Le défenseur des droits humains Lucien Byamungu Munganga arrêté et accusé
Le 17 septembre 2020, la Haute Cour de Kavumu a abandonné toutes les charges retenues contre le défenseur des droits humains Lucien Byamungu Munganga. Le défenseur a été libéré le jour-même d’une cellule de la Haute cour de Kavumu.
Le 22 juillet 2020, le défenseur des droits humains Lucien Byamungu Munganga a été arbitrairement arrêté à Kalehe, dans la province du Sud-Kivu, alors qu'il manifestait pacifiquement. Il est accusé d'"imputations dommageables", d'"outrage à l'autorité", d'"extorsion de signature" et d'"usurpation de fonction publique". Il est toujours détenu à la prison centrale de Kalehe dans de très mauvaises conditions.
Lucien Byamungu Munganga est un défenseur des droits humains affilié à l'organisation Lutte pour le Changement (LUCHA). LUCHA est un mouvement citoyen, non-violent et non-partisan, fondé en juin 2012 à Goma, la capitale du Nord-Kivu. Le mouvement plaide pour la justice sociale et la responsabilité en RDC par le biais de campagnes, et encourage les citoyens congolais à lutter pour la promotion et le respect des droits humains.
Le 17 septembre 2020, la Haute Cour de Kavumu a abandonné toutes les charges retenues contre le défenseur des droits humains Lucien Byamungu Munganga. Le défenseur a été libéré le jour-même d’une cellule de la Haute cour de Kavumu. Le défenseur avait été arrêté et placé en détention le 22 juillet 2020 et accusé d’« imputations dommageables », « outrage à l’autorité », « extorsion de signature » et « usurpation de fonction publique ».
Lucien Byamungu Munganga est un défenseur des droits humains affilié à l'organisation Lutte pour le Changement (LUCHA). LUCHA est un mouvement citoyen de la jeunesse, non-violent et non-partisan, fondé en juin 2012 à Goma, Nord-Kivu. Le mouvement plaide pour la justice sociale et la responsabilité en RDC par le biais de campagnes et encourage les citoyens congolais à lutter pour la promotion et le respect des droits humains.
Le 22 juillet 2020, Lucien Byamungu Munganga avait été arbitrairement arrêté sur ordre du Mwami Shosho Ntale Franck Kamirogosa IV, une autorité coutumière du territoire de Kalehe alors qu’il participait à une manifestation pacifique à Kalehe, organisée par LUCHA. Le but de la manifestation était d'appeler à la libération de quatre membres de LUCHA arrêtés le 21 juillet 2020 lors d'une manifestation pacifique dénonçant le vol de lampadaires publics alloués au village de Buchiro pour lutter contre l'insécurité. Le défenseur avait été incarcéré dans la prison centrale de Kalehe le même jour. Le 15 septembre 2020, il a été transféré dans une cellule du tribunal de grande instance de Kavumu, après que son dossier y a été transféré depuis le tribunal de Kalehe.
Front Line Defenders se félicite de la libération de Lucien Byamungu Munganga, car elle pense qu’il a été pris pour cible en raison de son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains. Front Line Defenders exhorte les autorités de la République démocratique du Congo à garantir qu'en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains dans le pays puissent mener à bien leur travail légitime, sans craindre ni restrictions ni représailles.
Le 22 juillet 2020, le défenseur des droits humains Lucien Byamungu Munganga a été arbitrairement arrêté à Kalehe, dans la province du Sud-Kivu, alors qu'il manifestait pacifiquement. Il est accusé d'"imputations dommageables", d'"outrage à l'autorité", d'"extorsion de signature" et d'"usurpation de fonction publique". Il est toujours détenu à la prison centrale de Kalehe dans de très mauvaises conditions.
Lucien Byamungu Munganga est un défenseur des droits humains affilié à l'organisation Lutte pour le Changement (LUCHA). LUCHA est un mouvement citoyen, non-violent et non-partisan, fondé en juin 2012 à Goma, la capitale du Nord-Kivu. Le mouvement plaide pour la justice sociale et la responsabilité en RDC par le biais de campagnes, et encourage les citoyens congolais à lutter pour la promotion et le respect des droits humains.
Le 22 juillet 2020, Lucien Byamungu Munganga a participé à une manifestation pacifique organisée par LUCHA, à Kalehe. L'objectif de la manifestation était d'appeler à la libération de quatre membres de LUCHA arrêtés le 21 juillet 2020 lors d'une manifestation pacifique dénonçant le vol de lampadaires publics alloués au village de Buchiro pour lutter contre l'insécurité. Les quatre défenseurs des droits humains ont été détenus au poste de police de Minova pendant quatre jours. Lors de la manifestation du 22 juillet, Lucien Byamungu Munganga a été arrêté sur ordre du Mwami Shosho Ntale Franck Kamirogosa IV, une autorité coutumière du territoire de Kalehe, et détenu à la prison centrale de Kalehe.
Alors que les quatre membres de LUCHA arrêtés le 21 juillet ont été libérés le 25 juillet sans charges retenues contre eux, Lucien Byamungu Munganga est toujours en détention et est accusé d'"imputations dommageables", d'"outrage à l'autorité", d'"extorsion de signature" et d'"usurpation de fonction publique". Son audience est prévue le 14 août 2020.
Les membres de LUCHA estiment que cette détention arbitraire est une mesure de représailles pour les activités légitimes et pacifiques de défense des droits humains de l'organisation. Ces dernières années, les membres de LUCHA ont été pris pour cible en raison de leur travail de défense des droits humains et ont fait l'objet d'arrestations, de détentions et de violences arbitraires alors qu'ils militaient pour le respect de la démocratie et des droits humains.
Front Line Defenders est très préoccupée par la détention arbitraire de Lucien Byamungu Munganga et par les accusations portées contre lui, car Front Line Defenders estime qu'elles sont directement liées à son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains.