journaliste pour les sites web d'informations Badeel et 24 Rif. Il est membre du Mouvement du Rif, qui revendique l'égalité des droits sociaux, économiques et culturels dans la région du Rif au Maroc. Le mouvement du Rif plaide aussi pour la protection de l'identité Amazigh et de la langue autochtone, et appelle à la libération des membres du mouvement détenus en tant que prisonniers politiques.
Rabi Al Ablaq et plusieurs autres défenseur-ses des droits humains du mouvement Rif sont continuellement harcelés par les autorités marocaines. Rabi Al Ablaq a été arrêté le 12 mai 2017 par la police secrète marocaine à Al Hoceima. Après plus d’un an de détention préventive, la cour d’appel de Casablanca a accusé le défenseur des droits humains de "complot contre l’État" et l’a condamné à cinq ans de prison. Rabi Al Ablaq est actuellement détenu dans la prison de Tanger, à 290 km d'Al Hoceima, la ville où il réside. Le défenseur des droits humains est continuellement maltraité physiquement par les gardiens de prison. Il a été déshabillé et menacé d'abus sexuel afin de le contraindre à approuver et à signer le dossier d'interrogatoire.
Rabi Al Ablaq a entamé une grève de la faim illimitée le 6 septembre 2019 pour protester contre les sévices physiques auxquels il est soumis et pour exiger un procès équitable après que la Cour d'appel de Casablanca a refusé d'entendre sa défense avant de prononcer sa peine. Après six semaines de grève de la faim, le défenseur est dans un état critique. Bien qu'il soit incapable de bouger, l'administration pénitentiaire de Tanger refuse de le transférer dans un hôpital.
Rabi Al Ablaq a mené plusieurs grèves de la faim pour protester contre les abus et les procédures judiciaires injustes à son encontre. En juillet 2017, il est tombé dans le coma et a passé 13 jours en soins intensifs à la suite d'une grève de la faim de trente-neuf jours.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par le maintien en détention et par le mauvais état de santé de Rabi Al Ablaq, car il semble que son incarcération et ses mauvais traitements sont uniquement motivés par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.